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dimanche, 22 août 2010

König Schwein

König Schwein

Karlheinz WEISSMANN

ex: http://www.sezession.de/

Jürg Altwegg ist ein Konformist. Nicht ganz, das gehört sich für einen Intellektuellen, aber in der Hauptsache. Der Schweizer Journalist ist in allen deutschen Feuilletons wohlgelitten. Ein Linksliberaler der üblichen Sorte und Veteran im Kampf gegen „rechts“. Andere Gefahren gab es für Altwegg bis dato nicht. Er hat einen Namen als Naziriecher und in Deutschland wesentlich zur Diffamierung der Nouvelle Droite beigetragen („Nach den Büchern die Bomben von rechts“); Alain de Benoist erscheint bei ihm immer noch als „Faschist“.

Wenn ein Konformist erkennbar seine Auffassung ändert, dann hat das im allgemeinen damit zu tun, daß er eine Korrektur der Generaltendenz wittert. So muß man sich wohl den neuesten Beitrag Altweggs für die FAZ erklären. In der heutigen Ausgabe geht es um den „Kulturkampf“, der in Frankreich wegen des Beginns des Ramadans ausgebrochen ist, um die Konjunktur von Halal-Produkten und den allfälligen Protest von Brigitte Bardot gegen das Schächten, das in französischen Schlachthöfen allgemein üblich wird, über die Sperrung einer Straße in Paris wegen des Freitagsgebets und die Wutausbrüche wegen einer Vorspeise mit „Wurst und Wein“ im Pariser Araberviertel Goutte d’ Or, aber auch um die Weigerung der traditionellen Medien, die Konflikte zwischen Moslems und Nichtmoslems zur Kenntnis zu nehmen.

Der Vorstoß des Nachrichtenmagazins L’ Express, das einige ungeschminkte Berichte brachte, scheiterte an der Heftigkeit der Leserreaktionen. Die Kommentarseiten der Internetpräsenz mußten geschlossen werden. Im Netz tobt der „Kulturkampf“ allerdings weiter, und Altwegg äußert Zweifel, daß es bei verbalen Exzessen bleiben wird. Er zitiert einen Rap-Clip mit dem Text „Hier wo das Schwein König ist / Haß über die Kinder von Jeanne d’ Arc / hoch und kurz werden wir sie aufhängen.“

Altweggs Hinweis, daß ähnliche Aussagen von Rechtsradikalen mit Verboten geahndet würden, zeigt nur, daß er bestenfalls am Anfang eines Erkenntnisprozesses steht. Der „Faschismus“, den er bisher bekämpfte, war ein marginales Phänomen und insofern ungefährlich, der religiöse Fanatismus, um den es jetzt geht, tritt massenhaft auf, ist tatsächlich „extremistisch“ und ihm ist auf die übliche Weise ganz sicher nicht beizukommen, mehr noch, sein Erstarken hat mit dem zu tun, was Altwegg und die vielen anderen seines Schlages vorzubereiten geholfen haben.

samedi, 21 août 2010

L'idée touranienne dans la stratégie américaine

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Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 2001

 

 

L'idée touranienne dans la stratégie américaine

 

Le régime turc est autorisé à se maintenir en lisière de l'Eu­rope et dans l'OTAN, malgré ses dimensions "non démo­cra­ti­ques", parce ce pays reçoit en priorité l'appui des Etats-U­nis, qui savent que le militarisme turc pourra leur être très utile si le "Grand Jeu" reprend au beau milieu de l'espace eurasiatique. Cette coïncidence d'intérêts entre militaires turcs et stratégie générale des Etats-Unis incite les uns et les autres à redonner vigueur au "panturquisme", qui porte quelques fois un autre nom : celui de "pantouranisme" ou de "touranisme". C'est le rêve et le projet d'un "empire grand-turc", même s'il doit rester informel, qui s'étendrait de l'Adriatique (en Bosnie) à la Chine (en englobant le Xin­jian ou "Turkestan oriental" ou "Turkestan chinois") (1). Cet empire grand-turc rêvé prendrait le relais de l'Empire otto­man défunt. Le projet touranien a été formulé jadis par le dernier ministre de la guerre de cet empire ottoman, Enver Pacha, tombé au combat face aux troupes soviétiques en com­mandant des indépendantistes turcophones d'Asie cen­tra­le. La "Touranie" centre asiatique n'a jamais fait partie de l'Empire ottoman, sauf quelques bribes territoriales dans les marches; néanmoins, il y a toujours eu des liens entre les khanats des peuples turcs d'Asie centrale et l'Empire ot­to­man, qui y recrutait des hommes pour ses armées. Si la li­gnée d'Osman s'était éteinte, celle des khans de Crimée, de la maison de Giraj, dont l'ancêtre était le Grand Khan des Mongols, Gengis Khan (2), serait alors devenue, comme prévu, la dynastie dirigeante de l'Empire Ottoman (3). 

 

Face au projet touranien, Atatürk adoptait plutôt une posi­tion de rejet, mais c'était très vraisemblablement par tac­ti­que (4), car il devait justifier sa politique face à l'Occident et condamner, pour cette raison, le génocide perpétré par les gouvernements jeunes-turques contre les Arméniens. En­suite, dès que le régime soviétique s'est consolidé, il n'au­rait pas été réaliste de persister sur des positions pan­tou­raniennes. Pourtant, en 1942, quand les troupes alle­man­des pénètrent profondément à l'intérieur du territoire so­viétique, le panturquisme, longtemps refoulé, revient très vite à la surface. Mais, vu la constellation internatio­nale, le gouvernement turc a dû officiellement juger cer­tains activistes pantouraniens, comme le fameux Alparslan Türkesch, pour "activités racistes"; en effet, les Britan­ni­ques (et non pas l'Allemagne nationale-socialiste) avaient, selon leurs bonnes habitudes et sans circonlocutions inu­ti­les, menacé d'occuper la Turquie et Staline, lui, était passé à l'acte en déportant en Sibérie les Tatars de Crimée, alliés poten­tiels d'une coalition germano-turque.

 

Perspective touranienne

et "grande turcophonie"

 

Après l'effondrement de l'URSS, la perspective touranienne (5) est bien trop séduisante pour les Etats-Unis, héritiers du système de domination britannique, pour qu'ils la négli­gent. Mises à part les républiques caucasiennes, la majorité écrasante de la population des Etats indépendants dans la partie méridionale de l'ex-Union Soviétique sont de souche turque, sauf les Tadjiks qui sont de souche persane. Qui plus est, de nombreux peuples au sein même de la Fé­dé­ra­tion de Russie appartiennent à cette "grande turcophonie": leur taux de natalité est très élevé, comme par exemple chez les Tatars, qui ont obtenu le statut d'une république quasi indépendante, ou chez les Tchétchènes, qui combat­tent pour obtenir un statut équivalent. Les "pantouraniens" de Turquie ne sont pas encore très conscients du fait que les Yakoutes de Sibérie nord-orientale, face à l'Etat amé­ri­cain d'Alaska, relèvent, eux aussi, au sens large, de la tur­co­phonie.

 

Si l'on parvient à unir ces peuples qui, tous ensemble, comp­tent quelque 120 millions de ressortissants, ou, si on par­vient à les orienter vers la Turquie et son puissant allié, les Etats-Unis, à long terme, les dimensions de la Russie pourraient bien redevenir celles, fort réduites, qu'elle avait au temps d'Ivan le Terrible (6). En jouant la carte azérie (l'A­zerbaïdjan), ethnie qui fournit la majorité du cadre mi­li­taire de l'Iran, on pourrait soit opérer une partition de l'I­ran soit imposer à ce pays un régime de type kémaliste, indirectement contrôlé par les Turcs. Certains pantoura­niens turcs, à l'imagination débordante, pourraient même rêver d'un nouvel Empire Moghol, entité démantelée en son temps par les Britanniques et qui sanctionnait la domina­tion turque sur l'Inde et dont l'héritier actuel est le Pa­ki­stan.

 

Le "Parti du Mouvement National" (MHP), issu des "Loups Gris" de Türkesch, se réclame très nettement du touranis­me; lors des dernières élections pour le parlement turc, ce parti a obtenu 18,1%, sous la houlette de son président, Dev­let Bahceli et est devenu ainsi le deuxième parti du pays. Il participe au gouvernement actuel du pays, dans une coalition avec le social-démocrate Ecevit, permettant ainsi à certaines idées panturques ou à des sentiments de même acabit, d'exercer une influence évidente dans la so­ciété turque. C'est comme si l'Allemagne était gouvernée par une coalition SPD/NPD, avec Schroeder pour chancelier et Horst Mahler comme vice-chancelier et ministre des af­faires extérieures! […].

 

Une Asie centrale "kémalisée"?

 

Dans un tel contexte, le kémalisme comme régime a toutes ses chances dans les républiques touraniennes de l'ex-Union Soviétique. Les post-communistes, qui gouvernent ces E­tats, gardent leur distance vis-à-vis de l'Islam militant et veu­lent le tenir en échec sur les plans politique et institu­tionnel. Mais l'arsenal du pouvoir mis en œuvre là-bas peut rapidement basculer, le cas échéant, dans une démocratie truquée. Jusqu'à présent, ces Etats et leurs régimes se sont orientés sur les concepts du soviétisme libéralisé et, mis à part l'Azerbaïdjan, choisissent encore de s'appuyer plutôt sur la Russie que sur la Turquie (8), malgré l'engagement à grande échelle de Washington et d'Ankara dans les sociétés pétrolières et dans la politique linguistique (introduction d'un alphabet latin modifié (7), adaptation des langues turques au turc de Turquie. Comme l'Occident exige la li­berté d'opinion et le pluralisme, ces éléments de "bonne gouvernance" sont introduits graduellement par les gouver­ne­ments de ces pays, ce qui constitue une démocratisation sous contrôle des services secrets selon la notion de peres­troïka héritée de l'Union Soviétique (9).

 

Cela revient à construire les "villages à la Potemkine" de la dé­mocratie (10), dont le mode de fonctionnement concret est difficile à comprendre de l'extérieur. Tant que les diffé­rents partis et organes de presse demeurent sous le contrô­le des services secrets, on n'aura pas besoin d'interdire des formations politiques en Asie centrale (contrairement à ce qui se passe en Allemagne fédérale!). Mieux: on ira jusqu'à soutenir le "pluralisme" par des subsides en provenance des services secrets, car cela facilitera l'exercice du pouvoir par les régimes post-communistes établis, selon le bon vieux principe de "Divide et impera", mais l'Occident aura l'im­pression que la démocratie est en marche dans la ré­gion.

 

Avec Peter Scholl-Latour, on peut se poser la question: «Pen­dant combien de temps l'Occident  —principalement le Congrès américain et le Conseil de l'Europe—  va-t-il culti­ver le caprice d'imposer un parlementarisme, qui soit le cal­que parfait de Westminster, dans cette région perdue du monde, où le despotisme est et reste la règle cardinale de tout pouvoir? ». Ce jeu factice de pseudo-partis et de pseu­do-majorités ne peut conduire qu'à discréditer un système, qui ne s'est avéré viable qu'en Occident et qui y est incon­tour­nable. Le pluralisme politique et la liberté d'opinion ne sont pas des "valeurs" qui se développeront de manière op­timale en Asie centrale. Même le Président Askar Akaïev du Kirghizistan, considéré en Europe comme étant "relative­ment libéral", a fait prolonger et bétonner arbitrairement son mandat par le biais d'un référendum impératif. Nous avons donc affaire à de purs rituels pro-occidentaux, à un libéralisme d'illusionniste, pure poudre aux yeux, et les mis­sionnaires de cette belle sotériologie éclairée, venus d'Oc­cident, finiront un jour ou l'autre par apparaître pour ce qu'ils sont: des maquignons et des hypocrites (11).

 

Va-t-on vers une

islamisation de l'extrémisme libéral?

 

Comme la pseudo-démocratie à vernis occidental court tout droit vers le discrédit et qu'elle correspond aux intérêts américains, tout en ménageant ceux de la Russie (du moins dans l'immédiat…), c'est un tiers qui se renforcera, celui dont on veut couper l'herbe sous les pieds : l'islamisme. Com­me le kémalisme connaît aussi l'échec au niveau des par­tis politiques, parce que la laïcisation forcée qu'il a prô­née n'a pas fonctionné, la perspective touranienne conduit ipso facto à réclamer une ré-islamisation de la Turquie, mais une ré-islamisation compatible avec la doctrine kéma­liste de l'occidentalisation (12); de cette façon, le kéma­lis­me pourra, à moyen terme, prendre en charge les régimes post-communistes de la "Touranie".

La synthèse turco-islamique ("Türk-islam sentezi") est un nou­vel élément doctrinal, sur lequel travaillent depuis long­temps déjà les idéologues du panturquisme (13), avec de bonnes chances de connaître le succès : si l'on compta­bi­lise les voix du DSP et du CHP, on obtient à peu de choses près le nombre des adeptes de l'alévisme; ceux-ci se veu­lent les représentants d'un Islam turc, posé comme distinct du sunnisme, considéré comme "arabe", et du chiisme, con­sidéré comme "persan" (14). Dans cette constellation poli­tique et religieuse, il faut ajouter aux adeptes de l'alé­visme, l'extrême-droite turque et une partie des islamistes (15). Ces deux composantes du paysage politique turc é­taient prêtes à adopter une telle synthèse, celle d'un Islam turc, voir à avaliser sans problème une islamisation du ké­malisme, qui aurait pu, en cas de démocratisation, con­duire à une indigénisation de facto de l'extrémisme libéral.

 

Universalisme islamique

et Etats nationaux

 

En s'efforçant de créer une religion turque basée sur la ma­xime "2500 ans de turcicité, 1000 ans d'islam et (seule­ment) 150 ans d'occidentalisation", un dilemme se révèle : ce­lui d'une démocratisation dans le cadre d'un islam qui reste en dernière instance théocratique. L'établissement de la démocratie dans tout contexte islamique s'avère fort difficile, parce que la conception islamique de l'Etat im­plique une négation complète de l'Etat national (16). Or cette instance, qu'on le veuille ou non, a été la grande pré­misse et une des conditions premières dans l'éclosion de la démocratie occidentale (en dépit de ce que peuvent penser les idéologues allemands au service de la police politique, qui marinent dans les contradictions de leur esprit para-théocratique, glosant à l'infini sur les "valeurs" de la démo­cratie occidentale). Dans l'optique de l'islam stricto sensu, en principe, tous les Etats existants en terre d'islam sont illégitimes et peuvent à la rigueur être considérés comme des instances purement provisoires. Ils n'acquièrent légiti­mité au regard des puristes que s'ils se désignent eux-mê­mes comme bases de départ du futur Etat islamique qui, en théorie, ne peut être qu'unique. 

 

Dans le christianisme, le conflit entre la revendication universaliste de la religion et les exigences particularistes de la politique "mondaine" (immanente) se résout par la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Dans le christianisme oriental (orthodoxie), la séparation de l'Eglise et de l'Etat n'a pas été poussée aussi loin, ce qui est une caracté­ristique découlant tout droit de la forme de domination propre au système ottoman, que l'on appelle le "système des millets", où les chefs d'Eglise, notamment le Patriarche de Constantinople, sont considérés comme des "chefs de peuple". De ce fait, le principe de l'"église nationale" con­stitue la solution dans cette aire byzantine et orthodoxe. Dans l'aire islamique, nous retrouvons cette logique, qui, en Occident, a conduit à la démocratie, telle qu'on la connaît aujourd'hui. Cette démocratie a pu s'organiser dans un es­pace particulier et circonscrit, via l'instance "Etat national". Donc dans l'aire islamique, réaliser la démocratie passe né­cessairement par le postulat de créer une religion natio­nale. On retrouve une logique similaire dans le judaïsme, lui aussi apparenté à l'Islam, où le sionisme a été le moteur d'une démocratisation nationaliste, qui a finalement con­duit à la création de l'Etat d'Israël. Cependant, dans l'aire islamique, une religion nationale de ce type, qui pourrait concerner tous les Etats musulmans, ne pourrait pas se con­tenter d'être une simple religion civile, comme en Occident et notamment en RFA, où la religion civile repose sur un reniement moralisateur du passé, organisé par l'Etat lui-mê­me; elle devrait avoir tous les éléments d'une véritable religion (17), pouvant se déclarer "islamique", même si d'au­tres refusent de la considérer comme telle.

 

 

L'alévisme turc,

religiosité de type gnostique

 

Dans les doctrines de l'alévisme turc (18), nous avons affai­re à une religion de type gnostique, car son noyau évoque la théorie des émanations, selon laquelle tous les étants sont issus de Dieu, vers lequels ils vont ensuite s'efforcer de retourner. Dieu a créé les hommes comme êtres corporels (phy­siques) (19), afin de se reconnaître lui-même dans sa création. Après le "retour" dans l'immense cycle ontolo­gi­que, toutes les formes, produites par l'émanation, retour­nent à Dieu et se dissolvent en lui (20), ce qui lui permet de gagner en quelque sorte une plus-value d'auto-connais­sance. La capacité qu'a l'homme de reconnaître Dieu at­teste de la nature divine de l'homme. Par extrapolation, on aboutit quelques fois à une divinisation de l'homme, deve­nant de la sorte un être parfait (où l'homme devient un dieu sur la Terre), et, dans la logique de l'alévisme turc, le Turc devient ainsi le plus parfait des êtres parfaits. L'hom­me a parfaitement la liberté d'être athée, car l'athéisme con­stitue une possibilité de connaître Dieu (21), car la con­nais­sance de Dieu, dans cette optique, équivaut à une con­naissance de soi-même.

 

Par conséquent, les lois islamiques, y compris les règles de la prière, ne sont pas reconnues et, à leur place, on installe les anciennes règles sociales pré-islamiques des peuples turcs, ce qui revient à mettre sur pied une religion ethni­que turque, compénétrée d'éléments chamaniques venus d'Asie centrale. Dans une telle optique, Mohammed et Ali, qui, au titre d'émanation est pied sur pied d'égalité avec lui, sont perçus comme des êtres angéliques préexistants, devenus hommes.  Le Coran n'a plus qu'une importance de moin­dre rang, car, disent les gnostiques turcs, par sa chute dans une forme somatique d'existence, le Prophète a subi une perte de savoir, le ramenant au niveau de la simple con­naissance humaine. Tous les éléments d'arabité en vien­nent à être rejetés, pour être remplacés par des éléments turcs.

 

Ordre des Janissaires, alévisme

et indigénisme turc

 

Si l'on ôte de l'idéologie d'Atatürk tout le vernis libéral (extrême libéral), on perçoit alors clairement que le fonda­teur de la Turquie moderne —même s'il n'en était pas entiè­rement conscient lui-même—  était effectivement un Alé­vite, donc en quelque sorte un indigéniste turc (on le voit dans ses réformes : égalité de l'homme et de la femme, in­terdiction du voile, autorisation de consommer de l'alcool, suppression de l'alphabet et de la langue arabes, etc.). Ce programme ne peut évidemment pas se transposer sans heurts dans d'autres Etats islamiques. En Turquie, ces ré­for­mes ont pu s'appliquer plus aisément dans la majorité sun­nite du pays sous le prétexte qu'elles étaient une occi­dentalisation et non pas une transposition politique des critères propres de l'alévisme. La suppression du califat sun­nite par Atatürk en 1924 peut s'interpréter comme une ven­geance pour la liquidation de l'ordre des janissaires par l'Etat ottoman en 1826. Les janissaires constituaient la prin­cipale troupe d'élite de l'Empire ottoman; sur le plan re­ligieux, elle était inspirée par l'Ordre alévite des Bekta­chis , lui aussi interdit en 1827 (22). Les intellectuels de l'Armée et les nationalistes d'inspiration alévite reprochent à cette interdiction d'avoir empêché la turquisation des Albanais, très influencés par le bektachisme, à l'ère du ré­veil des nationalités. Les nationalistes alévites constituent l'épine dorsale du mouvement des Jeunes Turcs qui arrivent au pouvoir en 1908. Ces événements et cette importante cardinale du bektachisme alévite explique pourquoi la Tur­quie actuelle et les Etats-Unis (23) accordent tant d'impor­tance à l'Albanie dans les Balkans, au point de les soutenir contre les Européens.

L'idéal de "Touran" vise

à poursuivre la marche de l'histoire

 

La religion quasi étatique dérivée directement des doctri­nes alévites pourrait sous-tendre un processus de démocra­ti­sation dans l'aire culturelle musulmane (24), mais elle ne serait acceptée ni par les Sunnites ni par les Chiites. Ceux-ci n'hésiteraient pas une seconde à déclarer la "guerre sain­te" aux Alévites. On peut penser que les prémisses de cet Is­lam turco-alévite pourrait, par un effet de miroir, se re­trou­ver dans le contexte iranien, où les Perses se réfère­raient à leur culture pré-islamique (ou forgeraient à leur tour un islam qui tiendrait compte de cette culture). Une tel­le démarche, en Iran, prendrait pour base l'épopée na­tio­nale du Shahnameh (le "Livre des Rois"). Aujourd'hui, on observe un certain retour à cette iranisme, par nature non islamique, ce qui s'explique sans doute par une certaine dé­ception face aux résultats de la révolution islamique. Mais le nouvel iranisme diffus d'aujourd'hui se plait à souligner toutes les différences opposant les Perses aux Turcs, alliés des Etats-Unis. Enfin, dans l'iranisme actuel, on perçoit en fi­ligrane une trace du principe fondamental du zoro­as­tris­me, c'est-à-dire la partition du monde en un règne du Bien et un règne du Mal, un règne de la "Lumière" et un règne de l'"Obscurité", compénétrant entièrement l'épopée nationale des Perses. Cela se répercute dans l'opposition qui y est dé­cri­te entre l'Empire d'"Iran" et l'Empire du "Touran". « L'Iran étant la patrie hautement civilisée des Aryens, tandis que le Touran obscur est le lieu où se rassemblent tous les peu­ples barbares de la steppe, venus des profondeurs de l'Asie centrale, pour assiéger la race des seigneurs de souche in­do-européenne » (25).

 

La fin de l'histoire occidentale

 

Peut importe ce que les faits établiront concrètement dans le futur : dés aujourd'hui, on peut dire que la perspective tou­ranienne permet d'aller dans le sens des intérêts amé­ri­cains au cas où le "Grand Jeu" se réactiverait et aurait à nou­veau pour enjeu la domination du continent eurasia­ti­que, prochain "champ de bataille du futur" (26). Parce qu'ils bénéficient du soutien des Etats-Unis, les Etats riverains et touraniens de la Mer Caspienne équipent leurs flottes de guerre pour affirmer leurs droits de souveraineté sur cette mer intérieure face à la Russie et à l'Iran. Le tracé de ces frontières maritimes est important pour déterminer dans l'avenir proche à qui appartiendront les immenses réserves de pétrole et de gaz naturel. Le risque de guerre qui en découle montre l'immoralité de la politique d'occidentalisa­tion, dont parle Huntington (27). Celui-ci nous évoque les moyens qui devront irrémédiablement se mettre en œuvre pour concrétiser une telle politique : ces moyens montrent que la conséquence nécessaire de l'universalisme est l'im­pé­­rialisme, mais que, dans le contexte actuel qui nous pré­occupe, l'Occident n'a plus la volonté nécessaire de l'impo­ser par lui-même (mis à part le fait que cet impérialisme con­tredirait les "principes" occidentaux…). L'universalisme oc­ci­dental, qui cherche à s'imposer par la contrainte, ne peut déboucher que sur le désordre, car les moyens mis en œuvre libèreraient des forces religieuses, philosophiques et démographiques qu'il est incapable de contrôler et de com­pren­dre. Cette libération de forces pourra conduire à tout, sauf à la "fin de l'histoire". Mais cette fin de l'histoire sera effectivement une fin pour la civilisation qui pense que cet­te fin est déjà arrivée. «Les sociétés qui partent du prin­ci­pe que leur histoire est arrivée à sa fin sont habituel­le­ment des sociétés dont l'histoire sera interprétée comme étant déjà sur la voie du déclin » (28).

 

On peut émettre de sérieux doute quant à la réalisation ef­fective de la "perspective touranienne" ou d'une issue con­crète aux conflits qu'elle serait susceptible de déclencher dans l'espace centra-asiatique quadrillé jadis par l'interna­tionalisme stalinien qui a imposé des frontières artificiel­les, reprises telles quelles par le nouvel ordre libéral, qui ne parle pas d'"internationalisme", comme les Staliniens, mais de "multiculturalisme". Ce multiculturalisme ne veut pas de frontières, alors que ce système de frontières est une nécessité pour arbitrer les conflits potentiels de cette ré­gion à hauts risques. Renoncer aux frontières utiles re­vient à attendre une orgie de sang et d'horreur, qui sera d'au­tant plus corsée qu'elle aura une dimension métaphy­si­que (29). C'est une sombre perspective pour nous Euro­péens, mais, pour les Turcs, elle implique la survie, quoi qu'il arrive, à l'horizon de la fin de l'histoire, que ce soit en préservant leur alliance privilégiée avec les Etats-Unis ou en entrant en conflit avec eux, remplaçant l'URSS comme dé­tenteurs de la "Terre du Milieu", nécessairement opposés aux maîtres de la Mer.

Josef SCHÜSSLBURNER.

(extrait d'un article paru dans Staatsbriefe, n°9-10/2001).

Notes :

(1)     Cf. «Waffen und Fundamentalismus. Die muslimischen Separa­tisten im Nordwesten Chinas erhalten zulauf», Frankfurter Allgemeine Zeitung, 29.3.1999.

(2)     Plus tard, un nombre plus élevé de tribus mongoles se sont pro­­gressivement "turquisées"; le terme "Moghol" le rappelle, par exemple, car il signifie "mongol" en persan; c'est un sou­venir des origines mongoles des familles dominantes, alors qu'en fin de compte, il s'agit d'une domination turque sur l'In­de.

(3)     F. Gabrieli, Mohammed in Europa - 1300 Jahre Geschichte, Kunst, Kultur, 1997, p. 143.

(4)     La position d'Atatürk était purement tactique, en effet, si l'on se rappelle que les principaux responsables du génocide sont devenus les meilleurs piliers du régime kémaliste; cf. W. Gust, Der Völkermord an den Armeniern, 1993, pp. 288 et ss.

(5)     Cf. «Stetig präsent. Das Engagement der Türkei in einem unsi­cher werdenden Mittelasien», Frankfurter Allgemeine Zei­tung, 4.10.1999.

(6)     La Russie reconnaît effectivement cette problématique; cf. «Mos­kau will eine Allianz gegen Russland nicht hinnehmen. Ankara der Verbreitung pantürkischer Vorstellung bezichtigt - Ab­schluß des Gipfels (der Staatschefs von Aserbaidschan, Ka­sachstan, Kyrgystan, Usbekistan und Turkmnistan) in Istanbul» (!), Frankfurter Allgmeine Zeitung, 20.10.1994.

(7)     Vu le caractère "irréversible" de la candidature de la Turquie à l'UE, la CDU et le Frankfurter Allgemeine Zeitung espèrent que l'ancien bourgmestre d'Istanbul fondera un parti islamique sur le modèle de la CDU (cf. «Im Zeichen der Glühbirne - Die neu­ge­gründete islamische Partei in der Türkei könnte erfolgreich sein - Diesen Erfolg will jedoch das kemalistische Regime nicht zulassen», Frankfurter Allgemeine Zeitung, 16.8.1991, p. 12; cf. également: «Neues Verfahren gegen Erdogan», Frankfurter Allgemeine Zeitung, 22.8.2001, p. 8.

(8)     A ce sujet, cf. «Ein U für ein Y. Schriftwechsel in Aserbaid­schan von kyrillischen zu lateinischen Buchstaben; "…die durch den Wechsel der Schrift zu erwartende engere Anbindung an die Türkei sei von Vorteil für das Land, weil dadurch auch ein wirtschaftlicher Aufschwung zu erwarten sei», Frankfurter All­gemeine Zeitung, 2.8.2001, p. 10.

(9)     Pourtant la distance s'amplifie, cf. «Staatschefs der GUS reden ü­ber regionale Sicherheit; "… herrschen indes Zweifel am Sinn und Zweck der GUS, deren Staaten sich in den vergangenen Jahren auseinanderentwickelt haben», Frankfurter Allge­mei­ne Zeitung, 2.8.2001, p. 6.

(10)   Malheureusement, il n'existe aucune présentation systéma­ti­que de ce concept de "pseudo-démocratisation" téléguidée par les services secrets; on trouve cependant quelques allusions chez A. Zinoviev, Katastroïka, L'Age d'Homme, Lausanne. Par ail­leurs, des allusions similaires se retrouvent dans A. Golit­syn, New Lies for Old, 1984, livre dont nous recommandons la lecture car l'auteur, sur base de sa bonne connaissance du sys­tème soviétique de domination, a parfaitement pu prévoir la mon­tée de la perestroïka.

(11)   Voir le titre de chapitre, p. 109, dans le livre de Peter Scholl-La­tour, Das Schlachtfeld der Zukunft. Zwischen Kaukasus und Pamir, 1998. 

(12)   Ibidem, pp. 151 et ss.

(13)   Cf. «Türkisierung  des Islam? Eine alte Idee wird in Ankara neu aufgelegt», Frankfurter Allgemeine Zeitung, 4.9.1998.

(14)   Références dans U. Steinbach, Geschichte der Türken, 2000, p. 111.

(15)   Dans ce contexte, il convient de citer le nom du prédicateur iti­né­rant Fethullah Gülen, toutefois soupçonné par les kéma­listes, cf. Frankfurter Allgemeine Zeitung, 15.4.1998.

(16)   C'est ce que souligne à juste titre Huntington, pp. 281 et sui­vantes de l'édition de poche allemande de son livre Der Kampf der Kulturen. Die Neugestaltung der Weltpolitik im 21. Jahr­hundert, 1996.

(17)   Il existe une étape intermédiaire entre une religion civile em­preinte de dogmatisme, comme cette "révision moralisante et permanente du passé" qui s'exerce en RFA, et une véritable religion d'Etat: c'est le concept du "panchasilla", qui est à la fois politique et religieux, propre au régime indonésien, qui permet à l'Etat d'énoncer des dogmes religieux, comme celui d'un monothéisme abstrait, ce qui oblige la minorité bouddhis­te d'interpréter l'idée de nirvana dans un sens théiste, ce qui pré­pare en fait son islamisation (voir notre note 20).

(18)   On en trouve une bonne présentation chez Anton J. Dierl, Ge­schichte und Lehre des anatolischen Alevismus-Bektasismus, 1998, voir en particulier pp. 29 et ss.

(19)   L'accent mis sur le corps et sur les besoins du corps, y compris l'autorisation de boire de l'alcool, a rendu les Alévites sus­pects, comme jadis les Pauliciens et les Bogomils, dont la spiritualité est sous-jacente à l'islam européen dans les Bal­kans. On peut hésiter à qualifier cette religiosité de "gnosti­que". Toutefois la construction théologique générale possède les caractéristiques du gnosticisme, car son lien avec l'islam ap­paraît plutôt fortuit (en effet, les doctrines gnostiques peu­vent recevoir aisément une formulation chrétienne ou boud­dhis­te, comme l'atteste le manichéisme).

(20)   Cette conception peut provenir du temps où la majeure partie des peuples turcs était encore bouddhiste : à l'évidence, il s'a­git ici d'une interprétation théiste du nirvana; on peut suppo­ser qu'elle ait continué à exister au niveau de la mémoire, mê­me après la conversion à l'islam de ces Turcs bouddhistes d'A­sie centrale et d'Inde, même si cette théorie n'est pas satis­fai­sante pour expliquer le principe du karma tout en niant l'exis­tence de l'âme.

(21)   On peut y reconnaître des influences venues de l'hindouisme ; la vision de Dieu comme créateur, conservateur et destructeur du monde rappelle la doctrine trifonctionnelle (Trimurti) de l'hin­douisme; quant à savoir si les cercles ésotériques de l'alé­visme turc croient à la transmigration des âmes  —comme les Dru­ses, mais qui se réfèrent à d'autres traditions, on peut sim­ple­ment le supposer. Les Alaouites de Syrie le pensent, mais les Alévites turcs ne veulent rien avoir à faire avec les Alaoui­tes qui dominent le système politique en Syrie, comme, en fin de compte, aucun Turc s'estimant authentiquement turc ne veut rien avoir à faire avec les Arabes!

(22)   L'orthodoxie sunnite n'a pas pu reprendre en charge cette fonc­tion, car elle s'opposait à la conversion forcée des Chré­tiens (jusqu'en 1700, les janissaires se recrutaient parmi les garçons chrétiens enlevés à leurs familles); cette orthodoxie ne pouvait accepter qu'un musulman soit l'esclave d'un chré­tien (ce que les janissaires étaient formellement en dépit de leur conversion forcée); ce devrait être un avertissement à ceux qui pensent que les Alévites sont des "libéraux" que l'on pourrait soutenir contre l'orthodoxie islamique.

(23)   Cf. «Das Doppelspiel der Amerikaner : Unter den Europäern wächst die Irritation über das zwielichtige Agieren Washing­tons auf dem Balkan : Als Paten der UÇK sind die USA mitver­ant­wortlich für die Zuspitzung des Konflikts zwischen Albanern und Slawo-Mazedoniern», Der Spiegel, n°31/2001, p. 100.

(24)   Il faut tenir compte du fait que l'Islam, actuellement, se trou­ve à une période de son histoire qui correspond à celle de la Ré­forme en Europe : à cette époque-là en Europe, la démo­cra­tisation ne pouvait se comprendre que comme une théocra­tisation - l'Iran actuel correspond ainsi au pouvoir instauré par Calvin à Genève (et aux théocraties équivalentes installées en Nouvelle-Angleterre). Il faudrait en outre accorder une plus grande importance à la phénoménologie culturelle que nous a léguée un Oswald Spengler; celui-ci , avec une précision toute allemande, a approfondi la théorie de l'anakyklosis (doctrine des cycles ascendants) de Polybe. Pour les collaborateurs des ser­vices de sûreté allemands, Spengler et Polybe seraient au­tomatiquement classés comme des "ennemis de la consti­tu­tion", car ni l'un ni l'autre n'auraient cru, aujourd'hui, à l'é­ternité du système de la RFA actuelle, que tous les historiens contemporains sont sommés de ne jamais relativiser!

(25)   Cf. le résumé final dans le livre de Peter Scholl-Latour, op. cit., p. 294.

(26)   Comme le dit bien le titre du livre de Peter Scholl-Latour, op. cit.

(27)   Ibidem, p. 511.

(28)   Comme le dit à juste titre Samuel Huntington, op. cit. , p. 495.

(29)   Exactement comme le dit le titre de chapitre en page 151 du li­vre de Peter Scholl-Latour, op. cit.

 

jeudi, 19 août 2010

Iran: les Etats-Unis préoccupés par les investissements chinois

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Ferdinando CALDA :

 

Iran : les Etats-Unis préoccupés par les investissements chinois

 

Les rapports commerciaux sino-iraniens et russo-iraniens risquent d’annuler l’effet des sanctions américaines

 

Le maillage des sanctions infligées à l’Iran par les Etats-Unis et la « communauté internationale » n’est pas étanche, ce qui fait enrager les bellicistes américains et donne matière à penser aux Israéliens, qui, en attendant, fourbissent leurs armes pour toute intervention militaire éventuelle.

 

Vendredi 30 juillet 2010, la Chine, à son tour et après la Russie, a critiqué la décision de l’UE d’imposer de nouvelles sanctions unilatérales contre l’Iran, sanctions qui s’ajoutent à celles déjà votées par l’ONU. « La Chine désapprouve les sanctions décidées unilatéralement par l’UE à l’encontre de l’Iran. Nous espérons que les parties intéressées continueront dans l’avenir à opter pour la voie diplomatique afin de chercher à résoudre de manière appropriée les différends, par le biais de discussions et de négociations », a déclaré Jiang Yu, le porte-paroles du ministère chinois des affaires étrangères.

 

Dans le sillage des décisions prises ces jours-ci par les Etats-Unis, en effet, l’Union Européenne ainsi que le Canada et l’Australie ont adopté une série de sanctions unilatérales sans précédent contre l’Iran, sanctions qui frappent surtout le secteur énergétique du pays. Le ministre iranien des affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, a souligné que cette décision, une fois de plus, démontre que « l’Europe est sous l’influence des Etats-Unis dans toutes ses décisions de politiques extérieures ».

 

Plus grave : ces mesures restrictives prises récemment par l’UE déplaisent fortement à la Russie et à la Chine qui, à la tribune de l’ONU, avaient demandé d’éviter toutes sanctions « paralysantes » contre la République Islamique d’Iran, particulièrement dans le secteur énergétique, lequel constitue le véritable talon d’Achille de Téhéran. Tant Moscou que Beijing entretiennent des rapports commerciaux avec l’Iran et n’ont aucune intention d’y renoncer. La position prise par les Russes et les Chinois préoccupe fortement la Maison Blanche, vu qu’elle ébranle considérablement toutes les tentatives entreprises pour isoler l’Iran.

 

« Le fait que Beijing fasse des affaires avec Téhéran est pour nous un motif de grande préoccupation », confirme Robert Einhom, conseiller spécial du département d’Etat américain pour la non prolifération et le contrôle des armements.

 

Ce fonctionnaire américain a par ailleurs annoncé qu’une délégation américaine se rendra en Chine très bientôt, ainsi qu’au Japon (qui, lui aussi, au cours de ces derniers mois, a entamé une collaboration avec l’Iran pour la construction de centrales nucléaires antisismiques). Cette délégation se rendra également en Corée du Sud et dans les Emirats arabes du Golfe car ces Etats exportent énormément vers l’Iran. Le but de la délégation est évidemment de faire accepter par toutes ces puissances les sanctions contre l’Iran décidées par Washingto (ndt : et entérinées benoîtement par ses satellites).

 

Plus particulièrement, cette délégation aura pour tâche de rappeler à Beijing que les nouvelles sanctions approuvées par les Etats-Unis, l’Union Européenne, le Canada et l’Australie impliquent que toutes les entreprises étrangères qui coopèreront avec le secteur énergétique iranien seront également sanctionnées. Or, actuellement, les entreprises chinoises, auxquelles la délégation américaine fait implicitement référence, sont en train d’investir de « manière agressive » dans ce secteur-là et non dans d’autres.

 

Du reste, le pétrole et le gaz iraniens  —qui pourraient arriver en Chine via le Pakistan, après qu’Islamabad ait noué d’importants accords en ce sens avec Téhéran—  représentent un enjeu important pour une Chine en croissance continue, de plus en plus demanderesse en matières énergétiques.

 

« Les Chinois prétendent avoir des exigences importantes en matière de sécurité », explique Einhom, qui, toutefois, invite Beijing « à revoir ses priorités ».

 

Entretemps, la République Islamique d’Iran cherche de nouvelles collaborations pour échapper aux sanctions et à l’étranglement voulu par Washington. Ces dernières semaines, le vice-ministre iranien des pétroles, Javad Oji, a eu une longue entrevue avec une délégation irakienne afin de préparer un accord sur l’exportation de gaz iranien vers l’Irak. Les Iraniens espèrent qu’il y aura très bientôt un gazoduc partant d’Iran pour aboutir en Irak qui, ultérieurement, pourra être étendu au territoire syrien et, de là, aboutir à la Méditerranée et servir à l’alimentation énergétique de l’Europe.

 

Ferdinando CALDA (f.calda@rinascita.eu ).

(article tiré de « Rinascita », Rome, 31 juillet/1 août 2010 ; http://www.rinascita.eu/ ).

 

 

 

 

mercredi, 18 août 2010

Die weltweite Getreidekrise verschlimmert sich

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Warnung bestätigt: Die weltweite Getreidekrise verschlimmert sich

F. William Engdahl

Ex; http://info.kopp-verlag.de

 

Wie wir vor einigen Wochen in dem Artikel Droht ein neuer weltweiter Preisschock bei Getreide? gewarnt haben, droht der Welt im Gefolge einer großen Katastrophe ein massiver Preisschock bei Getreide, da sich die USA und die EU als Sicherung für den möglichen Fall schwerer Wetterunbilden nicht mehr auf staatliche Notreserven verlassen, sondern stattdessen – genauso wie beim Öl – auf die privaten Getreidekartelle. Jetzt erleben wir eine solche große Katastrophe, deren Warnsignale bereits Ende Juli erkennbar waren. Durch die extremen Waldbrände, die seit damals in ganz Russland toben, ist aus diesen Warnsignalen nun höchste Alarmstufe geworden.

 

 

 

 

Zu den extremen Wetterlagen von Russland, Kasachstan und Osteuropa bis nach Deutschland und Frankreich im Westen haben kommt der schwere Rückschlag für den Reisanbau in Pakistan, wo der Monsun einen erheblichen Teil der Reisernte vernichtet hat. Nach Schätzung der Hamburger Getreidehandelsfirma Toepfer International wird die deutsche Getreideernte in diesem Jahr um bis zu neun Prozent geringer ausfallen. Der Deutsche Bauernverband warnt vor einem Rückgang der diesjährigen Weizenernte um zehn bis zwanzig Prozent. Die ungewöhnliche Hitze im Juli beeinträchtigt auch die Getreideernte in den Benelux-Staaten, in Frankreich, Polen und Großbritannien. Der Schaden wird durch die starken Regenfälle nach der Dürreperiode noch verschlimmert.

 

Katastrophale Lage in Russland und der Ukraine

Es ist nicht hinreichend bekannt, dass sich Russland mit seinem fruchtbaren Ackerland zum größten Getreideexportland in Europa entwickelt hat. Jetzt, wo bei Temperaturen um 40 Grad die Brände in ganz Zentralrussland außer Kontrolle geraten, sind die dortigen Getreideanbaugebiete, auf denen fast die Hälfte der russischen Getreideernte produziert wird, besonders betroffen; und ein Ende der Brände ist nicht in Sicht. Ministerpräsident Putin hat ein Exportverbot für Weizen aus Russland verhängt.

Insgesamt 27 russische Provinzen haben den Notstand erklärt wegen der Dürre, der Schätzungen zufolge die Ernte auf ca. 11 Millionen Hektar Land – das ist so viel wie die Fläche Ungarns oder Portugals oder ein Fünftel der gesamten bebauten Ackerfläche in Russland – zum Opfer gefallen ist. Laut Schätzung der Landwirtschafts-Analysen von SovEcon könnte die Getreideernte des Landes in diesem Jahr auf unter 70 Millionen Tonnen sinken, das entspricht gegenüber den 97 Millionen Tonnen im Jahr 2009 einem Rückgang von fast 30 Prozent. Die Getreideproduktion in der Ukraine wird womöglich um 11 bis 15 Prozent geringer ausfallen. Nach Angaben des ukrainischen Landwirtschaftsministerium wird die Weizenernte 2010 aufgrund der schweren Regenfällen im Osten und Südosten des Landes und der extremen Hitze von 20,9 Millionen Tonnen im Vorjahr auf 17 Millionen Tonnen zurückgehen.

Der kasachische Landwirtschaftsminister Akylbek Kurischbajew äußerte am 20. Juli die Prognose, dass die Gesamt-Getreideernte in Kasachstan 2010 auf zwischen 13,5 und 14,5 Millionen Tonnen sinken könnte, gegenüber der Rekordernte des Vorjahrs von 20,8 Tonnen bedeutet dies einen Rückgang von bis zu 35 Prozent. Kasachstan zählt zu den zehn größten Weizenexportländern der Welt.

 

»Just in Time«- Lagerhaltung – eine Falle

In Nordamerika wird die Getreideernte wohl ähnlich hoch ausfallen wie im Vorjahr – unter dem Vorbehalt, dass die vom US-Landwirtschaftsministerium veröffentlichten Daten nicht zu Unrecht angezweifelt werden. Der jahreszeitlich versetzte Anbau in Argentinien und Australien bedeutet, dass jede zusätzliche Erschütterung der Weltgetreidemärkte zu einem ähnlichen Preisschock bei Getreide führen könnte wie 2008. Damals waren die Getreidepreise innerhalb weniger Wochen um ca. 300 Prozent gestiegen. Dass die Regierungen der meisten Industrieländer gemäß den Bestimmungen der Welthandelsorganisation WTO in den letzten Jahren die traditionelle staatliche Langzeit-Lagerhaltung von Getreide aufgegeben haben – bei richtiger Lagerung hält sich Getreide bis zu sieben Jahre –, bedeutet, dass die Welt in nie gekanntem Maße anfällig ist für eine Verknappung, die sich jetzt bereits abzuzeichnen beginnt.

Nach Angaben der UN-Ernährungs- und Landwirtschaftsorganisation FAO in Rom sind die weltweit verfügbaren Lagerbestände von Weizen „ausreichend“. Diese Aussage ist jedoch in gefährlicher Weise irreführend, denn nicht weniger als 35 Prozent der weltweiten Weizenreserven sind staatliche Reserven in China, wo man es bislang ablehnt, die staatlichen Notreserven aufzulösen. Diese Lagerbestände werden also aus offensichtlichen Gründen in China bleiben und auf dem Weltmarkt nicht zur Verfügung stehen. Trotzdem werden sie vom US-Landwirtschaftsministerium und den westlichen Getreidekartellen dem »Weltmarktangebot« zugerechnet. Die zweitgrößten staatlichen Getreidereserven einschließlich von Reis hält Indien. Dort besteht das Problem, dass aufgrund unzureichender staatlicher Lagerung und offener Lagerhaltung schätzungsweise bis zu zehn Millionen Tonnen des gelagerten Weizens verrotten.

Den Finanzinstituten an der Wall Street, die den Futures-Markt für Getreide beherrschen, beschert die Krise satte Gewinne. Seit Anfang Juli sind die Getreidepreise weltweit um 80 Prozent in die Höhe geschossen. Möglicherweise stehen wir erst am Beginn einer neuen Weltgetreidekrise, die viel schlimmer ist als die, welche im Juli 2008 inszeniert wurde.

 

Les Etats-Unis modifient leur stratégie en Afghanistan

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Bernhard TOMASCHITZ :

 

Les Etats-Unis modifient leur stratégie en Afghanistan

 

A partir de 2014, le gouvernement afghan devra lui-même assurer la sécurité sur son propre territoire. Cette intention a été confirmée au Président Hamid Karzai fin juillet 2010, lors de la Conférence internationale sur l’Afghanistan, tenue à Kaboul. Dès l’été 2011, les premières troupes américaines quitteront le pays, ce qui, d’après les paroles d’Hillary Clinton, ministre américaine des affaires étrangères, constituera « le commencement d’une phase nouvelle de notre engagement et non sa fin ». En fin de compte, les Etats-Unis entendent participer, après le retrait de leurs troupes, à la formation des forces afghanes de sécurité.

 

Le Président américain Barack Obama cherche ainsi à se débarrasser du vieux fardeau afghan, hérité de son prédécesseur George W. Bush, juste avant les présidentielles de 2012. Mais derrière les plans de retrait hors d’Afghanistan, que l’on concocte aux Etats-Unis, se profile le constat que la guerre dans ce pays, qui dure maintenant depuis neuf ans, ne pourra pas être gagnée. A cela s’ajoute le coût très élevé de cette guerre, qui se chiffre à quelque 100 milliards de dollars par an. Une telle somme ne peut plus raisonnablement s’inscrire désormais dans le budget américain, solidement ébranlé. Richard N. Haass, Président du très influent « Council of Foreign Relations » (CFR) tire la conclusion : « Nous devons reconnaître que cette guerre a été un choix et non pas une nécessité ». Il y a surtout que le coût militaire de l’entreprise est trop élevé, dans la mesure où elle mobilise des ressources qui, du coup, manquent en d’autres points chauds. Haass cite, dans ce contexte, l’Iran et la Corée du Nord, deux Etats étiquetés « Etats voyous », qui se trouvent depuis longtemps déjà dans le collimateur de Washington.

 

Si les Etats-Unis se retirent du théâtre opérationnel de l’Hindou Kouch, l’Afghanistan, ébranlé par la guerre, n’évoluera pas pour autant vers des temps moins incertains. Ensuite et surtout, les Etats-Unis ne disposent pas de moyens adéquats pour trancher le nœud gordien afghan, constitué d’un entrelacs très compliqué de combattants talibans, de divisions ethniques et de structures claniques traditionnelles. Il y a ensuite le voisin pakistanais, disposant d’armes nucléaires, qui est tout aussi instable que l’Afghanistan. Rien que ce facteur-là interdit aux Etats-Unis de laisser s’enliser l’Afghanistan dans un chaos total. D’après Haass, « les deux objectifs des Etats-Unis devraient être les suivants : empêcher qu’Al Qaeda ne se redonne un havre sécurisé dans les montagnes afghanes et faire en sorte que l’Afghanistan ne mine pas la sécurité du Pakistan ». C’est pourquoi, malgré le retrait annoncé, on peut être certain que des troupes américaines demeureront en permanence en Afghanistan, fort probablement en vertu d’un accord bilatéral qui sera signé entre Washington et Kaboul. Les Américains, finalement, n’ont que fort peu confiance en les capacités du Président afghan Karzai, homme corrompu, qui, au cours des années qui viennent de s’écouler, n’a pu assurer sa réélection que par une tricherie de grande envergure.

 

La situation en Afghanistan et aussi en Irak indique aujourd’hui qu’il y a changement de stratégie à Washington, comme l’atteste les nouvelles démarches des affaires étrangères américaines. Hier, nous avions les « guerres préventives » pour généraliser sur la planète entière les principes de la « démocratie libérale » ; les cénacles et les « boîtes à penser » des néo-conservateurs les avaient théorisées. Aujourd’hui, nous assistons à un retour à la Doctrine Nixon. Richard Nixon, Président des Etats-Unis de 1969 à 1974, après le désastre du Vietnam, avait parié, surtout en Asie, sur le renforcement des économies des pays alliés et sur le soutien militaire à leur apporter. Aujourd’hui, le ministre de la défense américain Robert Gates déclare « qu’il est peu vraisemblable que les Etats-Unis répètent bientôt un engagement de l’ampleur de celui d’Afghanistan ou d’Irak, pour provoquer un changement de régime et pour construire un Etat sous la mitraille ». Mais parce que le pays doit faire face à toutes sortes de menaces, en premier lieu celle du terrorisme, l’efficacité et la crédibilité des Etats-Unis doivent demeurées intactes aux yeux du monde. Ces réalités stratégiques exigent, dit Gates, que le gouvernement de Washington améliore ses capacités à consolider les atouts de ses partenaires. Il faudra donc, poursuit-il, « aider d’autres Etats à se défendre eux-mêmes et, si besoin s’en faut, de lutter aux côtés des forces armées américaines, dans la mesure où nous aurons préparé leurs équipements, veillé à leur formation et apporté d’autres formes d’assistance à la sécurité ».  Gates justifie aussi le changement de stratégie comme suit : l’histoire récente a montré que les Etats-Unis ne sont pas prêts de manière adéquate à affronter des dangers nouveaux et imprévus émanant surtout d’Etats dits « faillis ».

 

L’Afghanistan recevra donc une « assistance à la sécurité », mais on peut douter qu’elle enregistrera le succès escompté. Toutefois la nouvelle stratégie américaine nous montre que Washington n’est pas vraiment prêt à renoncer à ses visées hégémoniques. En effet, l’armement d’alliés et de partenaires, en lieu et place de l’envoi de troupes propres, offre un grand avantage : les moyens peuvent être utilisés de manière beaucoup plus diversifiée. En fin de compte, il y a, dispersés sur l’ensemble du globe, bon nombre de pays qui peuvent être mobilisés pour faire valoir les intérêts américains. Exemples : la Colombie, pour tenir en échec le Président vénézuélien Hugo Chavez, ennemi des Etats-Unis ; ou les petits émirats du Golfe Persique pour constituer un avant-poste menaçant face à l’Iran. Comme l’exprime le ministre des affaires étrangères Gates : « Trouver la manière d’améliorer la situation qu’adoptera ensuite le gouvernement américain pour réaliser cette tâche décisive, tel est désormais le but majeur de notre politique nationale ».

 

Bernhard TOMASCHITZ.

(article paru dans « zur Zeit », Vienne, n°30/2010 ; http://www.zurzeit.de/ ).

samedi, 14 août 2010

Etwas ist faul an WikiLeaks

Etwas ist faul an WikiLeaks

F. William Engdahl

Ex: htpp://info.kopp-verlag.de/

 

Seit WikiLeaks mit der Veröffentlichung von Filmaufzeichnungen des US-Militärs, die bei einem Luftangriff auf unbewaffnete Journalisten im Irak entstanden waren, erstmals weltweit Aufmerksamkeit erregte, genießt die Internetplattform hohe Glaubwürdigkeit als mutige Website, die brisantes Material an die Öffentlichkeit bringt, das ihr von Informanten in verschiedenen Regierungen zugespielt wird. Ihr jüngster »Coup« war nun die angebliche Enthüllung (leak) Tausender Seiten angeblich sensitiver Dokumente bezüglich amerikanischer Informanten in den Reihen der Taliban in Afghanistan und deren Verbindungen zu hochrangigen Vertretern im Umfeld des pakistanischen Militärgeheimdienstes ISI. Doch alles deutet darauf hin, dass es sich weniger um echte Enthüllungen handelt, als vielmehr um kalkulierte Desinformation im Interesse der Geheimdienste der USA und möglicherweise Israels und Indiens. Außerdem soll vertuscht werden, welche Rolle die USA und der Westen insgesamt beim Export von Drogen aus Afghanistan spielen.

 

 

 

Nachdem vor wenigen Tagen die Afghanistan-Dokumente ins Internet gestellt wurden, hat das Weiße Haus den Enthüllungen durch die Aussage Glaubwürdigkeit verschafft, die Veröffentlichung weiterer Dokumente stelle eine Bedrohung der nationalen Sicherheit in den USA dar. Doch bei Licht betrachtet enthalten die Dokumente wenig sensitive Details. Am häufigsten und prominentesten wird der ehemalige Chef des pakistanischen Militärgeheimdienstes ISI, General (a.D.) Hamid Gul, genannt. Gul hatte in den 1980er-Jahren den von der CIA finanzierten Guerillakrieg der Mudschahid gegen die sowjetische Vorherrschaft in Afghanistan koordiniert. In den jüngsten WikiLeaks-Dokumenten wird Gul beschuldigt, sich regelmäßig mit führenden Vertretern von al-Qaida und Taliban zu treffen und Selbstmordattentate gegen NATO-Kräfte in Afghanistan zu inszenieren.

Laut den veröffentlichten Dokumenten ist auch Osama bin Laden noch am Leben, obwohl die inzwischen ermordete pakistanische Präsidentschaftskandidatin Benazir Bhutto schon vor drei Jahren in der BBC erklärt hatte, er sei tot. Für die Regierung Obama und deren Krieg gegen den Terror kommt es gelegen, wenn der Mythos al-Qaida auf diese Weise am Leben erhalten wird, denn die meisten Amerikaner haben mittlerweile vergessen, warum die Regierung Bush den Afghanistan-Krieg eigentlich ursprünglich begonnen hatte: die Verfolgung des Saudi-Arabers bin Laden wegen der Anschläge vom 11. September.

Wird Pakistan verteufelt?

Dass Gul als entscheidender Verbindungsmann zu den Taliban in Afghanistan benannt wird, passt ins Muster jüngster Bemühungen der USA und Großbritanniens, die derzeitige pakistanische Regierung als wichtiges Element des Afghanistan-Problems zu verteufeln. Diese Verteufelung stärkt die Position Indiens, seit Neuestem militärischer Verbündeter der USA. Darüber hinaus ist Pakistan das einzige islamische Land, das Atomwaffen besitzt. Das wollen die Israelischen Streitkräfte und der israelische Geheimdienst Mossad angeblich ändern. Eine Kampagne über WikiLeak gegen Gul, der in politischen Fragen kein Blatt vor den Mund nimmt, könnte Teil dieses geopolitischen Bemühens sein. Laut der Londoner Financial Times taucht Guls Name in etwa zehn der insgesamt rund 180 geheimen US-Dokumente auf, in denen behauptet wird, der pakistanische Geheimdienst habe afghanische Militante im Kampf gegen die NATO-Truppen unterstützt. Gegenüber der Zeitung erklärte Gul, die USA hätten den Krieg in Afghanistan verloren, die Enthüllung der Dokumente mache es für die Obama-Regierung leichter, die Verantwortung von sich weg auf Pakistan zu lenken: »Ich bin der bevorzugte Prügelknabe Amerikas. Für sie ist es undenkbar, dass die Afghanen selbstständig einen Krieg gewinnen könnten. Es wäre eine bleibende Schande, wenn ein pensionierter 74-jähriger General die Mudschahid in Afghanistan so steuern könnte, das es zu einer Niederlage Amerikas führte.«

Bemerkenswert an den jüngsten WikiLeaks über Afghanistan ist das Schlaglicht, das auf den 74-jährigen Gul geworfen wird. Wie ich in meinem im Juni auf dieser Webseite erschienenen Artikel »Warum Afghanistan? Teil VI: Washingtons Kriegsstrategie in Zentralasien« geschrieben habe, hat Gul die Rolle das US-Militär beim Schmuggel afghanischen Heroins in Ausland über die hochgesicherte Luftwaffenbasis Manas in Kirgisistan ganz unverblümt beschrieben.

Auch bei einem Interview mit UPI am 26. September 2001, also zwei Wochen nach den Anschlägen vom 11. September, hatte Gul auf die Frage, wer für den 11. September verantwortlich sei, geantwortet: »Der Mossad und seine Komplizen. Die USA zahlen für ihre elf Geheimdienste jährlich 40 Milliarden Dollar. Das sind in zehn Jahren 400 Milliarden Dollar. Trotzdem behauptet die Bush-Regierung, sie sei völlig überrascht worden. Ich glaube das nicht. Schon zehn Minuten, nachdem der zweite Zwillingsturm des World Trade Center getroffen worden war, erklärte CNN, Osama bin Laden sei dafür verantwortlich. Das war eine geplante Desinformation der wahren Täter ...« (1) Gul ist definitiv in Washington nicht besonders beliebt. Nach seinen Angaben wurden ihm wiederholt Einreisevisa nach Großbritannien und die USA verweigert. Gul zum Erzfeind zu machen würde einigen in Washington gut in den Kram passen.

Wer ist Julian Assange?

Über Julian Assange, den Gründer und selbsternannten »Chefredakteur« von WikiLeaks, einen mysteriösen 29-jähriger Australier, ist nur wenig bekannt. Nun ist er plötzlich zu einer prominenten öffentlichen Person geworden, die anbietet, bezüglich der Enthüllungen mit dem Weißen Haus zu vermitteln. Nach den jüngsten Enthüllungen erklärte er dem Spiegel – eine von drei Zeitungen bzw. Zeitschriften, denen er das neueste Material zukommen ließ –, die von ihm ans Licht gebrachten Dokumente über Afghanistan veränderten »... nicht nur unseren Blick auf diesen Krieg [...], sondern auf alle modernen Kriege.« Im selben Interview erklärte er: »... ich mag es, den Mächtigen in die Suppe zu spucken.« Die 2006 von Assange gegründete Plattform WikiLeaks hat keinen festen Firmensitz, er selbst lebt nach eigenen Angaben »zurzeit auf Flughäfen«.

WikiLeaks-Gründer Julian Assange führt merkwürdige Motive für seine Arbeit ins Feld.

Betrachtet man jedoch genauer, welche Position Assange öffentlich in einer der umstrittensten Fragen der vergangenen Jahrzehnte – welche Kräfte hinter den Anschlägen vom 11. September auf das Pentagon und das World Trade Center stehen – einnimmt, dann entpuppt er sich als überraschend establishmentnahe. Im Interview mit dem Belfast Telegraph erklärte er am 19. Juli: »Jedes Mal, wenn Menschen, die Macht haben, im Geheimen etwas planen, ist das eine Verschwörung. Es gibt also überall Verschwörungen. Und es gibt verrückte Verschwörungstheorien. Wichtig ist, die beiden nicht zu verwechseln ...« Zur Frage nach dem 11. September: »Es ärgert mich immer, wenn die Leute durch falsche Verschwörungen wie den 11. September abgelenkt werden, während wir überall Beweise für echte Verschwörungen liefern, sei es zum Krieg oder zu groß angelegtem Finanzbetrug.« Zur Frage der Bilderberger-Konferenz? »Die hat etwas Konspiratives, im Sinne von Networking. Wir haben die Protokolle ihrer Treffen veröffentlicht.« (2)

Eine solche Erklärung von jemandem, der im Ruf steht, Gegner des Establishments zu sein, ist mehr als bemerkenswert. Zunächst einmal ist es – wie Tausende Physiker, Ingenieure, Militärfachleute und Flugzeugpiloten erklärt haben – schlicht unvorstellbar, dass 19 kaum ausgebildete, mit Teppichmessern bewaffnete Araber vier Linienflugzeuge umleiten und die kaum möglichen Angriffe auf die Zwillingstürme und das Pentagon ausführen könnten, dazu noch über einen Zeitraum von 93 Minuten, ohne dass die Luftverteidigung NORAD eingegriffen hätte. Herauszufinden, wer genau für den professionell geführten Angriff verantwortlich war, ist Aufgabe einer unvoreingenommenen internationalen Untersuchung.

Angesichts von Assanges glatter Zurückweisung jeglicher finsterer Verschwörung beim 11. September ist die Erklärung des ehemaligen US-Senators Bob Graham umso bemerkenswerter, der als Vorsitzender des United States Senate Select Committee on Intelligence den Untersuchungsausschuss zum 11. September leitete. In einem BBC-Interview erklärte Graham: »Ich kann nur sagen, dass es beim 11. September zu viele Heimlichkeiten gibt, d.h. Informationen, für die es klare und glaubwürdige Antworten gibt, der Öffentlichkeit nicht zugänglich gemacht werden; dieses Zurückhalten von Geheiminformationen untergräbt das Vertrauen der Öffentlichkeit in die Regierung, denn schließlich geht es um die eigene Sicherheit.« BBC-Sprecher: »Senator Graham erkannte, dass die Vertuschung bis in den inneren Kern der Regierung reichte.« Bob Graham: »Ich habe im Weißen Haus angerufen und mit Frau Rice gesprochen und ihr gesagt: ›Man hat uns doch Kooperation bei dieser Untersuchung zugesichert.‹ Sie versprach, sich darum zu kümmern, und nichts ist geschehen.«

Natürlich ermöglichten die Anschläge vom 11. September der Bush-Regierung, ihren Krieg gegen den Terror in Afghanistan und später im Irak in Gang zu setzen, ein Punkt, den Assange geflissentlich unerwähnt lässt.

General Gul behauptet seinerseits, der US-Geheimdienst habe die Enthüllungen auf WikiLeaks über Afghanistan inszeniert, um einen Sündenbock, nämlich Gul, zu finden, auf den man die Verantwortung schieben könne. Und wie auf Kommando kritisierte Englands konservativer Premierminister David Cameron bei einem Staatsbesuch in Indien vehement die angebliche Unterstützung Pakistans für die Unterstützung der Taliban in Afghanistan, was der WikiLeaks-Story weitere Glaubwürdigkeit verleiht. Die Wahrheit über WikiLeaks ist definitiv noch nicht erzählt.

 

vendredi, 13 août 2010

La geopolitica en la Italia republicana

LA GEOPOLÍTICA EN LA ITALIA REPUBLICANA

 

por Tiberio Graziani *

 

Un país con soberanía limitada

 

            A pesar de su enviadiable posición geográfica y de los carácteres que constituyen su estructura morfológica, en la actualidad, Italia no posee una doctrina geopolítica.

            Esto se debe principalmente a los tres siguientes aspectos: a) la afiliación de Italia en la esfera de influencia americana (el así llamado sistema occidental); b) la profunda crisis de la identidad nacional; c) la escasa cultura geopolítica de su clase dirigente.

            El primer aspecto, además de limitar la soberanía del Estado italiano en múltiples ámbitos, desde el militar al de la política exterior, tanto para citar algunos de aquellos más relevantes bajo el apecto geopolítico, condiciona la política y la economía interna, la elección estratégica por lo que concierne el tema de la energía, investigación tecnológica y realización de grandes infraestructuras y, no por último, incluso llega a vincular las políticas nacionales de contraste a la criminalidad organizada. La Italia republicana, por causa de las notorias consecuencias del tratado de paz de 1947 y también en virtud de la ambigüedad ideológica de su dictamen constitucional, según el cual la soberanía pertenecería a una entidad socioeconómica y cultural, por otra parte variable y vagamente homogénea, el pueblo, y no a un sujeto político bien definido como es el Estado (1), ha seguido la regla áurea del “realismo colaboracionista o claudicador”, es decir, el de renunciar a la responsabilidad de dirigir el proprio destino (2). Semejante abdicación ubica a Italia en la condición de “subordinación pasiva” y ata sus elecciones estratégicas a “la buena voluntad del Estado subordinador” (3).

            El segundo aspecto invalida uno de los factores necesarios para la definición de una doctrina política coherente. La crisis de la identidad italiana se debe a causas complejas que remontan a la fracasada combinación de las varias ideologías nacionales (la de inspiración católica, monárquica, liberal, socialista o laico-masónica) que han apoyado el proceso de unificación de Italia, la edificación del Estado unitario y, luego de la paréntesis fascista, la realizaciٖón del actual orden republicano. Además, la crisis de la identidad nacional se debe también a la mal digerida experiencia fascista y al trauma de la derrota sufrida durante la guerra. La retórica romántica del Estado-Nación, el mito de la Nación y, sucesivamente, los de la Resistencia y de la “liberación”, seguramente non han ofrecido un buen servicio a los intereses de Italia, quien, después de ciento cincuenta años de su unificación, aún está en busca de su propia identidad nacional.

            Finalmente, el tercer aspecto que por motivos históricos en parte se puede relacionar a los anteriores,  no permite situar la cuestión de las directrices geopolíticas de Italia entre las prioridades de la agenda nacional.

            No obstante, una especie de geopolítica – o bien una política exterior esencialmente basada en la colocación geográfica – correspondiente a los intereses nacionales y por lo tanto excéntrica con respecto a las indicaciones estadounidenses, exclusivamente dirigida para asegurarle a Washington la hegemonía en el Mediterráneo, se ha hallado siempre presente en las alternas vicisitudes de la República italiana. En particular, el interés de hombres del gobierno como Moro, Andreotti, Craxi, así como de importantes commis d’État como Mattei, orientado a los países de África del Norte y a los del Cercano y Medio Oriente, si bien limitado a las relaciones “de amistosa vecindad” y de “coprosperidad”, estaba decididamente acorde no sólo con la posición geográfica de Italia en el Mediterráneo, sino que también era funcional sea a una potencial, futura y deseable emancipación de la Italia democrática del amparo norteamericano, sea del papel regional que Roma habría podido ejercer también en el ámbito del rígido sistema bipolar. Tales iniciativas habrían podido constituir la base para definir las líneas estratégicas de lo que el argentino, Marcelo Gullo, ha denominado, en el ámbito del estudio de la construcción del poder de las naciones, “realismo liberacionista” para permitir a Italia transitar desde la “subordinación pasiva” a la “subordinación activa”, un estadio decisivo para conseguir algunos espacios de autonomía en la competición internacional.

            El fracaso de la modesta política mediterránea de la Italia repubblicana hay que atribuirlo, además de las interferencias norteamericanas, también a la naturaleza ocasional con la cual ha sido ejercida y a la actitud contraria y obstativa de los grupos de presión internos más filoamericanos y prosionistas. Con la conclusión del bipolarismo y de la así llamada Primera república, las iniciativas arriba expuestas, orientadas a conseguir una aun limitada autonomía de la política exterior italiana, literalmente se han desvanecido.

            Actualmente Italia, en calidad de país euromediterráneo subordinado a los intereses americanos, se halla en una situación muy delicada, puesto que además de sufrir, en cuanto miembro de la Unión Europea y de la OTAN, las tensiones entre Usa y Rusia presentes en Europa continental, particularmente en aquella centroriental (véase la cuestión polaca por lo que respecta la “seguridad”, o bien aquella energética), sufre sobre todo las repercusiones de las políticas cercano y mediorientales  de Washington. Además, el sometimiento de Italia a los Estados Unidos que – vale la pena corroborarlo- se expresa a través de un evidente límite de la soberanía del Estado italiano, exalta los carácteres de fragilidad típicos de las áreas peninsulares (tensión entre la parte continental, aun limitada por lo que concierne Italia y aquella más específicamente peninsular e insular), aumenta los empujes centrífugos, hasta hacer dificultosa la gestión de la normal administración del Estado.

            Ocupada militarmente por los Estados Unidos, - en el ámbito de la “alianza” atlántica- con más de cien bases (4), desprovista de recursos energéticos adecuados, económicamente frágil y socialmente instable por la continua erosión del ya agonizante “estado social”, Italia no posee niveles de libertad tales que le permitan valorizar su potencial geopolítico y geoestratégico en sus naturales directrices representadas por el Mediterráneo y por el área adriática-balcánica-danubiana, sino en el contexto de las estrategias de allende el atlántico con exclusivo beneficio para los intereses extranacionales y extracontinentales.

            Las oportunidades que posee Italia para alcanzar un propio rol geopolítico resultan ser, por lo tanto, externas a la voluntad de Roma; éstas radican en la recaída que la actual evolución del escenario mundial – a esta altura multipolar- produce en la cuenca mediterránea y en el área continental europea. De hecho, los grandes trastornos geoplíticos en acto, principalmente determinados por Rusia podrían exaltar la función estratégica de Italia en el Mediterráneo precisamente en el ámbito del orden y de la consolidación del nuevo sistema multipolar  y de la potencial integración eurasiática.

            De hecho, hay que tener presente que la estructuración de este nuevo sistema geopolítico multipolar pasa, por obvias razones, a través del proceso de desarticulación o de reorganización de aquel de tipo “occidental” bajo control norteamericano, a partir de sus periferias. Estas últimas están compuestas, considerando la masa euroafroasiática, por la península europea, por la cuenca mediterránea y por el arco insular japonés.

 

Rusia y Turquía: los dos polos geopolíticos

 

            Las recientes transformaciones del cuadro geopolítico global han producido algunos factores que podrían facilitar la “desvinculación” de gran parte de los países que constituyen el llamado sistema occidental bajo tutela del “amigo americano”. Esto, potencialmente pondría a Roma en la posición de activar una propia doctrina geopolítica en coherencia con el nuevo contexto mundial.

            Es notorio que la reafirmación de Rusia a nivel mundial y el protagonismo de China y de India han provocado un reajuste de las relaciones entre las mayores potencias y ha sentado las premisas para la constitución de un nuevo orden que excluye las relaciones de fuerza de carácter militar, y que se basa en unidades geopolíticas continentales de interés estratégico. Tales cambios también se registran en la parte meridional del hemisferio oriental, el que fue el patio trasero de los EE.UU, donde las relaciones de Brasil, Argentina y Venezuela con las potencias eurasiticas arriba mencionadas han aportado nuevo impulso a las hipótesis de la unidad continental suramericana. Por lo que concierne el área mediterránea, el principal de estos nuevos factores geopolíticos está representado por la inversión de tendencia fijada por Ankara en sus últimas políticas cercano y mediorientales. La ruptura con Washington y Tel Aviv de parte de Ankara podría asumir, a corto plazo, un alcance geopolítico de largo alcance con el fin de constituir un espacio geopolítico eurasiático integrado, puesto que representa un primer acto concreto a través del cual se hace posible desencadenar el proceso de desarticulación (o de limitación) del sistema occidental a partir de la cuenca mediterranea.

            Dadas las condiciones actuales, los polos geopolíticos - acerca de los cuales una Italia relamente intencionada a emanciparse de la tutela norteamericana debería hacer hincapié- están representados precisamente por Turquía y Rusia. Un alineamiento de Roma a las indicaciones turcas sobre el tema de política cercano oriental dotaría a Italia del necesario prestigio, pesadamente obcecado por sus avasalladoras relaciones con Washington, para imprimir un sentido geopolítico a la fatigada política de cooperación que desde hace años la Farnesina mantiene con el margen sur del Mediterráneo y el Cercano Oriente. Además, la pondría junto (y gracias a ello) al aliado turco, en la situación, si bien no de denuncia del pacto atlántico, por lo menos en aquella necesaria de renegociar  el oneroso y humillante empeño en el seno de la Alianza, y, simultanemanete, para plantear la reconversión de las bases militares controladas por la OTAN en bases útiles para la seguridad del Mediterráneo. Italia y Turquía, junto a los demás países costeños del Mediterráneo, podrían en ese caso realizar un sistema de defensa integrado siguiendo el ejemplo de la Organización del Tratatdo de la Seguridad Colectiva (OTSC).

            Para ejercer esta “exit strategy” del vínculo americano, sintéticamente esbozada en los párrafos anteriores, Roma encontraría un apoyo valedero, además de parte de Ankara, también de Tripoli, Damasco y Teheran y, lógicamente, de Moscú. Por otra parte esta última apoyaría con certeza a Roma en su salida de la órbita norteamericana, favoreciendo su natural proyección geopolítica en la directriz adriática-balcanica-danubiana en el marco, obviamente, de una alianza italo-turco-rusa edificada bajo intereses comunes en el así llamado Mediterráneo alargado (es decir, constituido por los mares Mediterráneo, Negro y Caspio).

 

* Eurasia. Rivista di Studi Geopolitici

direzione@eurasia-rivista.org

www.eurasia-rivista.org

 

 

Notas

 

1.      Por lo que concierne el estudio de la génesis del primer artículo de la Constitución y, en particular, el segundo apartado (La soberanía pertenece al pueblo, quien la ejerce en las formas y en los límites de la Constitución), y además por la falta de un artículo específico de la Constitución dedicado al Estado y a la soberanía, como lo deseaba Dossetti, véase Maurizio Fioravanti, Constitución y pueblo soberano, Il Mulino, Bologna, 2004, p.11 y pp. 91-98.

2.      Marcelo Gullo, La insubordinación fundante, Editorial Biblos, Buenos aires, 2008, pp. 26-27.

3.      Marcelo Gullo, ibid.

4.      Fabrizio Di Ernesto, Portaerei Italia. Sessant’anni di Nato nel nostro Paese, Fuoco Edizioni, Roma, 2009.

 

(Trad. di V. Paglione)

jeudi, 05 août 2010

L'Allemagne et la Chine renforcent leur partenariat stratégique

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Andrea PERRONE :

 

L’Allemagne et la Chine renforcent leur partenariat stratégique

 

Berlin et Beijing relancent leurs rapports commerciaux, économiques et politiques

Jiabao heureux des nouveaux rapports avec l’UE

 

La Chancelière allemande Angela Merkel est arrivée à Beijing vers la mi-juillet 2010, après avoir rencontré le Président russe Dmitri Medvedev à Yekaterinenbourg, pour une visite qui pourrait contribuer à la naissance d’un vaste partenariat stratégique entre les deux pays : la Chine, en effet, est le premier partenaire commercial de l’Allemagne en Asie et l’Allemagne est le principal partenaire commercial européen pour la Chine ; le volume des échanges se chiffre à quelque 105,73 milliards de dollars en 2009, pour 2010, le chiffre pourrait être beaucoup plus élevé. L’Allemagne et la Chine vont donc relancer leurs relations bilatérales, qui reposeront sur « de nouvelles bases », comme l’a déclaré Mme Merkel, à la fin des entretiens qu’elle a eus à Beijing avec le premier ministre chinois Wen Jiabao. Pour résumer le parcours entrepris depuis quelque temps par les deux puissances économiques, un communiqué de vingt-huit points a été distribué, illustrant le travail fait en commun dans les secteurs de l’économie, des sciences et de la culture. Nous avons donc affaire à une véritable syntonie et à un grand pas en avant dans les relations germano-chinoises, qui envisagent notamment une coopération élargie dans la lutte contre les changements climatiques. Ce projet a été confirmé par une déclaration de Wen Jiabao qui, en s’adressant à ses interlocuteurs allemands, a rappelé : « Nous sommes embarqués sur le même navire ». Le ministre allemand de l’environnement, Norbert Roettgen, vient de signer un accord pour renforcer le travail commun entrepris par la Chine et l’Allemagne dans les secteurs de la politique énergétique et écologique. Pour l’automne, Allemands et Chinois ont prévu une réunion d’experts des deux pays pour discuter de la lutte contre les effets négatifs du changement climatique.

 

Les différends qui avaient opposé les deux pays semblent avoir été surmontés: ils étaient survenus en 2007 lorsque la Chancellerie allemande avait reçu le Dalaï Lama, chef spirituel des Tibétains. Le premier ministre Jiabao a tenu à préciser que l’Europe constitue la destination préférée des investissements chinois à l’extérieur. “Il est de bonne notoriété que la Chine possède d’abondantes réserves de devises étrangères”, a poursuivi le premier ministre chinois lors d’une conférence de presse, tenue après les entretiens qu’il avait eus pendant deux heures avec Mme Merkel. “En qualité de responsable et d’investisseur sur le long terme, la Chine adhère au principe de toujours détenir un portefeuille diversifié. Le marché européen est et restera l’un des marchés clefs pour les investissements chinois”, a-t-il ajouté. Le premier ministre chinois a rappelé que la Chine a offert une aide quand certains pays européens ont été frappés par une crise de la dette publique, ce qui a renforcé les relations amicales entre la Chine et l’Europe.

 

Les accords commerciaux qui ont été conclus entre les deux pays sont très importants. La firme Daimler, géant automobile allemand qui possède la marque Mercedes-Benz, et le producteur de camions chinois Beiqi Foton Motor ont signé un projet commun pour constituer une « joint venture » dans le secteur des poids lourds. La « joint venture » Daimler/Foton, où chacun des signataires détient une quantité égale de parts, produira des autocars et des autobus dont la technologie aura été développée chez Daimler (surtout en ce qui concerne les moteurs Diesel). Les véhicules seront vendus soit en Chine soit à l’étranger, en particulier en Asie. Le groupe allemand n’a pas donné jusqu’ici de détails sur son engagement dans cette initiative mais des sources gouvernementales à Berlin ont révélé que les deux entreprises associées ont consenti un investissement total de 800 millions d’euros.

 

Toujours au cours de la conférence de presse tenue conjointement avec Mme Merkel, Jiabao a précisé que « la Chine poursuivra sa politique de rapprochement économique et continue à avoir confiance en l’Europe, malgré la crise financière qui l’a frappée » ; il faut souligner que ces paroles du premier ministre chinois constituent « un signal important de confiance en l’euro de la part de la Chine ». Pour ce qui concerne l’économie du géant asiatique, Jiabao a dit bien clairement que le gouvernement chinois « maintiendra une continuité dans sa politique et mettra en acte une politique fiscale active et une politique monétaire permissive à bon escient ». Sur la crise des dettes publiques en Europe, Jiabao semble pourtant trop optimiste, en rappelant que la Chine « a toujours tendu la main » dans les moments difficiles et s’est déclaré « convaincu qu’avec un dur labeur en commun au sein de la communauté internationale, l’Europe surmontera certainement ses difficultés ». Jiabao a ensuite répété sa satisfaction de voir l’Allemagne intercéder pour la Chine au sein de l’UE et reconnaître la valeur de l’économie de marché en Chine, se félicitant, par la même occasion, que l’Allemagne, moteur de l’économie européenne, joue un rôle actif dans le renforcement des relations entre la Chine et l’UE.

 

Andrea PERRONE ( a.perrone@rinascita.eu ).

(texte paru dans « Rinascita », Rome, 17 juillet 2010 ; http://www.rinascita.eu/ ).   

 

mercredi, 04 août 2010

Sarközy ou la trahison du gaullisme

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Bernard TOMASCHITZ :

 

Sarközy ou la trahison du gaullisme

 

En France, la résistance au sarközisme s’organise car le Président a mené le pays à l’impasse

 

La France vit déjà à l’ombre des présidentielles de 2012. En juin de cette année, l’ancien chef du gouvernement, Dominique de Villepin, un adversaire de longue date du Président Nicolas Sarközy, a formé son propre parti, « République solidaire ». De Villepin, dit-on, cultive depuis longtemps l’ambition d’accéder à la magistrature suprême. Par conséquent, il critique la politique de Sarközy, notamment l’important déficit budgétaire, qui livre la France « aux bonnes grâces de ses créanciers », de même que le retour dans le giron de l’OTAN et de ses structures de commandement, ce qui met en péril l’indépendance de la nation.

 

Même si Villepin attend encore pour annoncer sa candidature, la lutte pour le pouvoir bat déjà son plein dans le camp gaulliste. Finalement, les deux hommes se perçoivent comme les  héritiers du fondateur de la 5ème République, même si, depuis l’entrée en fonction de Sarközy il y a trois ans, le gaullisme n’est plus rien d’autre que du folklore politique. Il y a belle lurette que la politique étrangère de la « Grande Nation » est déterminée par le sarközisme : elle se manifeste de la manière la plus patente dans le rapprochement entre la France, d’une part, et les Etats-Unis et l’OTAN, d’autre part. Dès l’été 2007, à peine quelques semaines après son entrée à l’Elysée, Sarközy annonçait : « L’alliance atlantique est notre alliance : nous l’avons fondée, nous sommes aujourd’hui l’un de ses principaux bailleurs de fonds ». L’enthousiasme que manifeste Sarközy pour le « partenariat transatlantique » va si loin que les conflits d’intérêt entre la France et les Etats-Unis, comme par exemple la résistance de Paris à l’attaque contre l’Irak en 2003, sont complètement mis entre parenthèses au nom de l’harmonie nouvelle. En mars 2009, Sarközy défendait les opérations des Etats-Unis et de l’OTAN contre la Yougoslavie et l’Afghanistan : « Non, l’Alliance atlantique ne pratique pas le ‘choc des civilisations ‘ ; elle a défendu les Musulmans de Bosnie et du Kosovo contre les agressions de Milosevic et elle défend le peuple afghan contre tout retour des talibans et d’Al Qaeda ». L’ancien Président américain, George W. Bush, n’aurait pas mieux défendu la politique hégémoniste des Etats-Unis.

 

Par la politique pro-américaine de son Président, la France court le risque de perdre toutes ses marges de manœuvre en politique étrangère et sur le plan de la défense. Après l’ère de la décolonisation dans les années 60, Paris s’est toujours efforcé de défendre ses intérêts en Afrique, par la force des armes s’il le fallait, afin d’apporter son soutien à ses favoris. Le meilleur exemple reste le Tchad, où la France a réussi à atteler ses « partenaires européens » sous un prétexte humanitaire pour appuyer le potentat du lieu, Idriss Deby. Aujourd’hui, des appels viennent de Washington, demandant aux Français de s’engager davantage en Afghanistan, pays où, selon Sarközy, « le peuple afghan doit être défendu contre le retour des talibans et d’Al Qaeda ». Paris doit dès lors s’exécuter et envoyer plus de troupes dans l’Hindou Kouch, troupes qui y seront clouées et ne pourront donc plus servir à défendre la « Françafrique », la zone d’influence française sur le Continent Noir. Les Etats-Unis seuls profiteront de cette situation car, dans la concurrence qui oppose aujourd’hui les puissances pour le contrôle des richesses minières africaines, ils se débarrassent ainsi subrepticement de leurs derniers concurrents européens dignes d’être pris au sérieux.

 

Renoncer aux projets politiques gaulliens  –qui entendaient former un contre-pôle européen solide face aux superpuissances américaine et soviétique, tout en réclamant l’instauration de rapports particuliers avec Moscou–  signifie aussi un fameux recul dans le développement d’une Communauté de sécurité et de défense au sein de l’UE. Car sans la France comme puissance motrice, il n’y aura pas, face aux Etats-Unis, d’émancipation européenne sur les plans de la sécurité et de la défense. Cette capitulation va dans le sens des forces les plus influentes qui, au sein des innombrables « think tanks » américains, se cassent la tête pour savoir comment agir pour que l’Europe demeure sur le long terme dans un statut semi-colonial. Le journaliste français Thierry Meyssan émet l’hypothèse que la CIA « a fait de l’un de ses agents le Président de la République française ». D’après Meyssan, les services secrets américains ont programmé en trois étapes « l’annihilation du courant gaulliste » et la montée de Sarközy. « D’abord, la mise hors jeu de la direction du parti gaulliste et la prise de contrôle de son appareil ; ensuite l’élimination du principal rival à droite, puis la nomination d’un candidat gaulliste à la présidence et, finalement, l’élimination de tout challengeur sérieux à gauche » : tel aurait été le scénario, selon Meyssan.

 

Entretemps, surtout dans les rangs de la droite, on s’est rendu compte en France que le sarközisme était en contradiction avec les intérêts stratégiques du pays. L’ancien premier ministre Alain Juppé, homme de confiance de Jacques Chirac, le prédécesseur de Sarközy, a critiqué ce dernier en février 2009, juste deux semaines avant que l’Assemblée nationale ne donne son feu vert au retour de la France dans les structures de commandement de l’OTAN ; Juppé écrivait, à ce propos, dans une tribune libre du quotidien Le Monde : «Fondée dans le contexte de l’opposition entre les blocs soviétique et occidental, l’OTAN doit aujourd’hui repenser le but de son existence et de ses missions et réfléchir au lieu où celles-ci s’exercent. La conception que s’en font les Etats-Unis ne correspond pas nécessairement à celle des Européens, surtout les Français ». Il est donc fort possible que Juppé et d’autres hommes politiques influents de la droite française iront soutenir de Villepin lors des prochaines présidentielles.

 

Bernhard TOMASCHITZ.

(article paru dans « zur Zeit », Vienne, n°27/2010 ; http://www.zurzeit.at/ ). 

 

 

mardi, 03 août 2010

Nicosie et Athènes lancent un avertissement à la Turquie

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Nicosie et Athènes lancent un avertissement à la Turquie

 

 

Un navire turc dans les eaux grecques et chypriotes se livre à la prospection en vue de trouver du pétrole

 

La tension est montée entre Nicosie et Ankara, quelques jours avant le 36ième anniversaire de l’invasion turque de Chypre, à cause de la présence d’une navire suspect circulant dans les eaux chypriotes.

 

Le gouvernement de Chypre a annoncé son intention de surveiller les mouvements d’un bateau turc, manifestement destiné à l’exploration, qui circule au large des côtes occidentales de l’île. Le navire, qui se trouvait entre l’île de Kastellorizo, l’île la plus orientale de la Grèce, et la pointe la plus occidentale de Chypre, a été envoyé pour procéder à une prospection des fonds marins, vraisemblablement à la recherche de pétrole.

 

L’annonce qu’un contrôle radar sera effectué pour suivre les mouvements du navire à l’initiative conjointe de la Grèce et de Chypre a été faite quelques jours avant la commémoration de l’intervention militaire turque de juillet 1974, qui s’était déroulée en deux opérations : un débarquement de troupes sur les plages de Kyrenia et le lancement de parachutistes sur les hauteurs entourant Nicosie. On ne sait toujours pas exactement à combien de morts se chiffre le bilan de cette opération : les autorités chypriotes estiment qu’environ 300 hommes de la Garde Nationale chypriote, capturés par l’armée turque après le débarquement ont été froidement massacrés.

 

Le ministre chypriote de la défense nationale, Costas Papacostas, intervenant sur la question du navire turc de prospection repéré par les Grecs et les Chypriotes, a déclaré : « Nous observons sans relâche les activités d’exploration de ce navire turc en coopérant pleinement, dans cette tâche, avec le Grèce ». de son côté, l’ambassadeur grec à Ankara a déposé le 14 juillet 2010 une note diplomatique auprès du ministère turc des affaires étrangères, afin de lancer un avertissement contre toute forme d’exploration, en vue de découvrir éventuellement du pétrole, qui se déroulerait sur la plateforme continentale des eaux de l’Egée sous souveraineté grecque. L’avertissement qu’a lancé à son tour le ministre grec de la défense, Evangelos Venizelos, est tout aussi tranché : celui-ci a précisé que les mouvements du navire seront constamment surveillés.

 

La tension pourrait encore s’aggraver si la Turquie envoie des navires de guerre ou des avions militaires dans le territoire qu’elle occupe illégalement dans le Nord de l’île de Chypre, au début de la troisième semaine de juillet pour célébrer le trente-sixième anniversaire de l’invasion de 1974. La question chypriote constitue l’un des nœuds gordiens (non tranchés) qui empêchent l’adhésion pleine et entière de la Turquie à l’UE. Elle explique pourquoi les négociations et les pourparlers bilatéraux pour faire progresser les prolégomènes de l’adhésion turque traînent et s’enlisent, au moins depuis 2005.

 

Cet enlisement et les dangers qu’il représente pour Ankara ont été confirmés ces jours-ci par Mensur Akgun, directeur de la « boîte à penser » turque « Global Politics – Trend Research Center », qui attribue l’échec turc à se faire accepter par l’UE à une combinaison de facteurs relevant de la politique extérieure et de la politique intérieure, parmi lesquels la question de Chypre. La Grèce, membre de l’Union Européenne, s’oppose de fait, et avec énergie, à l’adhésion turque, tant qu’Ankara refuse de retirer les 35.000 soldats turcs dispersés sur tout le territoire de la « République turque de Chypre du Nord », instance non reconnue et auto-proclamée.

 

(article paru dans « Rinascita », Rome, 17 juillet 2010 ; http://www.rinascita.eu/ ).

lundi, 02 août 2010

L'antagonisme Chine/Etats-Unis sur le continent africain

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Federico DAL CORTIVO:

 

L’antagonisme Chine/Etats-Unis sur le continent africain

 

Avec la création de l’AFRICOM, la thalassocratie américaine veut transformer le Continent noir en une arrière-cour de Washington !

 

Les Etats-Unis, sous « l’Administration Bush », n’ont plus cessé de considérer l’Afrique comme un futur « espace vital », destiné à fournir des matières premières, dont du pétrole, indispensables pour l’économie américaine qui est constamment à la recherche de nouveaux territoires à exploiter sans vergogne, aujourd’hui plus que jamais, vu l’actuelle crise économique et le recul de l’hégémonie américaine sur l’Amérique latine, son arrière-cour traditionnelle. Mais la volonté de Washington d’étendre son influence en Afrique a aussi pour objectif de s’opposer à la pénétration chinoise sur ce continent, qui se montre de plus en plus importante. Beijing entretient des rapports commerciaux étroits et de grande ampleur avec de nombreux pays africains, rapports qui, eux aussi, s’avèrent de plus en plus nécessaire pour une économie chinoise en pleine croissance.

 

Dans le passé, la présence militaire américaine s’était manifestée en Afrique via l’ « US European Command » qui prenait sous son aile tous les pays africains ; ensuite cette compétence fut transférée au « Strike Command », devenu en 1971 le « Readiness Command » et puis, successivement, au « CentCom » et au « Pacific Command ». Il a fallu attendre 2007 pour que le Pentagone annonce la création d’un commandement tout entier consacré à l’Afrique seule.

 

La création de ce nouveau commandement a permis de définir clairement les nouvelles structures militaires qui expriment la volonté bien déterminée de Washington de renforcer considérablement sa présence militaire et de se doter, en Afrique, de capacités de riposte rapide.

 

Placé sous le commandement du Général William E. « Kip » Ward, l’Africom comprend toutes les armes formant traditionnellement les forces armées : l’armée de terre, la marine, l’aviation et les Marines, dont les postes de commandement se situent actuellement en Italie, à Vicenza (US Army Africa Setaf), à Naples (US Navy Africa), et en Allemagne, à Ramstein (US Air Force Africa), à Boeblingen (US Marine Corps Africa) et à Stuttgart (Special Operation Command Africa) ; enfin, à ces postes installés en Italie et en Allemagne, s’ajoute le Camp Lemonier à Djibouti en Afrique orientale, où se trouve également le « Combined Joint Task Force – Horn of Africa ». Le Pentagone examine actuellement la possibilité de mettre à la disposition de l’Africom d’autres forces, afin d’accroître sa vitesse opérationnelle : 1000 Marines aéroportables, capables d’être déployés rapidement sur divers théâtres d’opération. Toujours sous le prétexte de la « lutte contre le terrorisme international », Washington a renforcé ses liens militaires et diplomatiques avec plusieurs Etats africains, en suivant, dans cette optique, trois lignes directrices principales : la diplomatie, la chose militaire et le développement. Ce dernier sert, comme d’habitude, à lier l’Etat en question au modèle économique américain, afin d’un faire un vassal, pompeusement baptisé « allié ».

 

Aux côtés du Général Ward, on trouvera l’ambassadeur Anthony Holmes afin de mieux coordonner les rapports entre pays africains et, par conséquent, de s’assurer une mainmise toujours plus forte sur le Continent noir, considéré dorénavant comme « stratégique ». Tout cela correspond bel et bien à ce que l’on peut lire dans le « Quadrennial Defence Review » de février 2010, qui prévoit une augmentation des dépenses militaires de 2%, avec une somme totale allouée de 708 milliards de dollars pour 2011 (y compris les 160 milliards de dollars prévus pour les guerres d’Irak et d’Afghanistan). Pour 2010, l’Africom pourra s’attendre à recevoir 278 millions de dollars pour les opérations et 263 autres millions de dollars pour la logistique, le développement de nouvelles structures et d’autres moyens divers.

 

La machine de guerre américaine s’apprête aussi à débarquer en force en Afrique, où elle avait déjà, à intervalles réguliers, organisé des manœuvres militaires communes avec le Mali, le Nigéria, le Maroc et le Sénégal.

 

Les raisons géopolitiques, qui président à ce nouveau projet africain des Etats-Unis, doivent être recherchées dans le poids de plus en plus lourd que pèse Beijing en Afrique, grâce à une politique de non ingérence dans les affaires intérieures des pays concernés, à la différence de la pratique américaine qui a toujours préféré contrôler étroitement les « gouvernements amis » et les manipuler à loisir.

 

Après avoir adopté le « socialisme de marché », en tant que version revue et corrigée du communisme, la Chine s’est affirmée avec force sur la scène internationale, mue par l’impératif d’acquérir matières énergétiques en grandes quantités et à bon prix. On se rappellera les bonnes relations qu’entretient Beijing avec certains pays d’Amérique latine, surtout le Venezuela et le Brésil ; ces relations se déroulent de manière paritaire, mode de travail qui ne trouble en aucune façon le cours nouveau qu’a emprunté ce continent sud-américain, comme on peut le constater en observant les accords pris entre certains de ces pays d’Amérique ibérique, d’une part, et la Russie, l’Inde, l’Iran et l’Afrique du Sud, d’autre part.

 

Cependant la partie la plus importante se joue en Afrique où d’immenses richesses minières et pétrolières sont encore disponibles. Le Dragon chinois est présent sur place, avec des investissements dépassant les 20 milliards de dollars pour la réalisation d’infrastructures importantes comme des ponts, des centrales électriques et des routes.

 

Les rapports entre la Chine, d’une part, l’Angola et le Soudan, d’autre part, sont optimaux ; d’autres accords ont été conclu avec l’Algérie et l’Egypte, où 150 entreprises chinoises se sont implantées. En Afrique du Sud, les Chinois ont acquis la « Standard Bank », principale banque de ce pays riche en minerais, dont l’or et le diamant.

 

Au Soudan, la découverte de riches gisements de pétrole a attiré l’attention de la « China Petroleum Company », ce qui fait que 8% du pétrole consommé en Chine vient désormais de ce pays africain. En Algérie, la « China Petroleum & Chemical Corporation » et la « China National Petroleum » ont pris en main la gestion des puits les plus importants. A la liste, on peut ajouter le Nigéria, troisième fournisseur africain de pétrole à la Chine ; ensuite, le Sénégal, la Tchad, la Guinée, qui possèdent aussi  des gisements de pétrole, et le Cameroun, où l’on trouve et du gaz naturel et du pétrole.

 

Aujourd’hui donc, force est de constater que les fronts sur lesquels sont déployées les forces armées des Etats-Unis augmentent en nombre au lieu de diminuer ; dans un tel contexte, la thalassocratie américaine ne peut rien faire d’autre que de mettre la main sur les ressources du « Tiers Monde » (comme il était convenu de l’appeler). Pour y parvenir, Washington doit déployer de plus en plus de troupes, d’avions et de navires aux quatre coins du globe. Ces efforts ne laissent pas indifférents les Américains eux-mêmes car, pour réaliser cette politique d’omniprésence, la Défense engloutit des sommes gigantesques : il suffit d’analyser les chiffres ; entre 2001 et 2011, le bilan du Pentagone a augmenté de 40% et, si nous prenons en compte également les frais engendrés par les guerres, nous arrivons au chiffre de 70%. Nous sommes dont dans un état de guerre permanente, même si cette guerre n’a jamais été déclarée ; en effet, 400.000 hommes de l’armée américaine sont déployés sur les divers théâtres opérationnels de tous les continents. On le voit : de Bush à Obama, il n’y a eu aucun changement.

 

Federico DAL CORTIVO.

(article paru dans « Rinascita », Rome, 13 juillet 2010 ; http://www.rinascita.eu/ ).

 

 

US-Raketen in der Umgabung Chinas stationiert

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US-Raketen in der Umgebung Chinas stationiert

F. William Engdahl / ex: http://info.kopp-verlag.de/

 

Das Pentagon stationiert verstärkt U-Boot-gestützte Marschflugkörper an der Peripherie Chinas – denn die wachsende wirtschaftliche Macht Chinas stellt mittlerweile den Status der bankrotten und industriell maroden USA als einziger Supermacht ernsthaft in Frage. Die Raketen sind Teil des breiter angelegten Versuchs der USA, China in Schranken zu halten. Dem Bemühen wird jedoch kaum Erfolg beschieden sein.

 

 

Ohne großes Aufheben hat die US-Marine in den vergangenen Tagen vier U-Boote der Ohio-Klasse auf den Weg geschickt, wie sie die in der Zeit des Kalten Krieges – damals mit Trident-Atomraketen bestückt – zum Einsatz gekommen waren. Heute sind diese U-Boote mit je 154 Tomahawk-Marschflugkörpern ausgerüstet, die Ziele in einer Entfernung von 1000 Meilen treffen können.

Ende Juni hat die US-Navy die U.S.S. Ohio in die Subic Bay auf den Philippinen entsandt. Gleichzeitig traf die U.S.S. Michigan in der südkoreanischen Hafenstadt Pusan ein, während die U.S.S. Florida auf dem gemeinsamen britisch-amerikanischen Marinestützpunkt Diego Garcia im Indischen Ozean auftauchte. Insgesamt sind zurzeit 462 neue Tomahawks in der Umgebung von China stationiert. »Es gab die Entscheidung, unsere Streitmacht im Pazifik zu verstärken,« so Bonnie Glaser, China-Expertin am Center for Strategic and International Studies in Washington.

Letzten Monat hatte die Navy angekündigt, erstmals würden sämtliche mit Tomahawks bestückten U-Boote gleichzeitig ihre jeweiligen Heimathäfen verlassen. Der Marineeinsatz ist Teil der Pentagon-Strategie, das Schwergewicht der Präsenz vom Atlantik zum Pazifik zu verschieben. Die US-Navy hat etwa 4 Milliarden Dollar aufgewendet, um die U-Boote von den Trident-Raketen auf die Tomahawk-Marschflugkörper umzurüsten und Platz für die jeweils 60 Soldaten der Sondereinheiten zu schaffen, die verdeckt weltweit operieren.

Als eindeutiges Signal an Peking, wer beide Weltmeere beherrscht, laufen zurzeit zwei große gemeinsame Manöver der USA und der Alliierten in der Region, nämlich zunächst das »Rim of the Pacific«-Manöver vor Hawaii, das größte multinationale Marinemanöver dieses Jahres. Zusätzlich hat gerade vor Singapur das CARAT-2010-Manöver begonnen, an dem insgesamt 73 Schiffe aus den USA, Singapur, Bangladesh, Brunei, Kambodscha, Indonesien, Malaysia, den Philippinen und Thailand beteiligt sind.

China nimmt an keinem der beiden Manöver teil. Die Ankunft der Tomahawks »ist Teil einer größeren Anstrengung, unsere Schlagkraft in der Region zu erhöhen«, erklärte ein China-Experte der Washingtoner Denkfabrik CSIS. »Wir signalisieren damit, dass niemand unsere Entschlossenheit unterschätzen sollte, die Machtbalance in der Region aufrecht zu erhalten, was auch viele der Länder dort von uns erwarten.«

 

Presseschau - August 2010 / 1

Presseschau

August 2010 / 1

Einige Links. Bei Interesse anklicken...

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kiosk.jpgVolk ist ein Begriff, der einem überaus verwirrenden Sprachgebrauch unterliegt, aus dem sich folgende Hauptbedeutungen herausheben: Volk als Bevölkerung größerer oder kleinerer Gebiete; Volk als Untertanenschaft eines Staates, aus der sich eine mündige Nation entwickeln kann; Volk („gemeines Volk“) als tragende Unterschicht ohne Rücksicht auf völkische Geschlossenheit (Entartungsform: Pöbel); Volk als eigenständiges, durch Blut, Boden und Geist (besonders Sprache) geeintes Lebewesen, das zugleich fähig ist, ein eigenvölkisches Staatswesen geschichtlich zu verwirklichen. In den mit „Volk“ zusammengesetzten Wörtern taucht dieses in den verschiedenen Bedeutungen auf, die überdies geschichtlich höchst wandelbar waren. Heute gehen wir im letztgenannten Sinne vom Volk als Volkstumsträger und natürlich-geschichtlich eigengearteter Gemeinschaft aus. Auch in den Begriffserläuterungen dieser Schrift wurde dieser Wortsinn soweit in den Vordergrund gerückt, als das ohne Vergewaltigung des Sprachgebrauchs und Verwirrung herkömmlicher Denkgewöhnung möglich war.

(Max Hildebert Boehm: ABC der Volkstumskunde. Der Begriffsschatz der deutschen Volkslehre für jedermann, Potsdam 1936, S. 82)

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Internationaler Gerichtshof bestätigt Unabhängigkeit des Kosovo
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M547f115a292.0.html

Kosovo-Gutachten
Serbien beklagt Verlust „unseres Jerusalems“
Aus serbischer Sicht ist die Unabhängigkeit des Kosovo weiter unrechtmäßig. Nach der IGH-Entscheidung wettern Politik, Presse und Kirche.
http://www.welt.de/politik/ausland/article8592348/Serbien-beklagt-Verlust-unseres-Jerusalems.html

Das Kosovo-Urteil ist Teil neuer Konflikte
Der Internationale Gerichtshof bestätigte die Unabhängigkeit des Kosovo. Wo aber beginnt das Recht auf Eigenstaatlichkeit?
Von Michael Stürmer
http://www.welt.de/debatte/kommentare/article8618245/Das-Kosovo-Urteil-ist-Teil-neuer-Konflikte.html

Taliban-Offensive nahe Kunduz
Herausfordern, hinrichten, herrschen
Aus Kabul berichten Matthias Gebauer und Shoib Najafizada
Die Gewalt im Süden des Bundeswehrstützpunkts Kunduz eskaliert. Taliban haben eine Polizeiwache attackiert, sechs Polizisten enthauptet – als Zeichen der neuen Stärke. Die Region Baghlan droht von den Radikalen überrannt zu werden, die westlichen Truppen schlagen mit Kommandoaktionen zurück.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,707683,00.html


Zoff um Wehrpflicht
Union probt Aufstand gegen Verteidigungsminister
In CDU und CSU formiert sich nach SPIEGEL-Informationen massiver Widerstand gegen Karl-Theodor zu Guttenberg. Führende Unionspolitiker lehnen den Plan des Verteidigungsministers ab, die Bundeswehr zu einer Freiwilligenarmee umzubauen. „Wir sind grundsätzlich für den Erhalt der Wehrpflicht.“
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,708250,00.html

Die deutsche Wirtschaft ist in Hochstimmung
Ifo-Index steigt so stark an wie noch nie seit der Wiedervereinigung – Unternehmen für Zukunft optimistisch
(Na, dann war’s das wohl schon mit der Finanzkrise?)
http://www.welt.de/die-welt/wirtschaft/article8613463/Die-deutsche-Wirtschaft-ist-in-Hochstimmung.html

CDU
Wutwelle aus dem Westen
Schlechte Wahlergebnisse, bröckelnde Machtoptionen, null Begeisterung: Die CDU leidet unter einer beispiellosen Auszehrung. Im Westen wächst die Wut – auch auf Angela Merkel.
http://www.focus.de/politik/deutschland/tid-19251/cdu-wutwelle-aus-dem-westen_aid_533826.html

Jeder 5. Deutsche würde neue Rechtspartei wählen
http://www.focus.de/magazin/kurzfassungen/focus-30-2010-jeder-5-deutsche-wuerde-neue-rechtspartei-waehlen_aid_533766.html

Neue Debatte um das Waffenrecht
Verfassungsbeschwerden von Gegnern und Befürwortern einer Verschärfung
von Christoph Wenzel
http://www.welt.de/die-welt/politik/article8613414/Neue-Debatte-um-das-Waffenrecht.html

Fördervereinigung Legaler Waffenbesitz
http://www.fvlw.de/

Warnung vor manipulierten Webcams
Ausweispflicht im Internet gefordert
(Hinter dieser Forderung nach weniger Anonymität im Internet könnten auch ganz andere Interessen der Überwachung stehen ...)
http://www.rp-online.de/digitale/internet/Ausweispflicht-im-Internet-gefordert_aid_883020.html

Kirsten Heisig: „Ich bin zu der Auffassung gelangt, daß die Furcht vor den kriminellen Großfamilien alle anderen Aspekte bei weitem überwiegt“
http://www.deutschland-kontrovers.net/?p=23204

RICHTERIN KIRSTEN HEISIG (†48)
Ihr bitteres Vermächtnis
„Das Ende der Geduld“: Die Juristin rechnet ab mit der gesetzlosen, kriminellen Parallelwelt
Von 550 jugendlichen Intensivtätern in Berlin leben 214 in Neukölln, 45 Prozent von ihnen hätten arabische, 34 türkische Wurzeln, schreibt Heisig, wobei es insgesamt viermal mehr Türkischstämmige im Kiez gebe. „Die Araber stellen also gemessen an ihrem Bevölkerungsanteil die Mehrheit der Intensivtäter.“ Junge deutsche Kriminelle mit über 30 Straftaten gebe es in Neukölln kaum.
http://www.berlinonline.de/berliner-kurier/print/berlin/312479.html

Tod einer Unbeugsamen – der Fall Kirsten Heisig
Anfang Juli wird die Berliner Jugendrichterin Kirsten Heisig zuerst vermißt gemeldet und dann tot aufgefunden: Erhängt an einem Baum durch eigene Hand lautet die offizielle Version. Die Ermittlungen hatte das LKA, Abteilung 124 übernommen – sie ist zuständig für Delikte am Menschen, bearbeitet aber auch Vermißtensachen.
http://www.deutschland-kontrovers.net/?p=23255

Antifaschistische Pressewächter
Von Felix Krautkrämer
Engagierte Antifaschisten haben es heutzutage nicht leicht: Die Welt ist grausam, brutal, menschenverachtend und ungerecht. Überall herrschen „Rassismus, Geschichtsrevisionismus, Antisemitismus und Sozialchauvinismus“. Zumindest wenn man den Initiatoren der Kampagne „Let’s push things forward“ glauben möchte, die den Verkauf „rechter Zeitungen“ an Kiosken und im Zeitschriftenhandel unterbinden wollen.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M55deb2eebba.0.html

Komplett geheilt
Eine linke Kampagne fordert die „Verbannung“ rechter Zeitungen aus der Öffentlichkeit. Das wirkt nicht eben souverän. Unser Autor ist trotzdem dankbar
http://www.freitag.de/kultur/1029-komplett-geheilt

„Michel Friedman ist die Einladung eines NPD-Vertreters zuzutrauen“: Im Gespräch mit Arne Schimmer (MdL Sachsen)
http://gesamtrechts.wordpress.com/2010/07/20/michel-friedman-ist-die-einladung-eines-npd-vertreters-zuzutrauen-im-gesprach-mit-arne-schimmer-mdl-sachsen/#more-13689

Aussichtsloser Kampf gegen Wikipedia
Die Wählervereinigung „Bürger in Wut“ stößt im Streit um eine kritische Formulierung in dem Online-Lexikon auf unüberwindliche Hindernisse.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5f822fa797e.0.html

Verdacht auf Betrug
Staatsanwalt ermittelt gegen Linke-Chef Klaus Ernst
Der Politiker wird des Betrugs und der Untreue verdächtigt. Die Ermittler prüfen, ob er Reisekosten falsch abgerechnet hat.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article8563727/Staatsanwalt-ermittelt-gegen-Linke-Chef-Klaus-Ernst.html

Joschka Fischers Erinnerungen ...
http://service.gmx.net/de/cgi/g.fcgi/application/navigator?CUSTOMERNO=39290822&t=de2109990765.1280052640.e58c987

Vertriebenenzentrum: Angriffe auf Mitglieder des Stiftungsrates nehmen zu
BERLIN. Der Mannheimer Historiker Peter Steinbach hat scharfe Kritik an den stellvertretenden Mitgliedern des Stiftungsrates des Vertriebenenzentrums, Hartmut Saenger und Arnold Tölg geäußert. Die beiden Mitglieder des Bundes der Vertriebenen (BdV) verträten Thesen, „die vor allem in einer rechten Geschichtsbetrachtung gang und gäbe seien“, sagte Steinbach im Deutschlandradio Kultur.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M59929057e56.0.html

Wolfskinder
Die vergessenen Opfer
Verwaist oder von ihren Familien getrennt, überlebten Tausende Kinder aus dem deutschen Osten nach 1945 wie einsame Wölfe in den Wäldern Litauens. Diese sogenannten „Wolfskinder“ gehören zur „anderen“, verdrängten, abgeschobenen und bagatellisierten Geschichte des Krieges. Ihr Schicksal war über Jahrzehnte in Vergessenheit geraten.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M571a0b81b2c.0.html

Studenten erinnern an 20. Juli
BERLIN. In mehreren deutschen Universitätsstädten haben Studenten in der Nacht zum Dienstag mit Aufklebern an das Attentat auf Adolf Hitler vom 20. Juli 1944 erinnert.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M578e3ec4802.0.html

Täter-T-Hemd
Von Götz Kubitschek
Seit ein paar Wochen kann man in Hattorf/Harz Hemden bestellen, auf die – im Stile der Pop-Arts von Andy Warhol – der Hitler-Attentäter von Stauffenberg aufgedruckt ist. „Konmo“ nennt Jens Gerlach seine Marke, KONservative MOde will er kreieren, mit dem nebenstehenden Motiv ist ihm das gut gelungen.
Stauffenberg – der auch schon für die „Sezession“ warb – ist nun alles andere als eine Friedenstaube, das bewies er unter anderem heute vor 66 Jahren.
http://www.sezession.de/17843/taeter-t-hemd.html#more-17843

Operation Walküre
Von Christian Vollradt
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M51405ca31dd.0.html

JF-Dossier: Der 20. Juli 1944
http://www.jungefreiheit.de/20-Juli-1944.174.0.html

Der Letzte vom 20. Juli
Ewald von Kleist war einer der Verschwörer um Oberst Stauffenberg. Daß er überlebte, wundert ihn noch heute. Eine Begegnung
von Michael Stürmer
http://www.welt.de/die-welt/vermischtes/article8526517/Der-Letzte-vom-20-Juli.html

Kampf um die Deutung
Von Thorsten Hinz
Das Attentat auf Adolf Hitler am 20. Juli 1944 wurde jahrzehntelang als ein Akt der Selbstreinigung und Ehrenrettung gewürdigt, der über die Untaten des Nationalsozialismus hinaus zu nationaler Selbstachtung auffordert und eine moralische und politische Selbstbehauptung Deutschlands ermöglicht. Dieser geschichts- und gesellschaftspolitische Konsens gerät mehr und mehr ins Wanken.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M51247266e6a.0.html

Neue Untersuchung: Linksextreme Musik – Konträr zur rechtsextremen Musik?
http://www.amazon.de/Linksextreme-Musik-Kontr%C3%A4r-zur-rechtsextremen/dp/364032028X/ref=sr_1_1?ie=UTF8&s=books&qid=1279974264&sr=8-1

Deutsche Sprache ausmisten
Der folgende Entschluß der GrünInnen Bayerns, diedeutsche Sprache per gesetzlicher Vorgabe von allen maskulinen, patriarchalischen Worten auf dem Weg zu einem selbst – bestimmten Leben für junge Frauen zu reinigen, erzeugt bei einigen nur Verständnislosigkeit, bei anderen Wut und wieder bei anderen ein fröhliches Hurra auf den Kampf gegen das faschistisch-verbrecherisch-kapitalistisch-repressiv-patriarchalische-Imperialistensystem, in dem wir leben. Urteilen Sie selbst.
http://cdu-politik.de/2010/07/22/deutsche-sprache-ausmisten/#comments

Niederlande
Lebensgeschichte von Anne Frank als Comic
http://www.focus.de/panorama/vermischtes/niederlande-lebensgeschichte-von-anne-frank-als-comic-_aid_528605.html

Zuckererbsen, Tod und Teufel
Das Historische wird wahrhaft historisch: Eine letzte Momentaufnahme der 68er aus Anlaß der Beerdigung von Fritz Teufel
http://www.freitag.de/kultur/1029-seid-zur-heiterkeit-bereit

Beklemmende Gespräche
Die Reportage „Kampf im Klassenzimmer – Deutsche in der Minderheit“ schildert schonungslos die Realität an einer Essener Hauptschule. Die ARD-Verantwortlichen indes haben den Dokumentarfilm ins Nachtprogramm verschoben.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5b2ed457057.0.html

Prügel! Islamismus! Mobbing! Haß auf deutsche Schüler!
Der tägliche Wahnsinn in Essens Horror-Schule
http://www.bild.de/BILD/regional/ruhrgebiet/aktuell/2010/07/21/pruegel-islamismus-mobbing-hass-auf-deutsche-schueler/der-taegliche-wahnsinn-in-essens-horror-schule.html

Anekdote zur umgekehrten Integration
Von Martin Lichtmesz
Die Fernseh-Reportage „Kampf in Klassenzimmer“ anzusehen, war mir beinahe unerträglich...
http://www.sezession.de/17936/anekdote-zur-umgekehrten-integration.html

Doku: Kampf im Klassenzimmer
http://www.deutschland-kontrovers.net/?p=23235#comments

Özkan fordert Medien zu „Kultursensibilität“ auf
Niedersachsens Sozialministerin fordert eine „kultursensible Sprache“ für Beiträge über Integration. Die Journalisten sind empört.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article8598557/Oezkan-fordert-Medien-zu-Kultursensibilitaet-auf.html
http://www.nwzonline.de/Region/Artikel/2391776/Ministerin+will+Medien+Inhalte+vorgeben.html

Wulffs Türken-Ministerin Özkan (CDU) läßt die demokratischen Hüllen fallen. Nach typisch moslemischer, arabischer und türkischer Manier bestimmt der Staat, was in der Zeitung steht. Noch Fragen zur Pressefreiheit, wenn die Mihigrus regieren?
http://fact-fiction.net/?p=4690

Ehefrau wollte Zweitfrau nicht dulden
http://www.nz-online.de/artikel.asp?art=1259465&kat=30

Integration
Schavan lobt türkische „Elite“
Bildungsministerin Schavan sieht große Fortschritte bei der Integration von Ausländern in Deutschland. Vor allem junge Türken würden verstärkt Verantwortung übernehmen. Deren Ehrgeiz und Aufstiegswillen vergleicht sie mit der Nachkriegs­generation.
http://www.focus.de/politik/deutschland/integration-schavan-lobt-tuerkische-elite_aid_533775.html

Als Beispiel nennt Ministerin Schavan Özil, der demnächst bei Real Madrid auf der Ersatzbank sitzt, und ausgerechnet die Zensur-Özkan – siehe gestern!!! Es kann keiner mehr erzählen, daß dies keine Zufälle sind! http://fact-fiction.net/?p=4693

Stadt der Vielfalt –  Das Entstehen des neuen Berlin durch Migration
(Das Buch kann man in dem Link als pdf-Version herunterladen)
http://www.berlin.de/lb/intmig/publikationen/minderheiten/index.html

Bad Soden
Schwestern wurden entführt
Streit unter zwei Familienclans
http://www.fnp.de/fnp/region/lokales/schwestern-wurden-entfuehrt_rmn01.c.7966318.de.html

Frankfurt
Tramfahrerin angegriffen
http://www.fnp.de/fnp/region/lokales/tramfahrerin-angegriffen_rmn01.c.7966186.de.html

CDU stellt Stadtkewitz Ultimatum
BERLIN. Die CDU-Fraktion im Berliner Abgeordnetenhaus hat ihrem Mitglied René Stadtkewitz ein Ultimatum gestellt, sich von dem niederländischen Islamkritiker Gert Wilders zu distanzieren.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5bc2035f37b.0.html

Streit um Einladung
Stadtkewitz will Wilders-Einladung nicht zurücknehmen
René Stadtkewitz wirft dem CDU-Fraktionschef Frank Henkel Ignoranz vor. Der hatte Stadtkewitz zuvor mit einem Rauswurf gedroht, weil dieser den Rechtspopulisten Wilders zu einer Debatte über den Islam eingeladen hatte.
http://www.tagesspiegel.de/berlin/landespolitik/stadtkewitz-will-wilders-einladung-nicht-zuruecknehmen/1889772.html;jsessionid=503BED82080C9A0F4F4B5B54ED134897

Gewerkschaft fordert türkische Polizisten in deutschen Städten
DÜSSELDORF. In Problemvierteln deutscher Großstädte sollen künftig türkische Polizisten gemeinsam mit deutschen Beamten Streife gehen. Dies hat die Deutsche Polizeigewerkschaft vor dem Hintergrund „vermehrter Medienmeldungen“ über jugendliche Täter mit Zuwanderungshintergrund gefordert.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5c117bc3e82.0.html

Sieben Festnahmen
Türkische Fans wüten beim Test in Mönchengladbach
Beim Testspiel der Erzrivalen Galatasaray und Fenerbahce Istanbul in Mönchengladbach mußte die Polizei zum Großeinsatz ausrücken.
http://www.welt.de/sport/fussball/article8577521/Tuerkische-Fans-wueten-beim-Test-in-Moenchengladbach.html

Versuchte Vergewaltigung in Hannover
Wieder war es in einem Schwimmbad, und wieder war der Täter ein „Südländer“. Mehr sagt uns die „Hannoversche Allgemeine“ nicht, und mehr dürfen auch die Leser nicht sagen, denn die Kommentarfunktion des Beitrages ist deaktiviert. Pool-Partys gibt es zukünftig nicht mehr. Auch das ist der Bereicherung geschuldet.
http://www.pi-news.net/2010/07/versuchte-vergewaltigung-in-hannover/#more-147740

„Grapscher“ von Rheindahlen ist erst zwölf Jahre alt
http://www.wz-newsline.de/?redid=887803

Gegen elfjährige Dealer ist die Polizei machtlos
In Berlin werden vorzugsweise Minderjährige eingesetzt, um harte Drogen an den Mann zu bringen. Ein System der Ausnutzung.
http://www.welt.de/vermischtes/weltgeschehen/article8542718/Gegen-elfjaehrige-Dealer-ist-die-Polizei-machtlos.html

Berlin
Polizei schnappt erneut Kinderdealer
Schon wieder ist ein Jugendlicher in Berlin beim Handel mit Drogen erwischt worden. Die Polizei schnappte den 13jährigen beim Verkauf einer Szenekugel. Die Forderungen nach geschlossenen Heimen für Dealer im Teenager-Alter werden immer lauter.
http://www.spiegel.de/panorama/justiz/0,1518,707515,00.html

Berlin erwägt geschlossene Heime für Kinder-Dealer
Was tun mit elfjährigen Drogendealern? Weil es immer mehr junge Täter gibt, erwägt Berlin nun die Unterbringung in geschlossenen Heimen.
http://www.welt.de/vermischtes/weltgeschehen/article8556738/Berlin-erwaegt-geschlossene-Heime-fuer-Kinder-Dealer.html

Berlin
50 Personen greifen Polizeibeamte an
In Steglitz-Zehlendorf haben zwei Polizisten Prellungen und Schürfwunden erlitten, als sie von etwa 50 Personen attackiert wurden. Die Beamten waren zuvor einem Mann zu Hilfe geeilt, der von drei Angreifern zusammengeschlagen wurde.
http://www.spiegel.de/panorama/justiz/0,1518,707107,00.html

Kripo ermittelt
Polizei erneut von Pöbel-Mob attackiert
Bei einer Festnahme in Steglitz wurden Polizisten von einer Gruppe aus 30 Personen umringt.
http://www.bz-berlin.de/bezirk/steglitz/polizei-erneut-von-poebel-mob-attackiert-article925779.html

Prozesse um brutale Attacken auf Polizisten
Ein Zivilbeamter wurde niedergestochen, der andere getreten und geschlagen. Die Täter sind 18- und 19jährige. Am Montag begannen die Prozesse, eine Anklage lautet auf versuchten Mord.
http://www.tagesspiegel.de/berlin/polizei-justiz/prozesse-um-brutale-attacken-auf-polizisten/1886898.html

Von Offenbach aus im großen Stil Iraker geschleust
Offenbach – Die Bundespolizei hat einen von Offenbach aus agierenden internationalen Schleuserring zerschlagen. Die Täter sollen sich darauf spezialisiert haben, Iraker über Deutschland nach Skandinavien zu bringen. In Offenbach und Frankfurt wurden vier Männer festgenommen. Von Ralf Enders
http://www.op-online.de/nachrichten/frankfurt-rhein-main/offenbach-grossen-stil-iraker-geschleust-851211.html

Zuwanderung
FDP fordert Erleichterung für ausländische Fachkräfte
Das deutsche Zuwanderungsgesetz enthält nach Auffassung von FDP-Generalsekretär Christian Lindner zu viele Hürden für qualifizierte Zuwanderer aus Nicht-EU-Ländern.
http://www.welt.de/die-welt/politik/article8541690/FDP-fordert-Erleichterung-fuer-auslaendische-Fachkraefte.html

Hasenjagd auf Polizei in Grenoble
Die seit Freitag andauernden schweren Krawalle in der französischen Stadt Grenoble dauern immer noch an. Ein Sprecher der Polizei umschreibt die Situation mit einer Jagdszene: „Es läuft schlecht. Meine Kollegen nehmen es schlecht auf. Man schießt auf uns wie auf Kaninchen. Und heute nacht? Wie wird es heute nacht für uns ausgehen? … Wir rechnen mit dem Schlimmsten.“
http://www.pi-news.net/2010/07/hasenjagd-auf-polizei-in-grenoble/#more-147042

Nach Todesschüssen der Polizei
Schwere Krawalle erschüttern Grenoble
http://www.tagesschau.de/ausland/ausschreitungengrenoble100.html

Neue Unruhen halten Frankreich in Atem:
In Grenoble schießen Jugendliche auf Polizei
Ausschreitungen nach Tötung eines Casino-Räubers
http://www.news.at/articles/1029/15/273520/neue-unruhen-frankreich-atem-in-grenoble-jugendliche-polizei

Reaktionen auf Volksentscheid
Begeistert, beflügelt, bedröppelt
Konservative Bildungspolitiker jubeln, grüne Reformer im Saarland und in NRW fühlen sich auf dem richtigen Weg, Berlins Bildungssenator trauert. Die Reaktionen auf den Hamburger Volksentscheid sind so unterschiedlich wie die Schulsysteme in Deutschland.
http://www.spiegel.de/schulspiegel/wissen/0,1518,707290,00.html

Bildungspolitische Profillosigkeit rächt sich
Erfolgreiche bürgerliche Revolte in Hamburg gegen vereinheitlichte Schule – Die CDU ist der große Verlierer
http://91.204.34.222/2008/index.php?option=com_content&task=view&id=100059753&Itemid=1

Bildungspolitik: Chef des Lehrerverbands wirft CDU Profillosigkeit vor
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5ddb8214d05.0.html

Elternrebellen blamieren Senat
Hamburg macht Schule
Von Birger Menke und Ole Reißmann
Es war ein historischer Sonntag für Hamburg, und Ole von Beusts Rückzug hat nur zum kleineren Teil damit zu tun. Wichtiger noch ist: Per Volksentscheid haben die Bürger das Primarschul-Projekt des schwarz-grünen Senats gekippt. Ihr Triumph wird bundesweit Folgen für die Bildungspolitik haben.
http://www.spiegel.de/schulspiegel/wissen/0,1518,707177,00.html


Lexikon der Dummheit
Doof wie Bohnenstroh
Von Philipp Maußhardt
Für Klugheit ist das Arsenal der Redewendungen überschaubar, für Dummheit gibt es umso mehr. Eine Forscherin hat gesammelt, wie clever und einfallsreich wir Sprachbilder erfinden. Das Hochschulmagazin „duz“ resümiert, wer oder was, neben dem Esel und dem Stroh, noch für Blödheit herhalten muß.
http://www.spiegel.de/unispiegel/studium/0,1518,703405,00.html

OHL – seit Jahren eine Ausnahmeband der Deutschpunkszene, die wie kaum eine andere die Gemüter polarisiert. Mit den kompromißlosen und aggressiven Texten von Sänger und Mastermind DEUTSCHER W. kämpft die Band gegen politische Extreme von rechts wie links, gegen religiöse Bevormundung und Eingrenzung der individuellen Freiheit. Darüber wird oft vergessen, daß OHL auch musikalisch einzigartig und unverkennbar sind. Mit „Krieg Der Kulturen“, dem 11. Studioalbum der Band, präsentieren DEUTSCHER W., KALASHNIKOV (Drums), EGON KRENZ (Baß) und STALIN (Gitarre) wieder ein rasantes Sperrfeuer aus treibenden Schlagzeugrhythmen, bollerndem Baß und kantig-rockigen Gitarrenriffs, gekrönt vom typisch aggressiven Gesang. Songs wie „Kein Gottesstaat“, „Der Weg der Wahrheit“ oder „Die Welt steht in Flammen“ werden die zahlreichen OHL-Fans wie eh und je in Begeisterung versetzen. „Krieg der Kulturen“ ist ein streitsüchtiges, unangepaßtes Punkalbum fernab vom gemütlichen Mainstream. 12 Songs, CD-Erstauflage (2.000) im Digipack mit 20-seitigem 4c-Booklet, limitierte Vinylauflage (500) in transparentem Vinyl mit bedruckter 4c-Innenhülle auf Crazy United Records.
http://www.amazon.de/Krieg-Kulturen-Ohl/dp/B002V9L4YE/ref=sr_1_1?ie=UTF8&s=music&qid=1279549786&sr=8-1

Das Desaster von Duisburg
Im Tunnel des Todes
Von Julia Jüttner, Duisburg
Der Horror steht den Ravern von Duisburg ins Gesicht geschrieben. Sie wollten feiern – dann durchlitten sie Todesangst, sahen Menschen sterben. Nach der Massenpanik auf der Love Parade mit mindestens 19 Toten und mehr als 300 Verletzten werden Fragen laut. Viele aus dem Tunnel sind traumatisiert.
http://www.spiegel.de/panorama/0,1518,708355,00.html

Polizisten zu Love-Parade-Unglück
„Da war nur noch Chaos“
Von Jörg Diehl
Polizisten beschreiben erschreckende Szenen bei der Love Parade: Aufgeputschte und aggressive Raver trafen auf überforderte Organisatoren. „Die Stimmung war explosiv, viele schienen berauscht“, sagt ein Beamter – ein anderer glaubt, die Stadt Duisburg habe „allen Sicherheitsbedenken getrotzt“.
http://www.spiegel.de/panorama/0,1518,708349,00.html


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dimanche, 01 août 2010

La proposition Baettig vue de Flandre

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La proposition Baettig, vue de Flandre

 

 

Le 1 janvier 1979, la Suisse se donnait un nouveau canton. Le Jura, à majorité francophone, fut à l’époque détaché du canton de Berne, majoritairement germanophone, après une consultation populaire le 24 septembre 1978. Il ne s’agissait pas seulement d’une question linguistique car les districts francophones protestants ont préféré demeurer bernois. Depuis lors, le Jura suisse n’a plus jamais fait la une de l’actualité internationale car il ne compte que 70.000 habitants, dont la capitale est Delémont (Delsberg en allemand) : c’est insuffisant pour intéresser les journalistes étrangers. Cela préoccupe peut-être les Jurassiens car ils habitent le long de la frontière française et possèdent désormais leur propre canton qui, officiellement, s’appelle « République et Canton du Jura ».

 

L’UDC/SVP n’était pas favorable à la sécession jurassienne dans les années 70 et mena campagne contre les sécessionnistes jurassiens, sans succès. En 2003, le SVP est devenu le plus grand parti de Suisse et l’est resté en 2007, avec 29% des voix. Ce parti se situe « à droite » de l’échiquier politique suisse et ne joue pas vraiment un rôle primordial dans l’épicentre du pouvoir helvétique, même s’il parvient, de temps en temps, à faire mousser le monde politique de la Confédération, notamment par le biais de referenda. Il suffit de songer au récent référendum sur les minarets, suivi à grande échelle par la population suisse.

 

Dans le Jura, l’UDC/SVP n’a pas la tâche facile et n’enregistre par les mêmes succès qu’ailleurs dans la Confédération, pour les raisons évoquées plus haut : l’hostilité du SVP à la sécession jurassienne contre Berne, il y a un peu plus de trente années. Dans le parlement cantonal ne siègent que trois députés UDC sur un total de soixante représentants du peuple, ce qui équivaut à un peu moins de 6%  de l’électorat. Il n’y a que dans le Tessin italophone que l’UDC enregistre encore moins de scores, mais elle y fait front commun avec un parti régionaliste italophone.

 

Invitation

 

Etonnant mais vrai : un député UDC/SVP a pu obtenir un des deux sièges jurassiens au Conseil National en 2007. L’heureux élu est un certain Dominique Baettig, à qui on reproche d’avoir eu un parcours politique dans sa jeunesse qui n’était pas très « politiquement correct ». Etudiant, il aurait été actif dans quelques groupes d’extrême droite mais, au fil des années, l’homme s’est assagi, a obtenu un diplôme de psychiatre, a arrondi les angles de sa pensée et a navigué dans des eaux plus tranquilles.

 

Récemment, toutefois, Baettig a su attirer l’attention de tous les médias suisses en formulant une proposition surprenante. La Suisse, selon lui, devrait pouvoir se donner la possibilité légale d’offrir à une série de régions frontalières la chance de pouvoir rejoindre la Confédération Helvétique. Baettig voit grand et estime pouvoir éveiller un certain intérêt dans le Land allemand de Bade-Wurtemberg, dans les départements français de l’Ain, du Jura et de Savoie, en Alsace, dans les régions de Bolzano, Varese, Aoste et Côme en Italie et dans le Land autrichien du Vorarlberg. L’idée de Baettig ne suscite pas vraiment les sympathies en Suisse. Il a dû écoper des sourires de commisération, des haussements d’épaule et quelques rires sonores.

 

Le Conseil Fédéral, qui constitue le gouvernement de la Suisse, a rejeté sa proposition. Si la Suisse avait accepté le projet, cela aurait constitué « un geste inamical » à l’endroit des Etats voisins, estime le gouvernement. Les Etats voisins considèreraient à juste titre l’acceptation de cette proposition comme une provocation et cela nuirait aux bonnes relations qu’entretient la Confédération avec ses voisins. Les ministres helvétiques ont donc estimé qu’il ne fallait pas retenir la proposition Baettig.

 

Le gouvernement suisse émet une réticence supplémentaire quant à d’éventuelles sécessions dans les pays frontaliers de la Confédération : ces régions voisines devrait justement faire officiellement sécession. Or, en droit international, il n’existe aucun droit général autorisant la sécession,  sauf comme ultima ratio, c’est-à-dire si des circonstances exceptionnelles justifient  de se séparer de l’Etat auquel on appartient. Mais on ne peut évoquer de telles circonstances exceptionnelles pour les habitants de la région de Côme, du Land de Bade-Wurtemberg, de l’Alsace, etc. On ne doit pas s’attendre à ce que le gouvernement suisse considère comme circonstance exceptionnelle justifiant la sécession le fait de devoir vivre dans un pays gouverné par Berlusconi, Sarközy ou Merkel.

 

Des sondages surprenants

 

L’hebdomadaire suisse Weltwoche, qui n’est pas hostile à l’UDC/SVP, a voulu organiser un petit sondage à propos de la proposition Baettig et les résultats de ce sondage sont pour le moins très surprenants ! D’après le magazine suisse alémanique, une majorité de citoyens dans les régions concernées du Bade-Wurtemberg, du Vorarlberg, de la Savoie et des régions de Côme et de Varese aimerait devenir suisse. Chez les Autrichiens et les Italiens, plus de 52% des personnes interrogées souhaiteraient que leur région devienne partie intégrante de la Confédération Helvétique ; chez les Français et les Allemands, dans les régions dont question, l’adhésion à la Suisse suscite l’intérêt de 48% de citoyens. Ce qui les attire le plus est le système fiscal suisse, ce qui n’étonnera personne. Mais il y a aussi la démocratie directe de type helvétique qui séduit les habitants des régions alpines autour de la Suisse. Cependant, les ressortissants français, allemands, autrichiens ou italiens interrogés ne veulent pas sortir de la zone euro et adopter une « monnaie plus petite » ou quitter l’UE. Cela ne va pas dans le sens que souhaiterait Baettig car son parti est résolument hostile à l’UE.

 

On remarquera que les tenants et les adversaires de l’euro sont à ex æquo dans le Bade-Wurtemberg uniquement (45% contre 45%). Nous n’allons donc pas affirmer tout de go qu’un grand remaniement territorial est sur le point de s’effectuer en plein centre de l’Europe alpine. La proposition de Baettig est un « jeu », un jeu certes fort amusant, mais rien de plus. Mais cette proposition a révélé un état d’esprit riche de signification : à peu près la moitié des habitants des régions voisines de la Suisse, tous pays confondus, envisage, le cœur léger,  de quitter l’Etat auquel elle appartient.

 

Cela prouve que la confiance des citoyens voisins de la Suisse dans les gouvernements français, allemand, italien ou autrichien n’est pas vraiment grande.

 

Anton BESENBACHER.

(Article tiré de « ‘t Pallieterke », Anvers, 28 juillet 2010 ; http://www.pallieterke.info/ ).

 

 

Deutschland bald im Rohstoff-Krieg?

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Deutschland bald im Rohstoff-Krieg?

Udo Schulze / ex: http://info.kopp-verlag.de/

 

Hinter den Kulissen der europäischen Alltagspolitik zeichnen Experten in den »Think Tanks« (zu Deutsch etwa: Denkfabriken) von Ministerien und Regierungen ein düsteres Zukunftsbild. Dabei geht es allerdings weder um Umweltkatastrophen noch um die beängstigende Altersentwicklung der Bevölkerung. Was die Polit-Strategen befürchten, ist eine zunehmende Rohstoffknappheit in Europa, der mit eigenen Mitteln kaum begegnet werden kann. Als stärkste Industrienation der EU ist Deutschland von der fatalen Entwicklung besonders betroffen. Müssen wir deswegen bald Kriege um Rohstoffe führen?


 


 

 

 

 

Nach einem Bericht der »Financial Times« benötigen die Staaten der EU tagtäglich 14 Rohstoffe, die im Boden dieser Länder nicht oder nicht ausreichend vorkommen und deswegen eingeführt werden müssen. Deutschland braucht vor allem Gallium, Neodym, Indium und Germanium zur Herstellung von Lasertechnik, zur Produktion von Photovoltaik und Brennstoffzellen. Doch diese Stoffe lagern zum größten Teil in Russland, China und afrikanischen Ländern. Allesamt Staaten, die mit diesen reichen Bodenschätzen nicht nur Geschäfte, sondern auch knallharte Politik machen. Ihr Vorteil: Sie verfügen nicht nur über die begehrten Stoffe, sondern sind auch von geostrategischer Bedeutung. Nach Schätzungen des Bundeswirtschaftsministeriums wird sich die Nachfrage nach den Rohmaterialien innerhalb der nächsten 20 Jahre verdreifachen. Damit, so glauben Experten, könne es schnell zu militärischen Konflikten kommen, da Staaten außerhalb der EU an den knapper werdenden Schätzen ebenfalls teilhaben wollen. Hinzu kommt die relative militärische Schwäche Europas.

Deswegen hat die Bundesregierung inzwischen mit der »Deutschen Rohstoffagentur« in Hannover ein Instrument geschaffen, das Wege zum kostengünstigen Zugriff auf Rohstoffe in aller Welt erarbeiten soll. Hauptansprechpartner in diesem Kampf um die Schätze der Erde sind die Chinesen, die sich ihrer Rolle sehr bewußt sind und bereits Ausfuhrquoten und Ausfuhrzölle für eigene Rohstoffe erhoben haben, um den Aufbau der heimischen Industrie zu sichern. Nach einem Bericht des »Handelsblatt« vom vergangenen Monat droht den Europäern eine Niederlage im Wettrennen um die Stoffe. Während die USA sich ihre Ansprüche in Afghanisatan sicherten und die Chinesen in Afrika tätig würden, hinke Europa hinterher, heißt es. Aus diesem Grund ging Berlin jüngst zum Angriff über und verklagte zusammen mit anderen EU-Staaten China bei der Welthandelsorganisation WTO, damit die Exportbeschränkungen aus dem Reich der Mitte aufhören.

Gleichzeitig ist man auf der Suche nach strategichen Partnern in aller Welt. So verhandelt die EU mit der Afrikanischen Union darüber, freien Zugang zu den Rohstoffen des Kontinents zu bekommen. Im Gegenzug soll es Entwicklungshilfe geben, auch in Form von Aus- und Weiterbildung der Fachkräfte vor Ort. Ob dabei das Engagement der Nehmerländer in den Bereichen Menschenrechte und Anti-Korruption auf der Strecke bleibt, ist abzuwarten. Den deutschen Industrieverbänden jedenfalls reichen die Initiativen der Politik nicht. Sie befürchten für die nahe Zukunft eine erhebliche »Rohstofflücke«, nicht nur bei den Bodenschätzen. Laut »Handelsblatt« erwartet Ulrich Grillo vom Verband der deutschen Industrie demnächst auch eine Versorgungslücke bei Metallschrotten.

Sollte es in Zukunft zu bewaffneten Konflikten um Rohstoffe kommen, wird der Europäischen Union der Preis für ihre momentane Unterstützung der USA im Irak und in Afghanistan präsentiert werden. Während sie zur Sicherung der amerikanischen Ansprüche in den Krieg gezogen ist, reichen ihre militärischen Kräfte kaum aus, um eine weitere Konfrontation durchzustehen. Auf Hilfe durch die USA kann wohl kaum gerechnet werden. Denn wie fasste der CDU-Politiker und ehemalige Staatssekretär im Bundesverteidigungsministerium, Friedbert Pflüger, die Situation in der Zeitschrift »Internationale Politik« kürzlich doch zusammen: »Nationalismus, Kolonialismus und Imperialismus des 19. Jahrhunderts kehren zurück.«

 

samedi, 31 juillet 2010

Die neue geopolitische Bedeutung von Lubmin

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Die neue geopolitische Bedeutung von Lubmin

F. William Engdahl / ex: http://info.kopp-verlag.de/

 

In der Nachkriegsgeschichte der Bundesrepublik verschwinden die deutschen Bundeskanzler zumeist in der Versenkung, sobald sie politische Ziele verfolgen, die zu stark von Washingtons globalen Absichten abweichen. Im Fall von Gerhard Schröder gab es gleich zwei unverzeihliche »Sünden«. Die erste war 2003 sein offener Widerstand gegen die Irak-Invasion. Die zweite, strategisch sehr viel schwerwiegendere, war seine Verhandlung mit Putin über den Bau einer neuen großen, direkt von Russland nach Deutschland führenden Erdgas-Pipeline, die das Hoheitsgebiet des damals feindlich gesinnten Polen umgehen sollte. Heute hat der erste Abschnitt dieser »Nord-Stream«-Gaspipeline das Ostseebad Lubmin in Mecklenburg-Vorpommern erreicht. Lubmin wird damit zu einem geopolitischen Dreh- und Angelpunkt für Europa und Russland.

 

 

 

Tatsächlich verdankte Gerhard Schröder seinen Posten dem stillen, aber nachdrücklichen Rückhalt durch US-Präsident Clinton, der nach Angaben unserer Quellen in der deutschen SPD verlangt hatte, eine rot-grüne Koalition müsse im Fall ihrer Wahl 1999 einen Krieg gegen Serbien unterstützen. Washington wollte ein Ende der Ära Helmut Kohl. Doch 2005 verhielt sich Schröder nach Washingtons Geschmack viel zu »deutsch«, deshalb soll sich die Regierung Bush vordringlich darum bemüht haben, einen möglichen Amtsnachfolger aufzubauen.

Seine letzte Amtshandlung als Bundeskanzler war die Genehmigung der riesigen Gaspipeline Nord Stream, die von der russischen Hafenstadt Vyborg nahe der finnischen Grenze nach Lubmin verläuft. Sofort nach dem Ausscheiden aus dem Amt des Bundeskanzlers wurde Schröder Vorsitzender des Aktionärsausschusses der Nord Stream AG, einem Joint Venture des staatlichen russischen Energiekonzerns Gazprom und den deutschen Unternehmen E.ON Ruhrgas und BASF-Wintershall. Er verstärkte in der Folgezeit auch seine öffentlich geäußerte Kritik an der US-Außenpolitik, beispielsweise beschuldigte er den US-Marionettenstaat Georgien, 2008 den Krieg gegen Südossetien begonnen zu haben.

2006 verglich der polnische Außenminister Radoslaw Sikorski, ein enger Vertrauter Washingtons und bekennender Neokonservativer, das Nord-Stream-Konsortium mit dem 1939 geschlossenen Pakt zwischen den Nazis und der Sowjetunion. Seit dem Zusammenbruch der Sowjetunion ist die Politik Washingtons darauf gerichtet, Polen als Keil zu benutzen, um eine engere wirtschaftliche und politische russisch-deutsche Zusammenarbeit zu verhindern. Das ist auch der Grund für die Entscheidung, in Polen amerikanische Raketenabwehrsysteme und jetzt auch Patriot-Raketen zu stationieren, die gegen Russland gerichtet sind.

Trotz vehementen politischen Widerstands aus Polen und anderen Ländern erreichte Schröders Nord-Stream-Projekt in diesem Monat das erste wichtige Ziel, als der erste der beiden Rohrstränge plangemäß in Lubmin das Festland erreichte. Wenn später in diesem Monat auch der zweite Rohrstrang an Land gezogen wird und die Pipeline 2011 den Betrieb aufnimmt, dann wird sie die größte unterseeisch verlaufende Pipeline der Welt sein, die jährlich 55 Milliarden Kubikmeter Gas quer durch Europa transportiert. Die unterseeische Route verläuft durch die Hoheitsgewässer und Wirtschaftszonen Finnlands, Schwedens, Dänemarks und Deutschlands, sie umgeht das Gebiet Polens und der baltischen Staaten Estland, Lettland und Litauen.

Von der Übernahmestation Lubmin aus wird die OPAL-Anbindungsleitung 470 km durch Mecklenburg-Vorpommern, Brandenburg und Sachsen bis zur tschechischen Grenze verlaufen. Andere westliche Pipelinerouten werden russisches Gas über eine bestehende Pipeline nach Holland, Frankreich und Großbritannien transportieren, was die Energie-Bindungen zwischen der EU und Russland erheblich stärken wird – eine Entwicklung, die Washington ein Dorn im Auge ist. Die französische GDF Suez, ehemals Gaz de France, hat gerade neun Prozent der Anteile an der Nord Stream AG gekauft, der niederländische Gasinfrastrukturkonzern N.V. Nederlands Gasunie besitzt ebenfalls neun Prozent. Das Projekt ist also in der EU gut verankert – eine große geopolitische Leistung der Regierung Putin-Medwedew angesichts starken Widerstands der USA. Nord Stream verfügt zurzeit über zwei langfristige Verträge über die Lieferung von Erdgas an Dänemark, Frankreich, Belgien, die Niederlande und Deutschland.

Die Gazprom verfolgt noch ein zweites großes Pipeline-Projekt, die South Stream, über die Gas von der russischen Schwarzmeerküste unter dem Schwarzen Meer hindurch nach Bulgarien und weiter nach Italien transportiert werden soll. Washington hat auf die EU-Länder und die Türkei erheblichen Druck ausgeübt, eine alternative Gaspipeline, die Nabucco, zu bauen, die Russland umgehen würde. Bisher findet Nabucco in der EU jedoch wenig Unterstützung, es gibt auch nicht genügend Gas, um die Pipeline zu füllen. Aus geopolitischer Sicht würde die Fertigstellung von South Stream die Länder der EU und Russland stärker zusammenschweißen – ein geopolitischer Albtraum für Washington. Seit Ende des Zweiten Weltkriegs war die Politik der USA darauf gerichtet, Westeuropa zu beherrschen, darum wurde zunächst der Kalte Krieg mit der Sowjetunion angefacht und nach 1990 die NATO-Osterweiterung bis an die Grenzen Russlands betrieben. Ein zunehmend unabhängiges Europa, das sich gen Osten statt über den Atlantik orientiert, bedeutet eine empfindliche Niederlage für die fortgesetzte Herrschaft der »einzigen Supermacht« USA. Damit wird das idyllische Seebad Lubmin im Nordosten Deutschlands de facto zu einem wichtigen Dreh- und Angelpunkt des geopolitischen Dramas zwischen Washington und Eurasien – ob sich die Einwohner dessen bewusst sind oder nicht.

 

vendredi, 30 juillet 2010

Obama fianziert Israel-Gegner: Amerikanische Steuergelder für die Gaddafi=Stiftung

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Obama finanziert Israel-Gegner: Amerikanische Steuergelder für die Gaddafi-Stiftung

Udo Ulfkotte / ex: http://info.kopp-verlag.de/

 

Die libysche Gaddafi-Stiftung organisiert derzeit eine libysche Schiffs-»Hilfslieferung« für den Gaza-Streifen. Diese libysche Stiftung wird finanziell unter anderem vom amerikanischen Präsidenten Barack Hussein Obama unterstützt. Der hatte der umstrittenen islamischen Organisation der Diktatoren-Familie 200.000 Dollar überweisen lassen. Und es ist nicht die einzige obskure libysche »Stiftung«, die Präsident Obama seit seinem Wahlsieg mit amerikanischen Steuergeldern gefördert hat.

 

 

 

Die libysche Gaddafi-Stiftung ist auf den ersten Blick eine streng islamische Wohltätigkeitsorganisation. Sie wurde 1997 von Saif Gaddafi, einem Sohn des libyschen Diktators gegründet, und spielt heute bei Verhandlungen mit islamischen Terroristen aus der Sicht westlicher Staaten eine wichtigere Rolle als das libysche Außenministerium. So war es die Gaddafi-Stiftung, die vor zehn Jahren mit den streng islamischen philippinischen Abu-Sayyaf-Terroristen die Freilassung der Göttinger Familie Wallert aus islamischer Geiselhaft verhandelte. Die Bundesregierung soll das Lösegeld damals direkt an die Gaddafi-Stiftung gezahlt haben. Offiziell wird das alles bis heute dementiert.

Wenn es um Gespräche mit islamischen Terroristen oder Terrorunterstützern geht, dann ist die Gaddafi-Stiftung häufig in der Nähe. So auch im letzten Jahr. Da hatten die Libyer aus »humanitären« Gründen die Freilassung des libyschen Lockerbie-Bombers Abdel Baset Megrahi aus einem Gefängnis in Großbritannien vermittelt. Der libysche Terrorist, der bei dem Bombenanschlag auf die PanAm-Maschine im Dezember 1988 mit Plastiksprengstoff 259 Menschen getötet hatte, war angeblich unheilbar an Krebs erkrankt und hatte nur noch wenige Tage zu leben. In Libyen wurde er dann von der Gaddafi-Familie nach seiner Rückkehr wie ein Volksheld gefeiert. Die Libyer hatten den berauschenden Empfang für den Terroristen der Weltöffentlichkeit mit einer angeblichen »beduinischen Volkssitte« erklärt. Wenig später wurde bekannt, dass die entsprechenden Atteste über den angeblich unmittelbar bevorstehenden Tod des libyschen Terroristen von den Libyern gekauft worden waren. Der Terrorist Abdel Baset Megrahi lebt heute fröhlich, und von der Gaddafi-Familie umsorgt, in Libyen. Es war Saif Gaddafi, Gründer der Gaddafi-Stiftung, der sich höchstpersönlich liebreizend um das Wohl des Terroristen kümmerte.

Die umstrittene Gaddafi-Stiftung hat unlängst ein unter moldawischer Flagge fahrendes Schiff gechartert und »Al Amal« getauft. Das arabische Wort bedeutet übersetzt »Hoffnung«. Es sollte eigentlich die von Israel über Gaza verhängte Blockade brechen.

Am 31. Mai hatten israelische Elitesoldaten eine andere Hilfsflotte für Gaza gestoppt und auf dem türkischen Schiff »Mavi Marmara« neun Aktivisten getötet. Nach einem internationalen Proteststurm wurde die Blockade des Gaza-Streifens zwar deutlich gelockert, Israel will aber keinesfalls, dass Waffen in das von der Hamas kontrollierte Gebiet eingeschmuggelt werden können.

 

An Bord der »Al Amal« befinden sich jetzt neben zwölf Besatzungsmitgliedern auch 15 pro-palästinensische Aktivisten – und Reporter des arabischen Senders Al Jazeera. Libyen hatte in der Vergangenheit PLO-Terroristen ausgebildet und ihre Terroranschläge finanziert. Doch das von Libyen organisierte Schiff wird wohl nicht in Gaza in einen Hafen einlaufen. Der Frachter lief nach Angaben der griechischen Küstenwache am Samstag vom griechischen Hafen Lavrion aus und soll nach Gesprächen mit den Israelis nun den ägyptischen Hafen El Arisch im Norden der Sinai-Halbinsel anlaufen. Die Fahrt soll etwa drei Tage dauern. Von Ägypten aus sollen die Hilfsgüter in den nahe gelegenen Gazastreifen gebracht werden.

Das wird dann wohl nicht nur die libysche Gaddafi-Stiftung freuen. Denn hinter dieser steht nicht nur Saif Gaddafi, der Sohn des libyschen Diktators, sondern als Unterstützer und Mäzen eben auch der amerikanische Staatspräsident Barack Hussein Obama. Der hatte der Gaddafi-Stiftung Ende 2009 immerhin 200.000 Dollar überweisen lassen. Und die Gaddafi-Tochter Aischa bekam weitere 200.000 Dollar für ihre Stiftung »Wa Attassimou«. Sie haben von dieser Organisation noch nie etwas gehört? Es ist jene umstrittene Stiftung, die sich wie keine andere Gruppe für die Freilassung von Muntazer al-Zaidi einsetzte. Muntazer al-Zaidi ist ein irakischer Journalist, der international bekannt wurde, als er in einer Pressekonferenz am 14. Dezember 2008 den damaligen amerikanischen Präsidenten George W. Bush bei einer Pressekonferenz mit zwei Schuhen bewarf. Er wurde im Irak inhaftiert. Und die libysche Stiftung hat dann seine Freilassung vermittelt und ihn als Helden der Araber gefeiert.

US-Präsident Barak Hussein Obama hat das alles großzügig mit amerikanischen Steuergeldern honorieren lassen. Neben den 400.000 US-Dollar Steuergeldern für die beiden obskuren libyschen Stiftungen bekam das ölreiche Wüstenland jetzt auch noch 2,1 Millionen US-Dollar Entwicklungshilfe.

Abgeordnete der Republikaner hatten Obama vergeblich daran zu hindern versucht, amerikanische Steuergelder an die berüchtigten Gaddafi-Stiftungen zu überweisen. So hatte der republikanische Kongressabgeordnete Mark Steven Kirk im vergangenen Jahr folgenden Brief an Präsident Obama verfasst und ihn darum gebeten, die umstrittenen libyschen Stiftungen nicht mit amerikanischen Steuergeldern zu finanzieren, vergeblich:


 

President Barack Obama


 

The White House


 

1600 Pennsylvania Ave, NW


 

Washington, D.C.


 

Dear Mr. President:


 

Earlier today, Libyan leader Muammar el-Qaddafi stood before the United Nations General Assembly and called the U.N. Security Council a "Terror Council." Qaddafi went on to suggest the State of Israel was behind the assassination of President John F. Kennedy and that the H1N1 flu might be a military or corporate weapon.

Last month, when Scotland freed Abel Baset Megrahi, the only man convicted in the bombing of Pan Am Flight 103, Qaddafi greeted him with a hero's welcome. As you know, Megrahi was accompanied back to Libya by Qaddafi's son, Saif, who was involved in the negotiations for Megrahi's release.

At the time, you expressed your disappointment over Megrahi's release and called it a mistake. Attorney General Holder said, "There is simply no justification for releasing this convicted terrorist whose actions took the lives of 270 individuals, including 189 Americans."

That is why, as a member of the House Appropriations Subcommittee on State-Foreign Operations, I was disturbed by a congressional notification dated September 15, 2009 (enclosed), informing our Committee of the State Department's intent to provide $200,000 to Saif Qaddafi's foundation and another $200,000 to an organization run by Muammar Qaddafi's daughter, Aisha.

Just weeks after the Qaddafi family celebrated the return of a terrorist responsible for the murders of 189 Americans, the U.S. taxpayer should not be asked to reward them with $400,000. For the sake of the victims' families who have endured so much pain these last few weeks, I ask you to withdraw your Administration's request.


 

Sincerely,

Mark Steven Kirk

Member of Congress

 

jeudi, 29 juillet 2010

Presseschau - Juli 2010/2

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Presseschau

Juli 2010/2

Einige Links. Bei Interesse anklicken...

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Nicht Rassen, sondern Völker sind die Träger der geschichtlichen Entwicklung. Völker oder Ethnien, wie der wissenschaftliche Terminus lautet, sind menschliche „Dauergemeinschaftsformen“ (Willy Hellpach), die sich durch eine gemeinsame Geschichte, Kultur und meist auch Sprache sowie ein aus dem Bewußtsein der gemeinsamen Herkunft und Verwandtschaft resultierendes Zusammengehörigkeitsgefühl auszeichnen. Die einzelnen Faktoren der ethnischen Zugehörigkeit können von Fall zu Fall von unterschiedlichem Gewicht sein; so ist z.B. bei manchen Völkern die Religionszugehörigkeit wichtiger als die Sprache. Die Historiker und Ethnologen betonen vor allem die subjektive Seite der ethnischen Identität, den Glauben an eine gemeinsame Abstammung und das „Wir-Gefühl“. Dagegen ist für die Anthropologie in erster Linie die bevölkerungsbiologische Seite von Völkern als Abstammungs- und Fortpflanzungsgemeinschaften von Belang: Völker zeichnen sich durch einen hohen Grad von Endogamie aus. Das heißt: Menschen heiraten vor allem innerhalb ihres eigenen Volkes und nur selten über die Volks- und Sprachgrenzen hinaus.
Der Prozeß der Umbildung und Neuentstehung ethnischer Gruppen wird Ethnogenese genannt. Die konkreten Ereignisse und Prozesse, die zur Entstehung neuer ethnischer Gruppen führen, sind geschichtlich-politischer Art, wie z.B. durch den freiwilligen Zusammenschluß mehrerer Stämme, durch Abspaltung von einem größeren Volk oder durch Eroberung und Unterwerfung einer anderen Bevölkerung. Allerdings ist die Anthropologie dabei nicht ganz bedeutungslos. Es besteht die Tendenz, daß sich kulturell und anthropologisch nahestehende Völker leichter zu neuen ethnischen Einheiten zusammenschließen als einander fernstehende. Zur Verschmelzung eher fremder Gruppen kommt es im allgemeinen nur im Anschluß an Eroberungen, und zwar meistens ungewollt – die Eroberer schotten sich in der Regel durch Heiratsverbote von den Unterworfenen ab – und nur über längere Zeiträume hinweg. Selbst die striktesten Heiratsgrenzen zwischen Eroberern und Unterworfenen werden schließlich durch die männliche Sexualität unterlaufen.
Einige Historiker und Ethnologen sehen die gemeinsame Abstammung einer Ethnie als nicht real an, als ein nachträgliches kulturelles Konstrukt zur Stabilisierung der ethnischen Identität, und betonen die oft heterogenen Ursprünge von Ethnien. Die Auffassung von Völkern als genealogischen Abstammungsgemeinschaften steht jedoch nicht im Widerspruch zu der Tatsache, daß viele Völker unterschiedliche anthropologische Elemente in sich aufgenommen haben. Die genealogische Einheit wird ja durch die Endogamie innerhalb des Volkes kontinuierlich hergestellt. Wer z.B. heute in Deutschland einen hugenottischen Namen trägt, hat unter seinen Vorfahren nur eine kleine Minderheit von französischen Ahnen, ist also auch biologisch ein Deutscher und kein Franzose.
Außerdem findet die Verschmelzung unterschiedlicher ethnischer Gruppen nicht wahllos statt, sondern geht als Assimilation durch ein ethnisch-kulturelles „organisierendes Zentrum“ (Wilhelm Emil Mühlmann) oder einen „Traditionskern“ (Reinhard Wenskus) vor sich. Die assimilierten Bevölkerungsteile nehmen die ethnische Identität des Traditionskernes an und verschmelzen gleichzeitig mit ihm durch Einheirat. So bedeutet Ethnogenese aus biologischer Sicht die Entstehung einer neuen Fortpflanzungsgemeinschaft durch die Aufhebung alter und die Errichtung neuer Fortplanzungsschranken sowie die daraus resultierende Umgliederung der anthropologischen Struktur einer Bevölkerung. Mit der Einschmelzung Fremder ändern die Völker ihre Gestalt und ihr Wesen – ein Vorgang, den man Ethnomorphose nennt.
(...)
Durch die Endogamie innerhalb eines Volkes und die Heiratsgrenzen gegen andere Völker entstehen neue kennzeichnende Merkmalskombinationen. Zu ihnen trägt auch die gemeinsame ökologische und kulturelle Umwelt bei. Auf genotypischer Ebene ist die Folge, daß die ethnische Zugehörigkeit eines Individuums aufgrund seiner genetischen Merkmale sehr genau bestimmt werden kann. Die sichtbaren Unterschiede auf phänotypischer Ebene werden von den Menschen mehr oder weniger bewußt wahrgenommen; sie sind als Selbst- und Fremdstereotypen Teil ihrer kulturellen Identität. Auf diese Weise hat jedes Volk einen als charakteristisch empfundenen morphologischen Norm- oder Idealtypus sowie eine mehr oder minder große Variationsbreite von nicht mehr unbedingt als typisch, aber auch noch nicht als fremd empfundenen Merkmalskombinationen. Dabei sind die Überschneidungen innerhalb Europas groß. Andere, im eigenen Volk nicht vorkommende Merkmale und Merkmalskombinationen werden als fremdartig wahrgenommen. (...)

(Andreas Vonderach: Anthropologie Europas. Völker, Typen und Gene vom Neandertaler bis zur Gegenwart, Graz 2008, S. 29 ff.)

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EU-Beitrittsverhandlungen
Türkei-Frage beschert Schwarz-Gelb neuen Ärger
Von Ralf Neukirch
Die kriselnde Bundesregierung steht vor ihrem nächsten Konflikt: Die CSU stemmt sich gegen einen möglichen EU-Beitritt der Türkei. Sie will die Debatte jetzt offensiv in die Koalition tragen – entgegen den Plänen von Kanzlerin Merkel.
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,704898,00.html

Fjordman: Wer wird uns vor der NATO schützen?
Das westliche Verteidigungsbündnis NATO war ein Produkt des kalten Krieges. Während es damals ein nützliches Werkzeug gewesen sein mag, hat diese Organisation sich bis jetzt als absolut unfähig erwiesen mit den Wellen der islamischen Aggression fertig zu werden, sowie mit der Invasion der Dritten Welt durch Massenimmigration, die die westliche Welt überflutet. Es ist sehr wahrscheinlich, daß es bald einen konzertierten Vorstoß von Marokko geben wird, um sich die spanisch besetzten Enklaven Ceuta und Melilla zurück zu holen. Wie wird die NATO auf solch eine unverfrorene Attacke auf einen ihrer Mitgliedsstaaten reagieren? Wird sie überhaupt auf irgendeine bedeutungsvolle Art antworten?
http://www.die-gruene-pest.com/showthread.php?t=44868
http://europenews.dk/de/node/33487

Bundeswehr soll 9,3 Milliarden Euro einsparen
Das Verteidigungsministerium plant offenbar massive Kürzungen bei Waffen und Gerät. Nun wurde erstmals die Sparliste bekannt.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article8347558/Bundeswehr-soll-9-3-Milliarden-Euro-einsparen.html

Bundeswehr-Reform
Guttenbergs Schrumpfkur offenbart Strategielosigkeit
Die Sparpläne des Verteidigungsministers belegen das Fehlen einer sicherheitspolitischen Vision, moniert SPD-Verteidigungs-Experte Bartels.
http://www.welt.de/debatte/kommentare/article8355307/Guttenbergs-Schrumpfkur-offenbart-Strategielosigkeit.html

Bundeswehr-Inspekteur will die Infanterie stärken
„Flexibel einsetzbar und durchhaltefähig“ sollen die Kräfte für Landoperationen sein – trotz aller Spardiktate.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article8391438/Bundeswehr-Inspekteur-will-die-Infanterie-staerken.html

Heeres-Inspekteur will trotz Sparens deutlich mehr Kampftruppen
http://de.reuters.com/article/domesticNews/idDEBEE66901G20100710

Soldaten leiden in der Heimat unter Schikanen
Im Auslandseinsatz riskieren Bundeswehrsoldaten ihr Leben. Zu Hause werden sie dafür offenbar oft angepöbelt und Opfer grausamer Scherze.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article8216688/Soldaten-leiden-in-der-Heimat-unter-Schikanen.html


Verbrecherisch ...
EU fordert einheitliches Asylrecht für ganz Europa
Alle Mitgliedsländer der EU sollen die Aufnahme von Asylbewerbern gleich handhaben. Doch die Bundesregierung ist skeptisch.
von S. Bolzen und M. Lutz
Die Brüsseler EU-Kommission plant ein einheitliches Asylrecht für Europa. Es würde die seit der Grundgesetzänderung von 1993 in Deutschland geltenden Verschärfungen erheblich lockern. Wie die „Bild“-Zeitung am Freitag berichtete, sehen die Pläne der EU-Kommission eine Aufhebung der sogenannten Flughafenregelung vor. Auch die Dauer von Asylverfahren solle vereinheitlicht werden. Die EU-Kommission strebt verbindliche Fristen von sechs Monaten mit sechs Monaten Verlängerung in allen Mitgliedstaaten an.
http://www.welt.de/politik/ausland/article8385610/EU-fordert-einheitliches-Asylrecht-fuer-ganz-Europa.html

Brisantes Gutachten
Euro-Rettungsschirm verstößt gegen das Grundgesetz
Laut Studie ist die Öffentlichkeit getäuscht worden: Das Rettungspaket sei anders als behauptet nicht zeitlich befristet.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article8302944/Euro-Rettungsschirm-verstoesst-gegen-das-Grundgesetz.html#reqRSS

Barroso: Umstürze im Süden Europas möglich
Die Führung der Europäischen Union schließt vor dem Hintergrund der Eurokrise offenbar ein Ende der parlamentarischen Demokratien in mehreren südeuropäischen Staaten (Griechenland, Spanien, Potugal) nicht aus. Von der deutschen Presse unbeachtet berichteten englisch- und spanischsprachige Medien unlängst über ein Treffen des Präsidenten der EU-Kommission, José Manuel Barroso, mit Gewerkschaftsführern. Bei der Zusammenkunft am 11. Juni habe der ehemalige portugiesische Ministerpräsident die Gewerkschaftsvertreter davor gewarnt, „daß diese Länder in ihrer demokratischen Gestaltung, wie wir sie derzeit kennen, verschwinden könnten“.
http://www.pi-news.net/2010/07/barroso-umstuerze-im-sueden-europas-moeglich/

Verdienen Frauen gerne weniger?
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5f4dab0f3a1.0.html

Arbeiten, bis der Arzt kommt
Der Burn-out wird zur Volkskrankheit. Woran liegt das? Eine Erkundung in der Arbeitswelt.
http://www.academics.de/wissenschaft/arbeiten_bis_der_arzt_kommt_38662.html?page=0

Energie
Zweiter Tag mit Stromausfall in New York
http://www.zeit.de/news-nt/2010/7/7/iptc-hfk-20100707-66-25468598xml

Stromausfälle in den USA und Kanada:
Dunkle Zeiten in Amerika
http://www.stern.de/politik/ausland/stromausfaelle-in-den-usa-und-kanada-dunkle-zeiten-in-amerika-1580736.html

„Wir müssen aus der Opferecke raus“
ISRAELKRITIK
Wer spricht für die Juden in Deutschland? Wer darf Israel kritisieren? Was löst diese Kritik aus? Ein Streitgespräch
http://www.taz.de/1/archiv/digitaz/artikel/?ressort=sw&dig=2010%2F07%2F03%2Fa0141&cHash=a73d9fd7b1

Jugendrichterin Kirsten Heisig: Der Selbstmord eines Justiz-Stars
Mit ihrem Kampf gegen Jugendkriminalität war die Berliner Richterin Kirsten Heisig bundesweit bekannt geworden, in Kürze sollte ein Buch erscheinen. Nun hat sie Selbstmord begangen. Ein Rückblick. Von Manuela Pfohl
http://www.stern.de/panorama/jugendrichterin-kirsten-heisig-der-selbstmord-eines-justiz-stars-1580061.html

Bericht der „Berliner Abendschau“ (Video) ...
Jugendrichterin Heisig gefunden
Die seit Tagen vermißten Berliner Richterin Kirsten Heisig ist am Samstag von der Polizei tot aufgefunden worden. Ihre Leiche wurde im Tegeler Forst im Norden der Stadt entdeckt. Auf einem angrenzenden Feld war seit Tagen nach Heisig gesucht worden
http://www.rbb-online.de/abendschau/archiv/abendschau_vom_03.html

Tote Richterin
Wie ich Kirsten Heisig erlebte
B.Z.-Reporter Ole Krüger begleitete Kirsten Heisig über zwei Jahre. Ein Nachruf.
http://www.bz-berlin.de/aktuell/berlin/wie-ich-kirsten-heisig-erlebte-article907489.html

Jürgen Elsässer wittert eine Verschwörung ...
Die Richterin und ihr Henker
Zum Tod von Kirsten Heisig. Erinnerungen an den „Selbstmord“ von Tron. Von Jürgen Elsässer
http://juergenelsaesser.wordpress.com/2010/07/05/die-richterin-und-ihr-henker/

Jugendrichterin Heisig soll sich erhängt haben!
Es ist zwar richtig, daß Frauen unberechenbar sind, trotzdem klingt die ganze Story nicht so richtig wahrscheinlich! Die couragierte Judendrichterin Heisig wurde tot aufgefunden. Erhängt an einem Baum? Selbstmord, im Wald? Wir warten auf weitere Meldungen und bleiben am Ball!
http://fact-fiction.net/?p=4555

Richterin Heisig ist tot
Richterin Heisig ist tot: Knapp 500 Meter von dem Ort, an dem ihr Mazda geparkt war, soll sie sich erhängt haben. Die Polizei läßt verlauten, es gebe „keinerlei Anzeichen für ein Fremdverschulden“. Von der Aue redete bereits von einer Selbsttötung, als die Leiche Heisigs noch nicht einmal obduziert war.
http://www.deutschland-kontrovers.net/?p=22979#more-22979
http://www.deutschland-kontrovers.net/?p=22958#more-22958

Polizist wegen Pro-NRW-Tätigkeit strafversetzt
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M530bc4f615e.0.html

Bürgermeister darf nicht zum Widerstand gegen NPD aufrufen
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5d002284199.0.html

Totalitäre Allmachtsphantasien der extremen Linken ...
Not only fun at the „players night“
Immer wieder sieht man an Kiosken extrem rechte Zeitungen wie die „Deutsche Stimme“, „Junge Freiheit“ oder die „Deutsche Nationalzeitung“. Seit dem Dezember 2009 hat sich die Nazi-Zeitschrift ZUERST hinzugesellt und versucht sich als so genanntes „Deutsches Nachrichtenmagazin“. Doch was tun gegen diese braune Propaganda am Zeitschriftenstand?
http://blog.zeit.de/stoerungsmelder/2010/07/05/not-only-fun-at-the-players-night_3833

Linke Meinungsfreiheit: Keine „JF“ an Kiosken
Die extreme Linke gibt einmal mehr zu erkennen, was sie unter „demokratischem Sozialismus“ versteht. Auch wenn es nach Millionen von Toten durch wiederholte sozialistische Beglückungsversuche noch ein gut gehütetes Geheimnis ist: Sozialismus endet immer in Unterdrückung. Man muß daher der Linken dankbar sein, daß sie in diesem Sinne aufklärerisch wirkt.
Unter Demokratie versteht die Linke, daß alle ihrer Meinung zu sein haben. Um sicherstellen, daß dieser beglückende Zustand eintritt, soll das Meinungsspektrum auf DDR-Niveau eingeschränkt werden. Und so beteiligt sich das (ehemalige) Zentralorgan der SED Neues Deutschland an einer „Kampagne“ oder besser Kampfaufruf gegen Kioske, in denen tatsächlich neben linken Kampfblättern auch noch die Junge Freiheit (JF) angeboten wird.
http://www.pi-news.net/2010/07/linke-meinungsfreiheit-keine-jf-an-kiosken/#more-145578

Verwaltungsgericht: Antifa-Verein ist linksextrem
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5bfde6117c9.0.html

Linksextremisten machen Jagd auf Deutschlandflaggen
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5d0fd1183a4.0.html

Streit mit vermeintlich rechtsextremem Nachbarn in der Wetterau
http://www.nh24.de/index.php?option=com_content&view=article&id=34292:streit-mit-vermeintlich-rechtsextremem-nachbarn-in-der-wetterau-&catid=22:allgemein&Itemid=59

Berliner Senat will 8. Mai zum nationalen Gedenktag machen
BERLIN. Der 8. Mai soll nach dem Willen des Berliner Senats nationaler Gedenktag werden. Die rot-rote Berliner Landesregierung beschloß am Montag in einem entsprechenden Antrag, sich mit einer Bundesratsinitiative dafür einzusetzen, daß der Tag der deutschen Kapitulation als nationaler Gedenktag angemessen gewürdigt werde.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5f28cf7dfa1.0.html

Nürnberg bewirbt sich mit Schwurgerichtssaal für Weltkulturerbe
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M51ed11a6fc4.0.html

Attacke um jeden Preis
Blutiger als Stalingrad: Bei Rschew lieferten sich Wehrmacht und Rote Armee monatelang erbitterte Stellungskämpfe. Stalin drängte zur rücksichtslosen Offensive, um die Deutschen einzukesseln. Hitler mußte erstmals einen Rückzug befehligen – dann wurde Rschew auch für einen russischen Kriegshelden zum Fiasko. Von Christian Neef
[Suggestiv in den Einstiegsteil des Artikels eingeflochten ist die Geschichte eines von deutschen Soldaten begangenen Kriegsverbrechens. Immerhin wird nicht unterschlagen, daß die Täter von deutscher Seite dafür mit dem Tode bestraft wurden (auch wenn der „Spiegel“-Schreiberling dieses entscheidende Faktum für komplett nebensächlich hält)!]
http://einestages.spiegel.de/static/topicalbumbackground/11121/attacke_um_jeden_preis.html

Iron Sky
Science-Fiction-Film über NS-Invasion aus dem All geht in die Produktionsphase
http://www.ironsky.net/

Zum Tod von Fritz Teufel
„Wenn es der Wahrhheitsfindung dient ...“
http://www.zweitausendeins.de/writersblog/broeckers/index.cfm?CT=1

Interview vom Januar
Fritz Teufel: „Ich war am anfälligsten für die Liebe“
http://www.tagesspiegel.de/politik/deutschland/ich-war-am-anfaelligsten-fuer-die-liebe/1670424.html

BRAUNBUCH
Kriegs- und Naziverbrecher in der Bundesrepublik und in Westberlin
(DDR-Schmöker)
http://www.braunbuch.de/index.shtml

Das rote Blog
Kein Kommunismus ist auch keine Lösung!
http://www.woschod.de/

J.W. Stalin
Werke und Texte
http://www.stalinwerke.de/

Veritas – Kommunistische Musik
http://www.danile.de/index.shtml

Sozialistische Gedenkstätten
Diese Seite ist dem Gedenken an die Opfer im Kampf für eine bessere Welt
und der Verfolgung von Menschen aus rassistischen Motiven gewidmet.
http://www.sozialistische-gedenkstaetten.de/

Bibliothek deutscher Kämpfer für den Sozialismus
http://www.deutsche-kommunisten.de/

Migranten-Klage
Berliner Türken zeigen Sarrazin an
Thilo Sarrazins Thesen zurm Bildungsniveau von Migranten haben ein juristisches Nachspiel.
In Berlin lebende Türken haben Strafanzeige gegen Bundesbank-Vorstand Thilo Sarrazin (SPD) wegen Volksverhetzung erstattet. Sie werfen dem früheren Berliner Finanzsenator eine „gezielt beleidigende rassistische Äußerung“ vor, die „den Rahmen der Meinungsäußerung verläßt“, teilte eine Anwaltskanzlei mit.
Sarrazin hatte im Juni die Befürchtung geäußert, das schwächere Bildungsniveau vieler Zuwanderer wirke sich negativ auf Deutschland aus. „Wir werden auf natürlichem Wege durchschnittlich dümmer“, sagte der 65jährige. Die Anzeige gegen Sarrazin erstatteten der Vorsitzende der Türkisch- Deutschen Unternehmervereinigung Berlin-Brandenburg und Anwälte.
http://www.bz-berlin.de/aktuell/berlin/berliner-tuerken-zeigen-sarrazin-an-article909619.html

Jean Raspail und die Fahne von Neukölln
http://www.sezession.de/16529/jean-raspail-und-die-fahne-von-neukoelln.html#more-16529


Hamburg
„20-Cent-Killer“ soll Freundin schwer verletzt haben
http://www.spiegel.de/panorama/justiz/0,1518,704677,00.html

Ein Killer für die Ex-Freundin
Türkischer Geschäftsmann wollte die Frau, die ihn nicht heiraten wollte, erschießen lassen
http://www.fnp.de/fnp/region/lokales/ein-killer-fuer-die-exfreundin_rmn01.c.7903553.de.html

Massenschlägerei
Familienclans geraten aneinander – Neuköllner Freibad geräumt
http://www.tagesspiegel.de/berlin/polizei-justiz/familienclans-geraten-aneinander-neukoellner-freibad-geraeumt/1880620.html;jsessionid=2F13F600F4A4A72C0B44AEF5CCD22805

Rheinberg
23jährigen mit Baseballschläger zusammengeschlagen
http://www.rp-online.de/niederrheinnord/rheinberg/nachrichten/rheinberg/23-Jaehrigen-mit-Baseballschlaeger-zusammen-geschlagen_aid_878072.html

POL-H: Zeugenaufruf! Mann mit Schlagring schwer verletzt
Hannover (ots) – Am Sonntag morgen gegen 06:00 Uhr ist es vor einer Disko an der Straße Varrelheidering zu einer körperlichen Auseinandersetzung gekommen, wobei ein 21jähriger schwer verletzt wurde. Die Polizei sucht dringend Zeugen.
http://www.presseportal.de/polizeipresse/pm/66841/1643194/polizeidirektion_hannover

Der Krieg in unseren Städten
Von Judith
Unter Foristen und Blogbetreibern rechter Blogs ist der Bürgerkrieg ein häufiges Thema. Manche glauben, so etwas fände in der BRD nie statt, viele meinen, er rücke näher, einige – zu denen auch ich gehöre – sind der Meinung, er sei längst da. Wenn auch [noch] nicht in allen Gegenden der BRD in gleichem Maße spürbar.
http://www.deutschland-kontrovers.net/?p=22936

Briefchen an Mesut Özil, vor dem Halbfinale geschrieben
http://www.sezession.de/16580/briefchen-an-mesut-oezil-vor-dem-halbfinale-geschrieben.html#more-16580

Finale –
– dazu hat es dann doch nicht gereicht. Aber eine beeindruckende Leistung der deutschen Nationalmannschaft war dieses Turnier unterm Strich trotzdem. Und obwohl zu diesem Thema eigentlich bereits genug Pixel verschossen worden sind: Doch, man kann schon einige Lehren aus der Nationalmannschaft auf die gesellschaftlichen Verhältnisse im Deutschland des 21. Jahrhunderts übertragen.
Von Michael Paulwitz
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M548de66ebf1.0.html

Deutschland kann auch gewinnen ...
Kinoreife Gegenwehr bei Raubüberfall
56jähriger schlägt vier Männer in die Flucht
http://www.newsclick.de/index.jsp/menuid/2048/artid/12584732
http://www.polizeipresse.de/pm/11554
http://www.polizeipresse.de/rss/dst_11554.rss2

Bundesgerichtshof-Urteil
„Konservative“ wollen Gen-Selektion von Embryonen verbieten
Wie weit dürfen Krankheitsprävention und genetische Selektion gehen? Der Bundesgerichtshof hat die umstrittene Präimplantationsdiagnostik für legal erklärt – prominente Unionspolitiker dringen jetzt im SPIEGEL auf ein Testverbot bei Embryonen.
[ANMERKUNG: Eine humane Eugenik ist sinnvoll und lebensdienlich, also im besten Sinne konservativ. Was die Union hier abzieht, ist einfach nur blödsinnig und fehlgeleitet. Prinzipientreue an der komplett falschen Stelle ...]
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,705740,00.html

ARAL/BP-Pest: Am Öl des Golfes sterben Vogel, Pflanze, Fisch - und Pressefreiheit
Kein Wunder, daß die Amerikaner nun verbieten, daß man von den ölverpesteten Tieren oder den laienhaften Aufräumarbeiten Photos oder Videos macht. Hier ein Flug über das Katastrophengebiet, wo Aral/BP und Obama ihre Unfähigkeit seit vielen Wochen eindrucksvoll unter Beweis stellen:
http://ralfschwartz.typepad.com/mc/2010/07/bparal-oelpest.html

Gerold Becker
Ex-Leiter der Odenwaldschule ist tot
Gerold Becker, der langjährige Leiter der Odenwaldschule, ist in der Nacht zu Donnerstag gestorben – kurz bevor ein Wahrheitsforum über den Mißbrauch in den siebziger Jahren zusammentritt. Der Ex-Schuldirektor galt als Hauptbeschuldigter in dem Skandal.
http://www.spiegel.de/panorama/gesellschaft/0,1518,705608,00.html

Villa Bellavista
Neue Bauten nach historischen Vorbildern
http://www.villa-belavista.de/index.php
Entwürfe:
http://www.villa-belavista.de/entwurf.php

Die mazedonische Hauptstadt Skopje wird zu einem nationalen Monument mit neoklassizistischer Architektur und Skulpturen zur eigenen Geschichte umgebaut. Doch auch Kritiker melden sich umgehend zu Wort ...
- Der Identitätsstifter wird zum Spalter
http://derstandard.at/1277337250871/derStandardat-Reportage-Der-Identitaetsstifter-wird-zum-Spalter
- Video: Macedonia Timeless Capital Skopje 2014
http://www.youtube.com/watch?v=iybmt-iLysU&feature=player_embedded
- Critics Lash ‘Dated’ Aesthetics of Skopje 2014
http://www.balkaninsight.com/en/main/analysis/29030/


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mercredi, 28 juillet 2010

Stecken von der NATO gedeckte Drogenkriege hinter der jüngsten Instabilität in Kirgisistan?

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Stecken von der NATO gedeckte Drogenkriege hinter der jüngsten Instabilität in Kirgisistan?

F. William Engdahl / ex: http://info-kopp.verlag.de/

 

Angeblich stehen die jüngsten ethnischen Zusammenstöße in Kirgisistan in Verbindung mit Drogenkriegen zwischen rivalisierenden ethnischen Gruppen. Bei den gewalttätigen Auseinandersetzungen im Süden der ehemals sowjetischen zentralasiatischen Republik Kirgisistan sind vermutlich Tausende ums Leben gekommen.

 

 

 

In der südwestlichen Stadt Osch, der ethnischen Machtbasis des gestürzten kirgisischen Präsidenten und Drogenbosses Kurmanbek Bakijew, war es Ende vergangenen Monats zu Kämpfen zwischen ethnischen usbekischen und kirgisischen Gruppen gekommen. Wenn es dabei tatsächlich um Drogen ging, dann würde dies in das in meinen früheren Beiträgen beschriebene geopolitische Szenario passen, wonach die NATO und Washington versuchen, vermittels des afghanischen Heroinhandels Chaos und Instabilität zu verbreiten. Mit Taliban oder Terrorismus hat das nichts zu tun, sondern vielmehr mit Washingtons geopolitischem Plan, China, Russland und indirekt Westeuropa, besonders Deutschland, unter seine Herrschaft zu unterwerfen.

Die Gewalt, die am 11. Juni in Bakijews Heimatbasis Osch ausbrach, wirkt sich unmittelbar auf das strategische Fergana-Tal aus, der Heimat des Islamic Movement of Uzbekistan (IMU), einer Gruppe, die, wie ich in der Serie Warum Afghanistan darlege, eigentlich nichts weiter ist als eine als islamische Kämpfer verkleidete Drogenbande. Es wird vermutet, dass die CIA und andere westliche Geheimdienste verdeckt die IMU unterstützen, um über dieses Vehikel die NATO-Präsenz in der geopolitisch strategischen Region auszudehnen.

Zahlreichen Berichten zufolge hat die Familie Bakijews, des ehemaligen Präsidenten von Washingtons Gnaden, der 2005 durch die von den USA unterstützte »Tulpen-Revolution« an die Macht gekommen war, den lukrativen Heroinhandel von Afghanistan nach Russland und Westeuropa beherrscht. Als er im Frühjahr dieses Jahres durch einen sehr komplexen Putsch der Opposition gestürzt wurde, hinterließ er ein Machtvakuum im Drogengeschäft, das andere Banden nun anscheinend mit Gewalt ausfüllen wollten.

 

Opium-Geopolitik

Klar ist, dass die Massaker von Osch weitreichende geopolitische Konsequenzen haben werden. Washington fordert eine UN-»Friedenstruppe« für das Land – ganz im Sinne des längerfristigen Plans, die militärische Präsenz der NATO in der Region des Fergana-Tals und in Afghanistan zu rechtfertigen.

Wie aus UN-Berichten hervorgeht, ist die militärische Präsenz der USA seit der US-Invasion in Afghanistan im Jahr 2001 – angeblich mit dem Ziel, Osama bin Landen zu fangen – mit einer beispiellosen Ausweitung der afghanischen Opiumproduktion einhergegangen. Heute stammen 93 Prozent des weltweit gehandelten Heroins aus afghanischem Opium. Als die USA vor neun Jahren in das Land einmarschierten, hatten die Taliban die Opiumproduktion fast völlig ausgerottet. Erst kürzlich hat Botschafter Richard Holbrooke, der amerikanische Sondergesandte für Afghanistan, angekündigt, die USA würden den (völlig erfolglosen, ist man versucht zu sagen) Versuch einstellen, das Opium auszurotten, da dieses, wie er sagte, die kleinen Bauern von den USA »entfremden« würde. Wir mir afghanische Quellen versichern, hat die fortgesetzte Truppenpräsenz der USA und der NATO schon heute die Mehrheit der Menschen in Afghanistan entfremdet.

Tatsächlich besteht die US-Politik im Krieg, sowohl unter dem vor wenigen Tagen entlassenen Stanley McChrystal als auch unter dem neuen US-Befehlshaber General Petraeus aus Counter Insurgency (Aufstandsbekämpfung), COIN, oder wie ich in meinem Aufsatz Warum Afghanistan? Teil II: Washingtons Kriegsstrategie in Zentralasien beschreibe, aus »friedenssichernden Maßnahmen«, d.h. der Strategie, Krieg und Instabilität zu verbreiten, um die verstärkte NATO-Präsenz gegenüber der Welt als »Friedenssicherung« in der Region zu rechtfertigen. Das Pentagon strebt die Vorherrschaft im wichtigen zentralasiatischen Raum an, um auf diesem Weg China, Russland, Zentralasien und den Iran beherrschen zu können. Wie schon bei der CIA und den US-Streitkräften während des Vietnamkriegs Anfang der 1970er Jahre, so wird auch hier der illegale Drogenhandel zum geopolitischen Werkzeug, um Terror und Instabilität zu verbreiten und einen Vorwand für die verstärkte US-Truppenpräsenz zu schaffen, um »die Lage zu stabilisieren«.

Die Invasion des Westens nach Afghanistan im Jahr 2001 hat das Land einerseits zu einer nicht versiegenden Quelle für den weltweiten Drogenhandel und andererseits zum Ausgangspunkt um sich greifender Instabilität gemacht. Momentan erfasst diese den gesamten post-sowjetischen zentralasiatischen Raum, der Putsch in Kirgisistan und das Massaker von Osch waren nur einzelne Szenen eines größeren Dramas. Zu den vorrangigen Zielen des afghanisch-kirgisischen Drogenhandels zählt Russland; nach Berichten gut platzierter asiatischer Quellen wird das Heroin aus Afghanistan und amerikanischem militärischen Schutz über den amerikanischen Luftwaffenstützpunkt Manas in Kirgisistan nach Russland geflogen und geht über Kosovo weiter an westeuropäische Drogenhändler.

Der Chef der Russischen Drogenbekämpfungsbehörde Viktor Iwanow hat kürzlich erklärt: »Die vorliegenden Beweise sprechen eindeutig dafür, dass die frühere kirgisische Führung den Drogenhandel im Lande unter ihrer Kontrolle hatte, was anderen Drogenbaronen ein Dorn im Auge war, die sich um ihren Anteil am Gewinn betrogen fühlten. «

Laut Iwanow sind vermutlich bis zu 500 Drogenlabors in Afghanistan an der Produktion von Drogen beteiligt, die dann nach Russland verschickt werden. Im vergangenen Jahr haben die russischen Behörden den USA eine Liste von »Marken« übergeben, die auf Labors in Afghanistan hindeuteten. »Diese... Labors haben Drogen auf russisches Hoheitsgebiet geliefert«, so Iwanow. Russland ist seit der amerikanischen Besetzung von Kabul ein vornehmliches geopolitisches Ziel des Heroinflusses aus Afghanistan. Nach Angaben der russischen Drogenbekämpfungsbehörde fordert afghanisches Opium Jahr für Jahr das Leben von ca. 30.000 Menschen in Russland. Insgesamt wird die Zahl der Todesopfer durch afghanisches Heroin in den letzten zehn Jahren auf 250.000 bis 300.000 geschätzt.

Antonio Maria Costa, der Direktor des UN-Büros für Drogen- und Verbrechensbekämpfung, bezeichnet die Lage im afghanischen Drogengeschäft als »totalen Sturm, bei dem sich Drogen- und kriminelle Aktivität mit einem Aufstand verbinden. « Der Drogenhandel, der jahrelang auf das Grenzgebiet zwischen Afghanistan und Pakistan beschränkt gewesen war, breitet sich nun über ganz Zentralasien aus. Wie Costa warnt, wäre ohne drastisches Einschreiten ein Großteil Eurasiens mit seinen großen Energiereserven verloren, das Epizentrum der Instabilität verschöbe sich von Afghanistan nach Zentralasien. Genau das ist nun zufällig die Strategie des Pentagon. Die scheinbar konfuse US-Politik dient auch als Deckmantel, unter dem die Entsendung weiterer NATO-Truppen und die Ausweitung des Konflikts gerechtfertigt werden.

Russland schlägt vor, eine Gemeinsame Sicherheits-Organisation in Khorog, der Hauptstadt der Autonomen Provinz Gorno-Badachschan in Tadschikistan, einzurichten, von der aus eine berüchtigte Drogenroute nach Norden verläuft. Bislang haben sich Washington und die NATO zu diesem Vorschlag nicht geäußert.

 

Ahmed Wali Karzai gilt als Boss des afghanischen Heroinhandels

Zurzeit besteht der offizielle Plan der USA darin, die Verantwortung für die Drogenbekämpfungsmaßnahmen der afghanischen Verwaltung zu übertragen, wobei westliche Vertreter inoffiziell zugeben, dass die afghanische Regierung eigentlich völlig funktionsunfähig ist. Der Bruder des afghanischen Präsidenten Hamid Karzai, der Gouverneur der größten Opiumprovinz Helmland, ist laut New York Times der Drogenboss Afghanistans und erhält Geld von der CIA.

Aufgrund der strategischen Lage Afghanistans erlaubt es die militärische Präsenz der USA und der NATO, gleichzeitig Druck auf Russland, China und die wichtigen Ölexporteure Iran, Saudi-Arabien, Irak sowie die Atommacht Pakistan auszuüben. NATO-Militärstützpunkte in Afghanistan können ohne Schwierigkeiten in eine Kampagne gegen den Iran eingebunden werden. Der russische Präsident Medwedew hat soeben die russische »Strategie zur Drogenbekämpfung bis 2020« unterzeichnet, in der die Bildung eines Sicherheitsgürtels um Afghanistan herum gefordert wird, um so den Nachschub von Opiaten aus dem Land zu stoppen. Es bestehen wenig Chancen, dass sich die NATO oder Washington an einer solchen Strategie beteiligen. Ihr Ziel ist dem russischen entgegengesetzt: sie wollen die militärische Dominanz der NATO in ganz Zentralasien. Für Petraeus bedeutet Opium dabei nur eine wichtige strategische Waffe. Deutsche und andere NATO-Soldaten setzen ihr Leben aufs Spiel oder sterben gar für den Schutz dieser Opiumrouten.

 

lundi, 12 juillet 2010

Wallonie: le retour des régionalistes

Philippe_Destatte_2009_750p.jpg« Picard » / «  ‘t Pallieterke » :

Wallonie : le retour des régionalistes

 

« La Communauté Française a dégénéré en une machine de guerre antiflamande ». Non, cette forte parole n’a pas été prononcée par Bart De Wever, chef de file de la NVA et grand vainqueur des élections législatives belges du 13 juin 2010, ou de Bruno Valkeniers, le président du Vlaams Belang, ou encore du Bourgmestre de Lennik Willy de Waele ou par un membre du CD&V démocrate chrétien flamand en phase de délire et qui aurait acquis, pour un bref laps de temps, des réflexes flamingants. Cette forte parole est celle d’un Wallon pur et dur : elle est extraite d’un entretien accordé par Philippe Destatte (photo) à l’hebdomadaire « Le Vif ».

 

Destatte n’est pas le premier venu. Il dirige l’Institut Jules Destrée. Cette institution porte le nom d’un socialiste wallingant qui avait constaté, voici près d’un siècle, « qu’il n’y avait pas de Belges ». Elle a pour objectif de promouvoir l’identité wallonne. Dans les faits, cet institut est la « boîte à penser » des régionalistes wallons. Au cours de ces dix ou quinze dernières années, l’Institut Jules Destrée n’avait plus été sous les feux de la rampe. La publication de l’Encyclopédie du Mouvement Wallon, au début de cette décennie, avait rappelé au public l’existence de l’Institut.

 

En Wallonie, Destatte et ses collaborateurs agaçaient quelque peu le petit monde de la politique. Les termes « régionalisme » et « wallingantisme » étaient devenus des gros mots. Le belgicisme (avec, à la clef, le maintien de la sécurité sociale comme compétence fédérale) avait pris le pas sur le régionalisme. Y compris dans les rangs du plus régionaliste des partis francophones du Royaume de Belgique, le PS. On avait partout mis les wallingants sur une voie de garage.

 

Depuis peu, le vent a tourné. Maintenant que la NVA vient d’obtenir une victoire électorale retentissante et que le PS est redevenu tout-puissant en Wallonie, les régionalistes wallons retrouvent une bonne occasion de revenir à l’avant-plan. Après avoir été traités en parias pendant de si longues années, ils reprennent l’offensive.

 

Ils savent ce qu’ils veulent. A leurs yeux, la Wallonie aura dans les années à venir une chance unique d’obtenir de nouvelles compétences et de mener sa propre politique, en se détachant de Bruxelles.

 

Chez les régionalistes wallons, on a toujours repéré une sorte de rejet de Bruxelles. Ou bien les Bruxellois étaient campés comme les héritiers de ces bourgeois du 19ème siècle qui avaient pompé toutes les énergies de la Wallonie et puis avaient laissé tombé cette région. Ou bien les Bruxellois sont perçus comme une bande de mendigots qui viennent quémander des sous à la Wallonie, contrecarrant de la sorte le développement économique de la région. Les régionalistes wallons actuels veulent rompre le lien entre Bruxelles et la Wallonie. Ce qui signifie la fin de la « Communauté française » (*). Les compétences dévolues à ce niveau administratif-là doivent être reprises et par la région de Bruxelles-Capitale et par la Région wallonne.

 

Destatte est un fervent partisan du démantèlement progressif de la « Communauté française ». Wallingant convaincu, il estime que ce niveau de compétences dans l’architecture institutionnelle belge est une aberration. De surcroît, ajoute Destatte, la « Communauté française » ne respecte pas la frontière linguistique. Elle a donc déchu en un instrument de combat contre les Flamands. Le directeur de l’Institut Jules Destrée, wallon de cœur, est un fervent partisan du maintien de la frontière lingustique telle qu’elle existe aujourd’hui. En défendant ce point de vue politique, il se réfère à la vieille exigence wallonne d’avoir un territoire unilingue francophone. On sait que, dans l’histoire, la demande wallonne de respecter le principe de territorialité a conduit aussi à faire de la Flandre une région unilingue. Destatte estime totalement incongru que certains Francophones veulent modifier la frontière linguistique. Le fait que la « Communauté française » est instrumentalisée pour modifier cette frontière, le fâche encore davantage. Pour Destatte, le croquemitaine n’est pas Bart De Wever mais bien Joëlle Milquet ou Olivier Maingain.

 

On pourrait penser que Destatte est un intellectuel déconnecté des réalités de ce bas monde : rien n’est plus faux. Il est un partisan acharné du transfert d’un maximum de compétences vers les régions, ce qui lui garanti l’oreille de certains milieux syndicalistes wallons.  Le chef des métallos wallons a déjà plaidé pour « une scission d’à peu près tout, sauf la sécurité sociale ». D’autres syndicalistes wallons souscrivent à ce plaidoyer.

 

Il y a aussi des politiciens wallons qui abondent dans ce sens. D’anciens chefs de file viennent de rompre le silence qu’ils s’étaient imposé pendant des années. Nous songeons surtout à Robert Collignon, ancien ministre-président wallon. Dans la plus pure tradition wallingante de respect pour le principe de territorialité, Collignon ne veut rien entendre d’un arrondissement électoral fédéral. Et il va plus loin : il vaudrait mieux, dit-il, régionaliser la fiscalité et même la justice. Refédéraliser certaines compétences relève selon lui de l’enfantillage. A ses yeux, il n’y a plus de politiciens belges, il n’y a plus que des politiciens flamands ou wallons. Lorsque des hommes politiques wallons en arrivent à de telles conclusions, nous ferions bien, nous les Flamands, d’y accorder une oreille attentive.

 

« Picard » / «  ‘t Pallieterke ».

(article paru dans « ‘t Pallieterke », Anvers, 7 juillet 2010).  

 

Note :

(*) Dans le jargon institutionnel belge, la « Communauté française » regroupe un ensemble de compétences régionales, dont l’enseignement, propres à Bruxelles et à la Wallonie. L’architecture institutionnelle belge, connue pour sa complexité, se présente comme suit : il existe un niveau fédéral, trois niveaux régionaux  et trois niveaux communautaires. Le niveau fédéral belge recouvre toutes les compétences qui ne sont pas régionalisées ou communautarisées. Les régions sont la Région flamande, la Région wallonne et la région de Bruxelles-Capitale. Elles ont des limites territoriales bien définies. Les communautés regroupent les citoyens par affinités linguistiques ; elles sont au nombre de trois : la communauté flamande, qui coïncide avec la région flamande et a fusionné avec elle ; la communauté française regroupe les Wallons francophones (à l’exclusion des germanophones vivant dans les cantons de l’Est de la Région wallonne, soit les cantons d’Eupen et de Saint-Vith) ; la communauté germanophone qui exerce ses compétences sur les cantons d’Eupen et de Saint-Vith. La Communauté française exerce des compétences sur les régions de Bruxelles-Capitale  (dix-neuf communes) et sur la Région wallonne, à l’exclusion des cantons germanophones d’Eupen et de Saint-Vith. Les régionalistes wallons estiment que le niveau de pouvoir que constitue la « Communauté française » est inutile et veulent une situation à la flamande où niveaux communautaire et régional ont fusionné. Une telle fusion en Wallonie se ferait à l’exclusion des dix-neuf communes de Bruxelles où, faut-il l’ajouter avec une certaine malice, 35% de la population est d’origine turque ou maghrébine, sans attache aucune avec la Wallonie industrielle ou rurale. In petto, ces régionalistes se demandent sans doute pourquoi les Wallons devraient cofinancer l’enseignement prodigué à ces communautés-là ou toutes les autres initiatives communautaires voire « communautaristes » qui ne sont ni flamandes ni wallonnes ni allemandes.   

dimanche, 11 juillet 2010

Le Traité du Trianon fut une catastrophe pour l'Europe entière!

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Le Traité du Trianon fut une catastrophe pour l’Europe entière!

 

 

Entretien avec Gabor Vona, président du parti “Jobbik” sur les conséquences du Traité du Trianon et sur la situation des minorités hongroises en Europe centrale

 

Q. : Monsieur Vona, il y a 90 ans, les puissances signaient le traité du Trianon. Quelles sont les conséquences de ce Traité sur la Hongrie actuelle ?

 

GV : Laissez-moi d’abord vous expliquer la terminologie de cette question épineuse : d’après moi, tout traité est le suite logique de négociations ; or ce qui s’est passé après la seconde guerre mondiale dans le château du Trianon à Versailles relève du diktat et non de négociations ; les ennemis de la Hongrie ont décidé du sort de notre pays en tablant sur des mensonges, des chiffres falsifiés et de faux rapports. L’Europe centrale, et avec elle le Royaume de Hongrie tout particulièrement, a été morcelée par la faute d’une coalition de superpuissances à courtes vues et par un groupe d’Etats avides, calculateurs et frustrés, que nous connaissons depuis sous le nom de « Petite Entente ».

 

Pour les Hongrois, le Traité du Trianon est synonyme d’une tentative de liquider purement et simplement le peuple hongrois. La perte de régions stratégiquement, culturellement et économiquement importantes et de leurs habitants signifie une perte démographique, culturelle et économique qui se ressent encore aujourd’hui dans notre pays, pour ne rien dire des dommages d’ordres psychologique et spirituel que le Traité du Trianon à infligé à notre conscience collective.

 

Mais les résultats du traité du Trianon n’ont pas été une tragédie que pour les seuls Hongrois : ce fut une tragédie pour l’Europe entière. Parce que le Traité du Trianon et les autres diktats imposés par les vainqueurs dans la région parisienne ont déstabilisé l’Europe centrale et orientale et ont été la cause de conflits non encore résolus dans la région. Tant l’effondrement général de l’ex-Yougoslavie dans la violence que la séparation pacifique de la Tchécoslovaquie en deux entités étatiques prouvent que les assises de ce Traité du Trianon étaient insensées.

 

Q. : La Hongrie a perdu plus des deux tiers de son territoire et plus de trois millions de Hongrois ont été placés sous l’autorité d’Etats voisins. Dans quelle mesure cette tragédie nationale a-t-elle transformé la mentalité des Hongrois ?

 

GV : Immédiatement après la tragédie que fut le Traité du Trianon, la Hongrie est parvenue à se consolider très rapidement pendant l’ère chrétienne-conservatrice de l’Amiral Miklos Horthy. L’ère Horthy a permis de libérer des énergies positives pour le bien de la nation hongroise : en un laps de temps très bref, la Hongrie a réussi à reconstruire ses infrastructures, son industrie, son armée et ses forces de police. Le régime de Horthy jeta les bases d’une économie saine et efficace, soutenue par l’une des monnaies les plus stables d’Europe. Ce régime mit également sur pied un système éducatif solide et apte à soutenir la concurrence. La vie culturelle était florissante. Sous Horthy, la Hongrie avait une élite nationale impressionnante et bien formée, qui poursuivait un objectif : réviser les clauses du diktat injuste du Trianon et qui était prête à défendre les minorité ethniques magyares au-delà des nouvelles frontières de l’Etat hongrois résiduaire en menant une diplomatie offensive et même, s’il le fallait, en faisant appel aux forces armées. L’objectif déclaré, réunifier la nation, a pu être atteint, du moins partiellement. Mais depuis cette époque, nous, Hongrois, n’avons plus d’élite nationale. Pendant les cinq décennies de communisme, nous avions une élite d’obédience internationaliste et, aujourd’hui, nous avons une élite qui croit à l’idéologie de la globalisation. Aucune de ces élites n’a été ou n’est capable ou désireuse de défendre les intérêts nationaux. Il faut ajouter que ces « élites » ont eu la pire influence qui soit sur la mentalité actuelle du peuple hongrois.

 

Q : Récemment, le Parlement hongrois a décidé de faire passer une loi sur la « double citoyenneté » et cela a conduit à des tensions avec la Slovaquie. Comprenez-vous les critiques émises par les Slovaques ?

 

GV : Non. Mais je ne crois pas qu’il s’agit, en ce cas précis, d’une mécompréhension du problème. la Slovaquie, en effet, se comporte comme un adolescent frustré, qui approche de ses vingt ans, développe un complexe d’infériorité et réagit de manière disproportionnée face à une loi qui est entièrement au diapason de ce que demandent le droit des gens, les conventions réglementant les droits de l’homme et les principes du Conseil de l’Europe. Il y a quelques semaines, des élections ont eu lieu en Slovaquie et, comme vous l’aurez appris, la rhétorique anti-hongroise s’y est révélée capable de rapporter le maximum de voix. Ce n’est dès lors pas un miracle qu’aucun parti slovaque n’a pu se soustraire à ce chœur anti-hongrois…

 

Q. : Plus d’un demi million de Hongrois ethniques vivent en Slovaquie où, l’an passé, le Parlement a fait passer la loi dite « de protection de la langue slovaque ». Dans quelle mesure celle loi discrimine-t-elle les Hongrois ? Pouvez-vous nous expliquer quelle est la situation de la minorité hongroise en Slovaquie ?

 

GV : La loi sur la langue slovaque a pour noyau que tous les citoyens, pour toutes les questions administratives, ne peuvent utiliser que la seule langue slovaque ; ensuite toute infraction à cette loi est passible de sanctions sévères, imposées par l’Etat. Comme les Hongrois sont la seule minorité importante en Slovaquie, il est clair que cette loi vise principalement les Hongrois ethniques. Cette loi correspond parfaitement à la rhétorique anti-hongroise récurrente et aux pratiques législatives habituelles du gouvernement slovaque. Pour comprendre l’absurdité de cette loi, il faut savoir que la majorité des Hongrois ethniques (près de 10% de la population) vit dans le sud de la Slovaquie dans une région bien délimitée. Dans cette région, on rencontre très souvent des villes ou des villages entièrement hongrois où tous parlent hongrois, y compris les fonctionnaires de l’hôtel de ville ou de l’administration municipale, de la poste ou de la police. Par cette loi, un Hongrois ethnique est désormais contraint d’utiliser la langue slovaque pour s’adresser à un autre Hongrois ethnique qui, lui, travaille, dans un bureau de poste de village où, plus que probablement, tous les clients de la journée parlent hongrois. Tout cela se passe au 21ième siècle, dans l’Union Européenne, avec l’accord tacite de l’UE…

 

Q. : L’UE garde le silence sur le traitement infligé aux Hongrois ethniques de Slovaquie. Ce comportement est-il objectif ?

 

GV : Parmi les plus importantes demandes formulées au moment où la Hongrie adhérait à l’UE, il y avait celle qui réclamait de celle-ci qu’elle ne tolèrerait pas les discriminations infligées aux Hongrois ethniques. Ensuite, il y avait une demande plus claire encore : l’UE devait accepter la disparition éventuelle de certaines frontières, de façon à ce qu’un peuple puisse, le cas échéant, se réunifier. Nous avons beaucoup entendu parler des « valeurs communes » de l’Europe, lesquelles rejetaient les discriminations et les politiques de deux poids deux mesures, pratiquées sur la base de la race ou de l’ethnie. Maintenant, nous entendons très peu d’échos de ces « valeurs », censées être contraignantes. L’Europe se tait lorsque des Hongrois ethniques sont molestés parce qu’ils parlent leur langue maternelle, lorsque des supporters du club de football de Dunaszerdahely sont attaqués brutalement par la police ou quand une loi discriminante se voit ratifiée par le Parlement slovaque.

 

Q. : Et quelle est la situation des minorités hongroises en Roumanie, en Serbie et en Ukraine ?

 

GV : Dans chacun de ces pays, la situation est différente, relève d’une histoire et d’un contexte différents. Toutefois, entre tous ces pays, un point commun : la volonté du gouvernement en place de contraindre les minorités hongroises, qui vivent sur leur territoire, à s’assimiler.

 

Q. : Jusqu’en 1921, le Burgenland, aujourd’hui autrichien, appartenait à la Hongrie. Pourquoi n’y a-t-il pas de tensions entre l’Autriche et la Hongrie au sujet de ce territoire ? Est-ce dû à la « communauté de destin » partagée par les vaincus de la première guerre mondiale ?

 

GV : Vaincus ? Pour ce qui concerne le Burgenland, l’Autriche appartient plutôt au camp des vainqueurs, puisqu’elle a reçu un territoire auparavant hongrois. Du point de vue hongrois, cela paraît étrange d’avoir perdu un territoire au profit de l’Autriche, après que nous ayons combattu côte à côte pendant une guerre. Je pense que la raison pour laquelle le Burgenland ne constitue pas un objet de tension entre nos deux Etats, c’est que l’Autriche ne considère pas la minorité hongroise comme un danger pour l’unité du peuple et de l’Etat. Malheureusement, l’hostilité aux Hongrois ethniques que l’on perçoit en Slovaquie, en Roumanie, en Serbie et en Ukraine est largement répandue.

 

Q. : Dans l’UE les frontières entre Etats perdent de jour en jour plus d’importance. L’UE ne pourrait-elle pas édulcorer les conséquences du Diktat du Trianon ?

 

GV : Non. La rhétorique de l’UE et de ses partisans ressemble très fort aux professions de foi internationalistes des communistes. Le socialisme, bien qu’axé sur une autre logique utopique, cherche, lui aussi, à annihiler l’Etat national. Si l’UE pouvait constituer une solution, alors les relations entre la Hongrie et ses voisins, également membres de l’UE, devraient sans cesse s’améliorer. Mais nos expériences indiquent exactement le contraire…

 

Q. : Pensez-vous que soient possibles une révision du Diktat du Trianon et une réunification des territoires peuplés de Hongrois dans les Etats limitrophes de la Hongrie actuelle avec celle-ci ?

 

GV : Pour que cela advienne, il faut que la Hongrie se dote d’abord d’une véritable élite nationale, au service des intérêts du peuple. C’est là une condition incontournable pour la renaissance spirituelle de notre pays.

 

(entretien paru dans « zur Zeit », Vienne, n°24/2010 ; propos recueillis par Bernhard Tomaschitz).

CIA-Geheimbericht: Deutsche öffentlichkeit soll für Afghanistan-Krieg manipuliert werden

CIA-Geheimbericht: Deutsche Öffentlichkeit soll für Afghanistan-Krieg manipuliert werden

Udo Schulze

Ex: http://info.kopp-verlag.de/

 

Mit gezielten Maßnahmen in Presse, Funk und Fernsehen will der amerikanische Geheimdienst »CIA« in Deutschland für eine höhere Akzeptanz des Afghanistan-Krieges sorgen. Das geht aus einem geheimen Bericht der »CIA« hervor, der KOPP Online vorliegt. In dem Dossier wird ein Abzug der Bundeswehr aus Afghanistan befürchtet, weil der politische Druck aus der Bevölkerung stetig wachse. Deswegen soll künftig mit der Angst der Deutschen Stimmung gemacht werden.

 

 

 

 

Ein blutiger Sommer in Afghanistan, so die Verfasser der Studie, könnte in Deutschland aus den Krieg passiv ablehnenden Bürgern aktive machen. Diese »offene Feindschaft« gelte es zu verhindern, denn heutige Apathie könne schon morgen zur Opposition führen, die sich durch Demonstrationen, Streiks und Wahlentscheidungen zeige. Bestes Beispiel dafür sei der Vorfall von Kunduz im September vergangenen Jahres, bei dem unter Leitung eines deutschen Offiziers mehrere Dutzend afghanische Zivilisten durch einen Bombenangriff ums Leben gekommen waren. Das habe die Ablehnung des Krieges innerhalb der deutschen Bevölkerung drastisch verstärkt. Deswegen schlagen die Autoren der CIA vor dafür zu sorgen, dass in hiesigen Medien verstärkt Meldungen Verbreitung finden, in denen die angeblich negativen Folgen eines Bundeswehr-Abzugs dargestellt werden. Den Deutschen müsse klargemacht werden, dass in diesem Fall ihre ureigensten Interessen berührt würden, es zu einer Flut afghanischer Drogen in deutschen Städten käme und der Terrorismus zwischen Flensburg und Garmisch überborden würde. Nahezu angewidert stellt die CIA in dem Papier fest, in Deutschland herrsche »eine Allergie gegen bewaffnete Konflikte«.

 

 

So soll frei nach dem Prinzip »Zuckerbrot und Peitsche« die öffentliche Meinung zum Krieg am Hindukusch nicht nur mit Schreckensmeldungen manipuliert werden. Auch der großen Popularität Barack Obamas hierzulande wollen sich die Strategen aus der CIA-Zentrale in Langley zunutze machen. Immerhin genieße seine Außenpolitik in Deutschland zu 90 Prozent Zustimmung, heißt es. Auf dieser Grundlage müsse der Krieg der deutschen Bevölkerung als notwendig vermittelt werden. Zudem haben sich die Schlapphüte aus den USA die deutschen Frauen als Zielgruppe ihrer Propaganda ausgesucht. Da der Gedanke der Emanzipation in der Bundesrepublik weite Verbreitung genieße, sei es unumgänglich, den Krieg nach außen hin zu humanisieren, indem afghanische Frauen in deutschen Medien über ihre durch den Konflikt erworbenen Rechte berichteten. Gleichzeitig sollen die Repressionen, unter denen sie bei den Taliban litten, sowie ihre Angst vor einem erneuten Erstarken dieser Gruppe hervorgehoben werden.

 

Nach Angaben der Deutschen Presse Agentur (DPA) ist am Freitag in der nordafghanischen Stadt Kunduz ein Deutscher bei einem Selbstmordattentat ums Leben gekommen. Der Mann arbeitete für eine private Sicherheitsfirma und befand sich im Gebäude einer Firma, die mit einer staatlichen US-Hilfsorganisation kooperiert. DPA zufolge hatten sechs Attentäter das Haus angegriffen, wobei auch zwei afghanische Zivilisten getötet und weitere 22 verletzt wurden.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

samedi, 10 juillet 2010

Rumänien: Im Namen des Volkes

Rumänien: Im Namen des Volkes

Niki Vogt

Ex: http://info.kopp-verlag.de/

 

Rumänien wird von schweren Unruhen erschüttert. Nachdem das rigorose Sparprogramm auch Rentenkürzungen vorsah, marschierten die empörten Alten zu Tausenden überall auf die Straßen. Das Parlament hatte beschlossen, die ohnehin kargen Renten noch einmal um 15 Prozent zu kürzen, um sich mit drastischen Sparmaßnahmen für einen 20-Milliarden-Euro-Kredit des IWF zu qualifizieren.

 

 

 

 

Gleichzeitig sollten die Gehälter staatlicher Angestellter deutlich gekürzt werden und auch bei Sozialleistungen sollten drakonische Einsparungen dem Land die nötigen Pluspunkte in den Augen der Inspekteure des IWF verleihen.

 

Das höchste Gericht Rumäniens spielte aber nicht mit. Das Gesetz war kaum verabschiedet, da stellte das Verfassungsgericht innerhalb weniger Tage fest, dieses Gesetz sei nicht nur verfassungswidrig, sondern leide auch an einem unheilbaren Mangel: Es gibt kein Rechtsmittel, das dagegen eingelegt werden kann. Die rechtliche Begründung für das Gerichtsurteil soll darin liegen, dass es ein Gesetz in Rumänien gibt, das verbietet, die von den Arbeitnehmern selbst in die Kassen eingezahlten und garantierten Renten zu kürzen. Die Reduzierung der Gehälter öffentlicher Angestellter um 25 Prozent sei allerdings nicht verfassungswidrig, und stehe auch weiterhin zur Debatte.

 

In Rumänien leben etwa 9 Millionen Erwerbstätige, ca. 5,5 Millionen Rentner und ca. 850.000 Arbeitslose. Von den 9,2 Millionen Erwerbstätigen sind rund 1,4 Millionen in staatlich bezahlten Stellen tätig. Sozialhilfe und andere Empfänger sozialer Hilfeleistungen sind hier nicht eingerechnet.

 

Rumänien hat 21,5 Millionen Einwohner. Das heißt, 7,6 Millionen Rumänen erwirtschaften die Einkommen für 13,4 Millionen Mitbürger.

 

 

 

Die Entscheidung des Verfassungsgerichtes ist unanfechtbar.

 

Als Reaktion auf das Gerichtsurteil verlor die rumänische Währung Lei etwa ein Prozent an Wert und notierte mit 4,28 zum Euro und 3,49 Lei zum Dollar.

 

 

 

Der Sprecher der Rumänischen Nationalbank, Eugen Radulescu, nannte das Urteil des Verfassungsgerichtes »desaströs« für Rumänien. Es sende ein sehr, sehr schlechtes Signal aus. In einem Interview mit The Money Channel gab er Befürchtungen Ausdruck, es werde nun noch schwieriger für Rumänien, sich Kredite auf dem Weltfinanzmarkt zu besorgen.

 

Was wirklich dahinter steckt, ist die konkrete Angst, den erhofften 20-Milliarden-Euro-Kredit (24,49 Milliarden Dollar) des IWF nun nicht mehr bekommen zu können. Der Kredit soll nach Ansicht von Insidern hauptsächlich dazu dienen, den staatlichen Angestellten ihren Lohn zu garantieren. Die Wirtschaft Rumäniens war im vergangenen Jahr um 7,1 Prozent geschrumpft, und die Staatsschulden nehmen hier genauso überhand, wie in den anderen südeuropäischen Ländern.

 

 

Um den IWF-Kredit zu erhalten, muss Rumänien sein Haushaltsdefizit auf 6,8 Prozent herunterdrücken, keine leichte Aufgabe.

 

Weder die Weltbank noch das Büro des IWF in Rumänien waren bereit, hierzu eine Stellungsnahme abzugeben.

 

Premierminister Emil Boc kündigte an, alternative Konzepte auszuarbeiten, wie man die Staatsausgaben reduzieren könne und sich für den IWF-Kredit dennoch qualifizieren könne. Allerdings lehnte er es ab mitzuteilen, welche Maßnahmen er denn konkret sehe, um das zu erreichen. Erst wolle er sich mit dem IWF und der Weltbank darüber beraten.

 

Der stellvertretende rumänische Ministerpräsident Bela Marko sieht nun nur noch die Lösung, die Mehrwertsteuern und die Einkommenssteuern zu erhöhen »Meiner Meinung nach gibt es nun keine andere Möglichkeit mehr«, sagte er.

 

Der Leiter der IWF-Vertreter für Rumänien, Jeffrey Franks, äußerte sich ebenfalls recht vage dazu, wie es denn um die Auszahlung des IWF-Kredits nun stehe. Man werde das Urteil des Verfassungsgerichtes bewerten, meinte er. Allerdings wurde das für Montag anberaumte Treffen, in dem die Führung des IWF über die Auszahlung des ersehnten Kredits beschließen sollte, vorerst ausgesetzt.

 

Ein Tiefschlag. Premierminister Emil Boc konnte nur noch hilflos-freundlich und diplomatisch versteckt bettelnd, er hoffe doch, dass Rumänien weiterhin für den IWF-Kredit im Gespräch bleiben könne.

 

Während das Gericht noch tagte, sammelten sich wieder einmal wütende Bürger vor dem Präsidentenpalast, und schrien ihren Ärger über die Sparmaßnahmen hinaus.

 

Plötzlich stürmte aus einer Menge von etwa 600 Demonstranten eine Gruppe auf die umfangreichen Absperrungen zu, und trotz der aufgestellten Ordnungskräfte schafften es einige Protestler um ein Haar, den Präsidentenpalast in Bukarest zu stürmen. Anliegen der protestierenden Rumänen war, einen Gesprächstermin mit Präsident Traian Basescu zu erzwingen. Die Polizei konnte mit knapper Not die bereits errichteten Barrikaden auf dem Platz des 17. Jahrhunderts vor dem Präsidentenplast halten.

 

Wirklich interessant an diesen Vorfällen ist allerdings, dass davon überhaupt nichts in unseren Medien zu erfahren ist – Schweigen im Walde. Eine Recherche im Netz unter deutschen Suchwörtern ergab gerade mal eine Bloggerseite, die davon berichtete, das »Marktorakel«. Ansonsten: Schweigen im Walde.

 

Das ist auch gut verständlich, denn unsere Regierungen haben alle kein Interesse daran, diese Beispiele an Bürgerwut allzu publik zu machen.

 

Griechenland ist mittlerweile wieder in genau derselben Situation wie kurz vor der berühmten Griechenland-Rettung, es kann nur noch kurzfristig und zu über zehn Prozent Zinsen auf dem Weltfinanzmarkt Kredite erhalten. Der einzige Unterschied zu damals ist: Die EZB kauft die riskanten und uneinbringbaren griechischen Staatsschulden auf, und Griechenland hat nun noch 110 Milliarden Euro Schulden mehr, die ihm als Hilfsprogramm zugesichert und teilweise ausbezahlt wurden.

 

Sollten die Griechen, Portugiesen und Spanier sich ein Beispiel an Rumänien nehmen und griechische Gerichte ebenso die Partei des Volkes ergreifen, wird Europa sehr schnell komplett unregierbar.

 

Denn die Regierungen stehen allüberall vor demselben Dilemma: Entweder sie verschulden sich ungebremst weiter, um das System des sozialen Friedenserhalts durch Umverteilen von Unsummen an Geld am Laufen zu halten – was in absehbarer Zeit vor die Wand fahren wird, denn die Finanzmärkte trauen den überschuldeten Staaten nicht mehr und vergeben keine Kredite mehr …

 

Oder sie reißen das Steuer herum und führen drakonische Sparmaßnahmen ein, was unweigerlich den Wohlfahrtsstaat und die gesamten sozialen Netze zerreißt, und daher in Folge die revoltierenden, weil dann wirklich hungrigen Bürger in Marsch auf die Regierungspaläste setzen wird.

 

 

 

Quellen:

 

 

 

http://www.marktorakel.com/index.php?id=4280634288409020976

 

 

 

http://www.alertnet.org/thenews/pictures/BCR04.htm

 

 

 

http://news.yahoo.com/s/ap/20100625/ap_on_bi_ge/eu_romania_protest

 

 

 

http://irishexaminer.com/breakingnews/world/romanian-protesters-try-to-storm-presidential-palace-463015.html

 

 

 

http://www.msnbc.msn.com/id/37919941/ns/world_news-europe/

 

 

 

http://www.zerohedge.com/article/crisis-romania-constitutional-court-votes-pension-cuts-unconstitutional-imf-loan-jeopardy-pr

 

 

 

http://wko.at/statistik/eu/wp-rumaenien.pdf

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le démembrement de la Hongrie - Le Diktat du Trianon et sa révision partielle

 

Erich KÖRNER-LAKATOS :

 

Le démembrement de la Hongrie

 

Le Diktat du Trianon et sa révision partielle

 

Après la défaite de Mohacs en 1526 contre les Turcs, le Traité du Trianon est la seconde grande catastrophe subie par le peuple magyar. Le 4 juin 1920, le ministre plénipotentiaire hongrois Agoston Bénard et l’envoyé Alfred Drasche-Lazar signent, dans les salles du château de plaisance du Trianon les actes du traité fatidique pour la Hongrie. En guise de protestation contre ce Diktat imposé par les vainqueurs, les deux hommes ont signé debout. Car la délégation de Budapest avec, à sa tête, le Comte Albert Apponyi, subit en fait le même sort que les Autrichiens guidés par Karl Renner : tous ses arguments, sans exception, n’ont aucun impact. A la suite de ces vaines tentatives de négociations, les délégués hongrois sont contraints de signer le texte formulé et imposé par les vainqueurs.

 

Toute la Hongrie met les drapeaux en berne. Plus des deux tiers du territoire de l’Etat hongrois doivent être cédés, avec 60% de ses citoyens d’avant-guerre qui deviennent en un tournemain des étrangers, parmi lesquels trois millions de Magyars ethniques. La Transylvanie, la Batschka et le Banat, les « Hautes Terres » (c’est-à-dire la Slovaquie) et l’accès à la mer par Fiume : tout est perdu. Même la Pologne, amie par tradition, reçoit quelques lambeaux de sol hongrois dans les Tatras. De plus, le Royaume de Croatie tout entier, avec ses 52.541 km2, est arraché à la Hongrie, alors qu’il était lié à elle par le biais d’une union personnelle depuis le 12ème siècle et où, selon le recensement de 1910, vivaient 105.948 Hongrois. La Croatie, bon gré mal gré, devient partie intégrante du Royaume des Serbes, Croates et Slovènes. « Nem, nem, soha ! » (« Non, non, jamais » !), entend-on de toutes parts. Les uns, en songeant au rude traitement parfois infligé aux composantes ethniques non magyares avant 1914, veulent réviser le Traité du Trianon de manière minimaliste en réclamant que les régions peuplées de Magyars reviennent à la mère patrie ; les autres, plus radicaux, lancent le mot d’ordre « Mindent vissza ! » (« Tout doit revenir ! ») et réclament le statu quo ante.

 

Par le biais du Protocole de Venise et du référendum contesté dans la région d’Ödenburg, Budapest parvient en décembre 1921 à obtenir une révision très modeste du Diktat : les territoires retournés ont une superficie de 292 km2, où vivent 50.023 citoyens. A la suite d’une décision de la Commission des Frontières de l’Entente, quelques villages le long de la rivière Pinka (Nahring, Schilding, Kroatisch-Schützen, Pernau et Grossdorf) retournent sous souveraineté hongroise : en tout 67 km2. A ces villages, il faut ajouter Prostrum et Bleigraben.

 

En juin 1927, le pays entre en ébullition car le quotidien londonien « Daily Mail », dans son édition du 21 juin, fait paraître un article titré « Hungary’s Place in the Sun » (« La place de la Hongrie sous le soleil »). L’auteur de cet article n’est rien moins que le magnat de la presse Lord Rothermere, dont le nom civil est Harold Sidney Harmsworth. Ce Lord Rothermere réclame une révision du Diktat du Trianon sur base ethnique-nationale. A Budapest, les optimistes pensent qu’il s’agit d’une initiative des affaires étrangères britanniques, ce qui s’avère bien rapidement un vœu pieux. Malgré cela, des centaines de milliers de personnes exultent quand Lors Rothermere vient en Hongrie pour visiter le pays. Certes, le Lord reste loyal à l’égard de la Hongrie, sponsorise le vol transocéanique entre Budapest et le New Foundland en juillet 1931, quatre ans après le vol en solitaire de Charles Lindbergh. L’appareil porte sur ses ailes une inscription, « Justice for Hungary »,  et traverse l’Atlantique en moins de quatorze heures.

 

Mais, à ce moment-là, il n’est pas question de songer à modifier les frontières imposées par le Traité du Trianon. En pratique, la Hongrie est presque entièrement encerclée par les puissances de la « Petite Entente », l’alliance militaire entre Prague, Belgrade et Bucarest. Il faut attendre 1938 pour que la situation se modifie. En août, le Régent du Royaume, Horthy, est à Kiel en tant que dernier Commandeur de la Marine de guerre impériale et royale austro-hongroise ; il y est l’invité d’honneur d’Adolf Hitler à l’occasion du lancement du croiseur lourd « Prince Eugène » (Prinz Eugen). On en arrive à parler de la Tchécoslovaquie mais, à la grande déception de son hôte allemand, le Régent Horthy préconise une solution pacifique à la question.

 

Lors des Accords de Munich, Mussolini jette dans les débats la questions des revendications polonaises (le territoire de Teschen) et hongroises sur la Tchécoslovaquie, ce qui débouche sur le premier Arbitrage de Vienne du 2 novembre 1938, qui accorde à la Hongrie une bande territoriale le long de la frontière hungaro-slovaque. Acclamé par la foule, le Régent, chevauchant un destrier blanc, entre dans la petite ville de Kaschau, accompagné de Lord Rothermere. En mars 1939, la Tchéquie résiduaire s’effondre et les troupes de la Honvéd (l’armée nationale hongroise) occupent l’Ukraine subcarpathique jusqu’à la frontière polonaise.

 

Un autre ardent désir des Hongrois se voit exaucé, du moins partiellement, par le second arbitrage de Vienne : le retour de la partie septentrionale de la Transylvanie avec l’enclave des Szekler (13.200 km2 avec un demi million d’habitants, dont 91% de langue hongroise). Cette région se trouve sur les flancs des Carpates orientales. Le 30 août 1940, lorsque la carte des nouveaux changements de frontières est présentée dans les salons du Château du Belvédère à Vienne, le ministre roumain des affaires étrangères Mihail Manoilescu s’effondre, terrassé par une crise cardiaque.

 

L’étape suivante (la dernière) a lieu en avril 1941. A la suite de la campagne militaire menée contre la Yougoslavie, les troupes de la Honvéd entrent dans la plupart des régions de la Batschka, peuplée de Hongrois. L’armée hongroise occupe également l’île de Mur entre les rivières Drave et Mur, au nord de Varajdin. Le Banat occidental (la partie orientale de cette région avait été attribuée à la Roumanie par le Traité du Trianon), avec ses 640.000 habitants, dont un bon nombre d’Allemands ethniques (*), ne revient pas à la Hongrie malgré l’aval de Berlin, parce que la Roumanie, elle aussi, avait exigé des compensations. Pour éviter une confrontation pour la maîtrise de cette région, celle-ci restera sous administration militaire allemande pendant la durée du conflit, une situation qui ne satisfaisait aucun des protagonistes.

 

Avec le soutien allemand, la Hongrie a pu récupéré, en deux ans et demi, un ensemble de territoires de 80.000 km2 en tout, avec cinq millions d’habitants dont plus de deux millions de Magyars, vivant, depuis l’application des clauses du Traité du Trianon, sous domination étrangère. Mais les tensions entre voisins demeurent : des tirs sporadiques éclatent le long de la frontière roumaine pendant l’été 1941. La Slovaquie, à son tour, demande des compensations territoriales ou le retour de certaines terres à la souveraineté slovaque. La Croatie veut récupérer l’île de Mur. Bratislava essaye même de raviver la « Petite Entente » mais Ribbentrop parvient à apaiser les partenaires de l’Allemagne et de l’Axe. Mais la joie d’avoir récupéré les territoires perdus à la suite du Diktat du Trianon ne durera guère. A la fin de l’année 1944, les armées soviétiques déferlent sur la Hongrie, alliée à l’Allemagne. Le traité de paix du 10 février 1947, signé à Paris dans le Palais du Luxembourg, les vainqueurs réimposent le statu quo d’avant la guerre. Pire : la Hongrie doit céder trois villages supplémentaires à la république tchécoslovaque de Benes.

 

Erich KÖRNER-LAKATOS.

(article paru dans « zur Zeit », Vienne, n°24/2010 ; http://www.zurzeit.at/ ).

 

Note :

(*) Ainsi que des Lorrains et des Luxembourgeois thiois et wallons, installés là-bas à la suite des invasions françaises du 17ème siècle qui ont saccagé et ruiné la Lorraine et la Franche-Comté, « génocidant » littéralement ces provinces et forçant, comme dans le Palatinat rhénan, les populations à fuir. Dans certaines zones, ce sont les deux tiers de la population qui est purement et simplement massacrée ou qui doit fuir. On trouvera des Lorrains dans la région de Rome, où ils ont été invités à assécher les fameux marais pontins et y ont péri de malaria et de typhus. Les Franc-Comtois, dont les villages et les fermes ont été incendiés par la soldatesque française et par les mercenaires suédois au service du Roi-Soleil, se retrouveront en Suisse et surtout au Val d’Aoste. La romanité impériale a subi de terribles sévices que l’historiographie française officielle a gommé des mémoires. Une historiographie, aujourd’hui « républicaine », qui donne des leçons à autrui mais dissimule des pratiques génocidaires inavouées et particulièrement écœurantes.

 

 

 

vendredi, 09 juillet 2010

Presseschau - Juli 2010 /01

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Presseschau

Juli 2010 /01

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Das Ergebnis der Rassenevolution ist die Untergliederung der Spezies in verschiedene Rassen. Rassen werden definiert als „Bevölkerungskomplexe, die sich in der Häufigkeit erblicher Merkmale von anderen Bevölkerungen unterscheiden“ (Schwidetzky 1982). Dies ist die heute gültige populationsgenetische Rassendefinition. Sie unterscheidet sich von der älteren typologischen dadurch, daß sie sich auf Bevölkerungen bezieht. Die typologische Definition faßte Rassen als Gruppen von Individuen auf, die gemeinsame Merkmale aufweisen. Da auch in rassisch einheitlichen Bevölkerungen nur eine Minderheit von Individuen gleichzeitig alle rassenkennzeichnenden Merkmale auf sich vereint, entspricht die populationsgenetische Definition besser der realen Merkmalsvariabilität. Allerdings ist die populationsgenetische, von den serologischen Polymorphismen abgeleitete Auffassung, daß Merkmale unabhängig voneinander variieren, letztlich eine genauso unzulässige Vereinfachung wie die Vorstellung homogener Typen. Tatsächlich gibt es vielfach historisch (in der Regel nicht genetisch) bedingte Korrelationen zwischen den Merkmalen. Typenvorstellungen sind durch Abstraktion aus der Merkmalsverteilung von realen Populationen gewonnen worden.
Der naturwissenschaftliche Typusbegriff schließt Variation und Dynamik nicht aus, sondern hat sie als Voraussetzung. Daher besteht auch kein grundsätzlicher Gegensatz zwischen Typus und Population; vielmehr liegt beiden Konzepten dieselbe biologische Wirklichkeit zugrunde, die weder mit „Typus“ noch mit „Population“ in all ihren Aspekten beschrieben werden kann. In diesem empirischen Sinn als Komplex geographisch und individuell korrelierender Merkmale ist es gemeint, wenn heute in der Anthropologie von Typen gesprochen wird.
Darüber, wie groß Bevölkerungsunterschiede sein müssen, damit beim Menschen von Rassen gesprochen werden kann, gibt es keine gültige Übereinkunft. So werden z.B. Europide und Mongolide je nachdem als Rassen oder als Großrassen oder als Rassenkreise bezeichnet, die wiederum in verschiedene Rassen oder Unterrassen unterteilt werden. In diesem Buch bezeichne ich die menschlichen Großgruppen der Europiden, Mongoliden und Negriden als Rassen und die Varianten unterhalb dieses taxonomischen Niveaus als Typen bzw. Subtypen (wenn die taxonomische Stellung unterhalb der Rassenebene betont werden soll) oder Populationen.
In jüngerer Zeit wird vielfach bestritten, daß es beim Menschen überhaupt Rassen gibt. Die Kritiker des Rassenbegriffs beziehen sich auf seit langem veraltete Rassendefinitionen, die eine wirkliche genetische Einheitlichkeit der Rassen annahmen, z.B. jene von Eugen Fischer, der um 1930 Rassen als genetisch einheitliche Gruppen ansah. Die populationsgenetische Rassendefinition setzt eine solche Einheitlichkeit nicht voraus, nur signifikante Häufigkeitsunterschiede. Tatsächlich beinhaltete aber auch der typologische Rassenbegriff keine „homogenen“ und „klar abgrenzbaren“ Einheiten, wie Gegner des Rassenbegriffs immer wieder zu Unrecht unterstellen. Selbst der Altmeister der Rassentypologie Egon von Eickstedt (1892–1965) definierte Rassen als „Individuengruppen mit Merkmalshäufungen, die in geographischer und individueller Hinsicht variieren und fluktuierende Übergänge zeigen“.
(...)

(Andreas Vonderach: Anthropologie Europas. Völker, Typen und Gene vom Neandertaler bis zur Gegenwart, Graz 2008, S. 22 f.)

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Das gefährliche Großmachtstreben der Türkei
Ankara schwelgt in großtürkischen Phantasien, träumt von einem neuen Osmanischen Reich. Eine Bedrohung sowohl für Europa als auch die arabischen Länder.
http://www.welt.de/debatte/kommentare/article8196827/Das-gefaehrliche-Grossmachtstreben-der-Tuerkei.html

Europäische Union wirbt um die Türkei
BRÜSSEL. Die Europäische Union (EU) hat mit der Türkei neue Verhandlungen über einen Beitritt des Landes aufgenommen. Beobachter werten dies vor allem als politisches Signal gegenüber Ankara, sich wieder mehr an die Gemeinschaft anzunähern.
In jüngster Zeit hatte die Türkei die EU immer wieder mit politischen Maßnahmen brüskiert, die als Zeichen der Entfremdung gewertet wurden. Beispielsweise hatte Ankara Anfang des Jahres die Visumspflicht für mehrere Länder des Nahen Ostens aufgehoben.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5c5b23984b4.0.html

„Wir sind nicht Luxemburg“
Die Wehrpflicht ist für die Erhaltung der Fähigkeit zur Landesverteidigung unverzichtbar. Der frühere Verteidigungsminister Rudolf Scharping hat im Gespräch mit dem „Spiegel“ auf etwas Wesentliches hingewiesen ...
Ex-Verteidigungsminister Scharping: Berufsarmee verfassungsrechtlich problematisch
Der frühere Verteidigungsminister Rudolf Scharping hat sich vehement gegen eine Abschaffung der Wehrpflicht ausgesprochen, so der „Spiegel“ (...) und auf Probleme mit dem Grundgesetz hingewiesen. „Wer der Bundeswehr die Möglichkeit nimmt, im Ernstfall Reservisten einberufen zu können, raubt ihr die Fähigkeit zur Landesverteidigung, also die verfassungspolitische Grundlage“, sagte der SPD-Politiker dem „Spiegel“. Nach dem Grundgesetz stelle der Bund Streitkräfte zur Landesverteidigung auf. „Auch wenn heute niemand mit einem Angriff gegen Deutschland rechnet, ändert das nichts an der verfassungspolitischen Grundlage“, so Scharping weiter.
http://www.xtranews.de/2010/06/20/ex-verteidigungsminister-scharping-berufsarmee-verfassungsrechtlich-problematisch/

Soldaten in Deutschland
US-Armee zieht aus Heidelberg und Mannheim ab
(und zieht dafür nach Wiesbaden)
http://www.abendblatt.de/politik/article1543273/US-Armee-zieht-aus-Heidelberg-und-Mannheim-ab.html

Geheimagenten in den USA
FBI zerschlägt russischen Spionagering
Der Fall wirkt wie ein Thriller aus dem Kalten Krieg: Jahrzehntelang sollen zehn Männer und Frauen in russischem Auftrag amerikanische Politiker mit modernster Technik ausspioniert haben. US-Ermittler waren den mutmaßlichen Agenten auf der Spur – jetzt schlugen sie zu.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,703433,00.html

Bundesversammlung
[Türken-]Wulff wird im dritten Wahlgang Präsident
Schwarz-Gelb ist knapp an der Katastrophe vorbeigeschrammt: Im dritten Wahlgang wurde Christian Wulff zum neuen Bundespräsidenten gewählt, sogar mit absoluter Mehrheit. Doch an dem Wahlkrimi wird die Koalition noch lange zu leiden haben – es könnte der Anfang vom Ende für Merkels Regierung sein.
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,703926,00.html
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M574b343a70e.0.html

„Die Entmachtung der Bürger stoppen“
Einen „Fall illegitimer Machtausübung“ nennt der Parteienkritiker Hans Herbert von Arnim die Wahl des Bundespräsidenten vom Mittwoch.
Der renommierte Verfassungsrechtler und Publizist kritisiert im Interview mit der JUNGEN FREIHEIT (Ausgabe 27/10), daß die Vorsitzenden der Regierungsparteien versucht hätten, ihren Wahlmännern die Besetzung des Amts mit Christian Wulff (CDU) vorzugeben und so die rechtlich garantierte freie Wahl zu nehmen.
Der Gegenkandidat Joachim Gauck wäre zudem von SPD und Grünen nicht aufgestellt worden, weil sie ihn wirklich als Präsidenten wünschten, sondern nur, um die Regierung öffentlich vorzuführen, erläutert von Arnim.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5727f76738d.0.html

Regiert von Autisten
Von Michael Paulwitz
Angela Merkel kann aufatmen. Guido Westerwelle auch. Die Revolte ist überstanden, ihr Kandidat für Schloß Bellevue, der bisherige niedersächsische Ministerpräsident Christian Wulff, ist im dritten Anlauf zum Bundespräsidenten gewählt worden.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5b5d942e480.0.html

Ganz oben
Von Martin Lichtmesz
Immer, wenn wieder einmal Wahlen anstehen, und vor allem ausgehen, muß ich an die lustige Geschichte vom Frosch im heißen Wasser denken. Komisch, nicht? Auch sinkendes Niveau ist eine Frage der Akklimatisierung.  Wen juckt’s also noch, wem fällt es noch auf? Wie lange liegen die Zeiten nun zurück, in denen man es für unfaßbar gehalten hätte, daß ein Lebewesen wie Christian Wulff einmal deutsches Staatsoberhaupt werden könnte?
http://www.sezession.de/16403/ganz-oben.html

Eine geistige Kreuzung aus Armin Laschet und Maria Böhmer ...
Christian Wulff macht Integration zum Leitthema
Der neue Bundespräsident hat seinen Amtseid abgelegt. In seiner Rede forderte er einen größeren Einsatz für Integration.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article8275162/Christian-Wulff-macht-Integration-zum-Leitthema.html
http://www.welt.de/die-welt/politik/article8285814/Wulff-wuenscht-sich-bunte-Republik-Deutschland.html

Tag des Amtsantritts
Wulff will buntere Bundesrepublik
Erst die Vereidigung, später das Sommerfest: Christian Wulff ist Deutschlands neues Staatsoberhaupt. Seine ersten Stunden im Amt verliefen reibungslos, bis auf einen Versprecher. Jetzt will er das Land zum Integrations-Vorbild machen. Und die Bürger wieder für Politik begeistern.
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,704335,00.html

Familie und Beruf
Karrierekiller Kind
Von Michael Kröger
In Umfragen geben sich Deutschlands Unternehmen familienfreundlich, preisen Betriebskitas und Teilzeitangebote an. Doch die Wirklichkeit sieht anders aus. SPIEGEL ONLINE dokumentiert die Erfahrungsberichte berufstätiger Frauen. Deren Fazit: Kindererziehung bedeutet oft das Ende der Karriere.
http://www.spiegel.de/wirtschaft/soziales/0,1518,702870,00.html

Für die Freiheit ...
Supreme Court weitet Recht auf Waffenbesitz aus
Das Oberste Gericht der USA hat das in Städten wie Chicago geltende Waffenverbot für verfassungswidrig erklärt.
http://www.welt.de/politik/article8213864/Supreme-Court-weitet-Recht-auf-Waffenbesitz-aus.html

Waffenurteil in den USA: Auf Knopfdruck Vorurteile
von Jörg Janssen
US-Richter bestätigen Grundrecht auf Mittel zum Selbstschutz und der Deutsche Medien-Lamestream riecht Blut
[Lesenswerter Text. Problematisch ist allerdings die typisch libertäre Entgegensetzung von Individuum und Gesellschaft (eine regelrechte Gemeinschaftsphobie!). Als könnte es individuelle Freiheit ohne kollektive Freiheit geben ...]
http://ef-magazin.de/2010/07/01/2292-waffenurteil-in-den-usa-auf-knopfdruck-vorurteile

Waffenbesitz: Der Wilde Westen und die linke Journaille
von Andreas Tögel
USA vor dem „Kulturkrieg“?
http://ef-magazin.de/2010/06/30/2285-waffenbesitz-der-wilde-westen-und-die-linke-journaille

Versammlungsfreiheit gestärkt
Karlsruhe gibt Gegnern der Wehrmachtsausstellung recht
Mü. FRANKFURT, 10. Juni. Das Bundesverfassungsgericht hat einmal mehr das Grundrecht der Versammlungsfreiheit gestärkt. Wie schon mehrfach hob es eine Entscheidung des Oberverwaltungsgerichts Münster auf. Es hatte eine Auflage der Bielefelder Polizei für rechtmäßig erklärt, daß sich alle Teilnehmer einer Gegenveranstaltung zur Wehrmachtsausstellung vor deren Beginn durchsuchen lassen mußten. Die Versammlung 2002 stand unter dem Motto „Die Soldaten der Wehrmacht waren Helden, keine Verbrecher“. Die – später gerichtlich bestätigte – Anordnung zur Durchsuchung begründete die Polizei damit, daß es zu Auseinandersetzungen mit linken Gegendemonstranten kommen könnte. Die 1. Kammer des Ersten Senats des Verfassungsgerichts hob die verwaltungsgerichtlichen Entscheidungen auf: Sie verletzten den Beschwerdeführer in seiner Versammlungsfreiheit. Die Gerichte hätten keine hinreichenden Anhaltspunkte für eine von der Versammlung selbst ausgehende Gefahr für die öffentliche Sicherheit aufgezeigt. Daß Störungen durch gewaltbereite linke Gegendemonstranten zu befürchten waren, „hätte den zuständigen Behörden Anlaß sein müssen, zuvörderst gegen die angekündigten Gegendemonstrationen Maßnahmen zu ergreifen“. Dieses Gefahrenpotential sei der von dem Beschwerdeführer veranstalteten Versammlung nicht zurechenbar. (Aktenzeichen 1 BvR 2336/04)
F.A.Z., 11.06.2010, Nr. 132 / Seite 4

Udo Voigt ist der Neger der Bundesrepublik
Von Martin Lichtmesz
In der Juni-Ausgabe des „Merkur“ ist ein bemerkenswerter Aufsatz von Horst  Meier mit dem Titel „Sonderrecht gegen Neonazis?“ erschienen. Mit der Verschärfung des § 130, durch die seit 2005 nicht allein „Holocaust-Leugner“ mit strafrechtlichen Konsequenzen zu rechnen haben, sondern auch wer „nationalsozialistische Gewalt- und Willkürherrschaft billigt, verherrlicht oder rechtfertigt“, habe eine schleichende „fatale Ideologisierung des Grundrechts“ eingesetzt, die „schwere Kollateralschäden für die Bürgerrechte“ und die Meinungsfreiheit mit sich brächte.
http://www.sezession.de/16226/udo-voigt-ist-der-neger-der-bundesrepublik.html

Kampf gegen Rechts
Stiefelverbot für Neonazis
Was können Städte gegen Neonazis tun? Eine Studie der Ebert-Stiftung listet gute Ideen aus Behörden und Firmen auf. Ein Richter zwingt Rechte etwa zu Auftritten in Socken.
[Man beachte auch die zahlreichen kritischen Kommentare!]
http://www.taz.de/1/politik/deutschland/artikel/1/stiefelverbot-fuer-neonazis/

Hitler-Rede: Polizei verhaftet Deutschen wegen Nazi-Klingelton
http://www.netzwelt.de/news/83234-hitler-rede-polizei-verhaftet-deutschen-wegen-nazi-klingelton.html

Beim Knacken der türkisen Nuß
Von Martin Lichtmesz
Nach der in Teilen recht brauchbaren Serie über „Extremismus“ ist man auf Endstation Rechts nun wieder dabei, das zu tun, was man dort am schlechtesten kann: nämlich die anspruchsvollere Feindliteratur, etwa die aus dem Hause Antaios, zu analysieren. Dabei beißt man sich Zähne regelmäßig schon am Verständnis der Grundlagen aus.
Mathias Brodkorbs Rezension des neuen Kaplaken-Bandes von Thorsten Hinz „Literatur aus der Schuldkolonie“ ist dabei besonders kläglich geraten, und dies nicht nur wegen des offenbar ausgesprochen amusisch veranlagten Rezensenten.
http://www.sezession.de/16282/beim-knacken-der-tuerkisen-nuss.html

Wer verharmlost hier eigentlich?
Von Fabian Schmidt-Ahmad
„Verharmlosung des Hitler-Faschismus“ – die stellvertretende Linkspartei-Chefin Katja Kipping hat den Bundespräsidentschaftskandidaten Joachim Gauck scharf angegriffen. Grund für diesen massiven Vorwurf ist dessen Totalitarismus-Antipathie, die angeblich nicht genügend differenziere.
„Herr Gauck vertritt in der Öffentlichkeit immer wieder eine Position, die auf eine Gleichstellung von Links und Rechts hinausläuft“, sagte Kipping in einem Gespräch mit der FAZ. Daher habe ihre Partei mit der ehemaligen Chefredakteurin des Hessischen Rundfunks, Lukrezia Jochimsen, eine eigene „wunderbare Kandidatin“ aufgestellt.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M59f4a504f6a.0.html

Dehms Hitlervergleich beweist Godwins Law
Offenbar kommt keine Debatte ohne Hitler-Vergleich aus. In der Diskussion um die Wahl von Christian Wulff griff die Linkspartei zur Geschichtskeule.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article8264678/Dehms-Hitlervergleich-beweist-Godwins-Law.html

Dieter Dehm
Linke-Politiker nennt Wulff neuen Hitler
Handfeste Provokation bei der Bundespräsidenten-Wahl. Die Linke-Bundestagsabgeordnete Dieter Dehm verglich die Kandidaten Christian Wullf und Joachim Gauck mit Stalin und Hitler. Inzwischen entschuldigte sich der 60jährige.
http://www.berlinerumschau.com/index.php?set_language=de&cccpage=02072010ArtikelPolitik2

Bombenanschlag in Athen
Tödliches Päckchen
Im Ministerium für Bürgerschutz wird ein verdächtiges Paket entdeckt. Beim Öffnen kommt es zur Explosion, ein Polizist stirbt. Die Detonation ereignet sich nur wenige Meter entfernt vom Büro von Minister Chrysochoidis, der als erfolgreicher Terroristenjäger gilt.
http://www.sueddeutsche.de/politik/bombenanschlag-in-athen-toedliches-paeckchen-1.965189

Feminismus und Sprache
Das „Binnen-I“ – von Frauen gemeuchelt?
http://www.ruhrnachrichten.de/nachrichten/kultur/kulturwelt/art617,947108

Deutschlands Biennale-Pavillon
Mit der Faschismuskeule
Wo triftige Argumente fehlen, schlägt die Rhetorik blindlings zu: Der Präsident der Bundesarchitektenkammer hat die Schleifung des deutschen Pavillons in den venezianischen „Giardini“ gefordert, weil dessen nationalsozialistische Monumentalität nicht mit unserem heutigen Staatsverständnis zusammengehe.
Von Dieter Bartetzko
http://www.faz.net/s/Rub5A6DAB001EA2420BAC082C25414D2760/Doc~EC20DE318E52F493F8C3AC1E397FABC28~ATpl~Ecommon~Scontent.html

Konzeptkünstler Haacke gegen Abriß des deutschen Biennale-Pavillons in Venedig
http://www.dradio.de/dlf/sendungen/kulturheute/1211614/

Alan Posener muß mal wieder seinen Senf dazugeben. Jetzt will er NS-Architektur in die Luft sprengen ...
Was tun mit fantasielosen Nazi-Klötzen? Dynamit her!
http://www.welt.de/die-welt/kultur/article8179484/Was-tun-mit-fantasielosen-Nazi-Kloetzen-Dynamit-her.html

Die Nazi-Bauten sind besser als ihr Ruf
http://www.welt.de/channels-extern/ipad/kultur_ipad/article8172633/Die-Nazi-Bauten-sind-besser-als-ihr-Ruf.html

Band „Rotfront“ erhält Weltmusik-Preis
(„... Katalysator für Strömungen vieler urbaner Immigrantensounds ...“)
http://www.weltmusikpreis.de/2010/globale.html

Anfang des Monats waren sie in der ARTE Lounge – Konzert und Interview können hier abgerufen werden:
http://www.arte.tv/de/content/tv/02__Universes/U2__Echapp_C3_A9es__culturelles/02-Magazines/18_20ARTE_20Lounge/01_20Diesen_20Monat/edition-2010.05.27/04_20ARTE_20Lounge_2010_20-_2008.06.2010_20RotFront/3225130.html


„Rassismus“ – IQ-Tests sorgen für Empörung
Aufregung um IQ-Tests für Einwanderer: Der Vorschlag sei „menschenverachtend“, sagte der SPD-Linke Björn Böhning WELT ONLINE.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article8207784/Rassismus-IQ-Tests-sorgen-fuer-Empoerung.html

Jugendliche Einwanderer verletzen Polizisten schwer
HAMBURG. Am späten Samstagabend sind in Hamburg mehrere Polizisten von einer Gruppe jugendlicher Einwanderer angegriffen und verletzt worden. Fünf Beamte mußten im Krankenhaus behandelt werden, einer von ihnen erlitt lebensgefährliche Kopfverletzungen.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5071e2b718b.0.html

„Unterschicht und Abschaum der Straße“
HAMBURG. Der brutale Übergriff auf Polizisten in Hamburg, bei dem einem Beamten schwerste Kopfverletzungen zugefügt worden waren, hat für Empörung unter Politikern und Standesvertretern gesorgt.
„Es ist unfaßbar, mit welcher Brutalität diese Straftäter, die nur noch als Unterschicht und Abschaum der Straße zu bezeichnen sind, gegen unsere Kollegen vorgegangen sind“, stellte der Landesvorsitzende der Deutschen Polizeigewerkschaft, Joachim Lenders, fest.
Die Gewerkschaft kritisierte, daß die Politiker nur „hilflos und desinteressiert hinter ihrer Polizei“ stünden. Den zuständigen Ressortverantwortlichen aus der CDU warf Lenders vor, sie ließen ihren „markigen Sprüchen“ keine Taten folgen. Mittlerweile sei die Union schon längst „angegrünt“.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M508722eabb3.0.html

Mahnwache für einen Deutschen
Von Götz Kubitschek
In Hamburg-Harburg ist am vergangenen Mittwoch der 22jährige Pascal E. von einem Türken erstochen worden. Gestern abend nun haben etwa 80 Angehörige und Freunde des Opfers eine Mahnwache abgehalten und kurzzeitig eine Bundesstraße blockiert. Auch auf Facebook gibt es eine wachsende Solidaristen-Gruppe. Ist es so, daß die  Stimmung jetzt gefährlich wird, wie die Regionalzeitung Der Harburger vermutet?
http://www.sezession.de/16276/mahnwache-fuer-einen-deutschen.html#more-16276

Mahnwache
Straßenblockade für Pascal
Der 22jährige war in der vergangenen Woche an der Bremer Straße erstochen worden.
Eißendorf. Rund 80 Freunde, Verwandte und Bekannte von Pascal E. haben sich am Donnerstagabend zu einer friedlichen Mahnwache an der Bremer Straße versammelt. In gemeinsamer stiller Trauer gedachten sie des 22-Jährigen, der, wie berichtet, am Mittwoch nach einer tödlichen Messerattacke in Eißendorf ums Leben kam. Sie legten Blumen nieder, zündeten Kerzen an und gaben sich gegenseitig Trost.
Aber auch Protestschilder, etwa mit der Aufschrift „Unsere Toleranz ist erschöpft“, wurden aufgestellt. Nach Auskunft der Polizei dauerte die Mahnwache von 21.20 Uhr bis Mitternacht. Bevor die Beamten eintrafen, blockierten die Teilnehmer der Mahnwache kurzzeitig und spontan die B75, lösten dann aber ihre Sitzblockade sofort auf.
http://www.han-online.de/Harburg-Stadt/article50938/Strassenblockade-fuer-Pascal.html

Hamburg: Proteste für Pascal E. gehen weiter
Die Proteste für den ermordeten Hamburger Pascal E. gehen weiter. Die Polizei, die wie berichtet ihre ganze Stärke auf das Verhindern von Protestkundgebungen der Trauernden legt, hat Gott sei Dank auf Facebook nichts zu sagen, so daß sich dort eine schon 500 Mitglieder umfassende Gruppe mit dem Namen „Gegen Gewalt in Harburg“ zusammentun konnte.
http://www.pi-news.net/2010/06/hamburg-proteste-fuer-pascal-e-gehen-weiter

Mord im Migrantenmilieu ...
Teenager in London auf Pausenhof erstochen
In einer Sonderschule in London ist es zu einer tödlichen Messerstecherei gekommen. Die Jugendgewalt in England wird schlimmer.
http://www.welt.de/vermischtes/weltgeschehen/article8279863/Teenager-in-London-auf-Pausenhof-erstochen.html

Urteil wegen Scheinehe
Hamburger SPD fordert Nachwuchspolitiker zum Austritt auf
Die politische Karriere des Hamburger SPD-Mannes Bülent Ciftlik ist beendet. Landesparteichef Scholz forderte ihn auf, aus Partei und Fraktion auszutreten. Am Tag zuvor hatte ein Hamburger Amtsgericht Ciftlik wegen Vermittlung einer Scheinehe verurteilt.
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,703644,00.html

Der Verdacht liegt nahe, daß es sich bei den Tätern nicht um Europäer handelt ...
Frankreich
Autofahrer nach Auffahrunfall zu Tode geprügelt
Tödliches Ende einer Bagatelle: Wegen ein paar Kratzern am Auto ist ein junger Mann in Paris von mehreren Männern erschlagen worden.
http://www.welt.de/vermischtes/weltgeschehen/article8236892/Autofahrer-nach-Auffahrunfall-zu-Tode-gepruegelt.html

Die Schuldstolzen in Aktion ...
Projekt „18 Stiche“
Dresden gedenkt der ermordeten Marwa El-Sherbini
Vor einem Jahr wurde die Ägypterin Marwa El-Sherbini ermordet. Dresden gedachte heute der Toten. Dem Zentralrat der Muslime reicht das nicht.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article8266466/Dresden-gedenkt-der-ermordeten-Marwa-El-Sherbini.html

Jahrestag
Dresden erinnert an Marwa El-Sherbini
http://www2.mdr.de/sachsen/7454241.html

Trauer in der Ferne: Gedenkfeier für Marwa - ohne ihren Ehemann
http://german.irib.ir/analysen/beitraege/item/112503-trauer-in-der-ferne-gedenkfeier-f%C3%BCr-marwa-ohne-ihren-ehemann

Dietzenbach
Kreistagsfraktionen erwarten Aufenthaltsduldung aus humanitären Gründen
Politik unterstützt Khateebs
Dietzenbach (fel) – Nachdem die vom Verein „Zusammenleben der Kulturen“ eingereichte Petition auf ein Bleiberecht der in Dietzenbach lebenden Familie Khateeb gescheitert ist, setzt sich die Politik für ein dauerhaftes Bleiberecht der achtköpfigen palästinensischen Familie aus humanitären Gründen ein.
http://www.op-online.de/nachrichten/dietzenbach/khateebs-politik-unterstuetzt-814333.html

Jugendrichterin Kirsten Heisig tot aufgefunden
BERLIN. Die Berliner Jugendrichterin Kirsten Heisig ist tot. Nach Informationen der Nachrichtenagentur dpa handelt es sich bei einer am Sonnabend in einem Wald im Norden Berlins gefundenen Frauenleiche um die seit Montag vermißte Juristin.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5c1a0941dd8.0.html

Berliner Richterin Kirsten Heisig tot aufgefunden
Die vermißte Jugendrichterin aus Berlin lebt nicht mehr: Die Polizei hat die Leiche von Kirsten Heisig bei der Suche im Tegeler Forst entdeckt.
Die für ihren konsequenten Umgang mit Straftätern bekannte Berliner Jugendrichterin Kirsten Heisig hat sich vermutlich das Leben genommen. Am Samstag wurde nach tagelanger Suche eine Frauenleiche in einem Waldstück in Berlin gefunden. Polizei und Staatsanwaltschaft gehen davon aus, daß kein Fremdverschulden vorliegt. Die Berliner Justizsenatorin Gisela von der Aue (SPD) sprach von einem möglichen Suizid. Die genaue Todesursache sollte frühestens am späten Abend nach der Obduktion feststehen. Heisig hatten offenbar Erfolg und Popularität zu schaffen gemacht.
http://www.welt.de/vermischtes/weltgeschehen/article8292091/Berliner-Richterin-Kirsten-Heisig-tot-aufgefunden.html

Die unendliche Belanglosigkeit moderner Architektur
Am „Tag der Architektur“ zeigt die deutsche Baukunst mit etlichen Beispielen ihre Schablonenhaftigkeit
http://www.welt.de/die-welt/kultur/article8187934/Die-unendliche-Belanglosigkeit-moderner-Architektur.html

Wider das heutige Bauen
Und wir nennen diesen Schrott auch noch schön
Gerade hat Deutschland den „Tag der Architektur“ gefeiert. Wieder wurde das Recht unserer Zeit auf eigenen, unverwechselbaren Ausdruck beschworen. Doch was ist all das in Beton gegossene Millimeterpapier unserer bauwütigen Epoche gegen die Schönheit der verschwindenden europäischen Stadt?
Von Martin Mosebach
http://www.faz.net/s/RubEBED639C476B407798B1CE808F1F6632/Doc~E77FA358233D54F8DB2ABF33ACCF7835A~ATpl~Ecommon~Scontent.html

Tagungsbericht Theologische Fakultät Paderborn
Das Ganze der Wirklichkeit im Blick
Wissenschaftliche Tagung der Josef-Pieper-Arbeitsstelle zum Werk von Josef Pieper und C.S. Lewis
http://www.i-basis.de/dp/ansicht/kunden/erzbistum-gemeinden/theol-fakultaet-pb/theol-fakultaet-pb/index.phtml?ber_id=2748&inh_id=32589

Älteste Breisgau-Siedlung
Archäologen graben Steinzeitdorf am Kaiserstuhl aus
Grüße von den Vorfahren: Im Breisgau haben Archäologen die Grundrisse eines 7500 Jahre alten Dorfs freigelegt. Es soll von den ersten Bauern in der Region stammen. Ausgegrabene Utensilien erlauben Rückschlüsse auf ihre Lebensgewohnheiten.
http://www.spiegel.de/wissenschaft/mensch/0,1518,703563,00.html

Massengrab-Fund
Römer sollen Babys von Prostituierten getötet haben
Archäologen haben in England ein Massengrab mit den Überresten von 97 Neugeborenen gefunden. Die Säuglingsleichen lagen in der Nähe eines antiken Bordells. Jetzt hegen die Forscher einen grausigen Verdacht: Die Babys waren die Kinder von Prostituierten – und wurden systematisch ermordet.
http://www.spiegel.de/wissenschaft/mensch/0,1518,703215,00.html

Der Tibeter hat die besseren Gene
Forscher entschlüsseln, warum die Bevölkerung nicht höhenkrank wird
von Ulli Kulke
Was hat der Tibeter, das dem Flachland-Chinesen fehlt? Die Frage stellt sich, seit die Regierung in Peking bemüht ist, durch Umsiedlungen von Menschen aus dem ganzen Land in die Himalaja-Provinz die dortigen Unabhängigkeitsbestrebungen zu unterlaufen und den Tibetern auch genetisch ihre Eigenständigkeit zu nehmen. Han-Chinesen bekommen dort oben, in ihrem neuen Wohnort auf rund 4000 Metern Höhe, regelmäßig die Höhenkrankheit. Worüber die Tibeter, dagegen offenbar gefeit, nur lachen können. Genforscher in Peking kamen nun dem Grund für diesen Unterschied auf die Spur.
http://www.welt.de/die-welt/politik/article8285809/Der-Tibeter-hat-die-besseren-Gene.html

Blitz-Evolution
Tibeter stellten ihr Erbgut in Rekordzeit auf Höhenluft ein
Evolution im Schnelldurchgang: Die tibetische Bevölkerung paßte ihr Erbgut in weniger als 3000 Jahren an das Leben in extremer Höhe an. Die Himalaja-Bewohner haben eine einzigartige Strategie entwickelt – sie reagierten auf paradoxe Weise auf den Sauerstoffmangel.
http://www.spiegel.de/wissenschaft/mensch/0,1518,704241,00.html

Eine sehr gute Übersicht ...
Rassentypen Europas – Versuch einer Unterteilung
http://forum.thiazi.net/showthread.php?t=105047

Die drei menschlichen (Groß-)Rassen der Europiden, Mongoliden und Negriden sowie als Vertreter der Altschichtrassen die besonders urtümlichen Australiden im Vergleich:

Europider Schädel
http://www.skullsunlimited.com/record_variant.php?id=3578

Mongolider Schädel
http://www.skullsunlimited.com/record_variant.php?id=3567

Negrider Schädel
http://www.skullsunlimited.com/record_variant.php?id=3563

Australider Schädel
http://www.skullsunlimited.com/record_variant.php?id=3577


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Hinweis auf eine aktuelle Buchveröffentlichung:

Tomislav Sunic: La Croatie: un pays par défaut?
(éd. Avatar, 2010), p. 256, 26 Euro
http://www.avatareditions.com/224/la-croatie%C2%A0-un-pays-par-defaut%C2%A0
http://www.avatareditions.com/240/sunic-tomislav-tom

Sunics neues Buch auf französisch:

In seinem neuesten Buch, La Croatie: un pays par défaut? (Kroatien: ein zufälliger Staat?), das Tomislav Sunic in französischer Sprache verfaßt hat, wird das Phänomen der „Plötzlichkeit“ und des „Zufalles“ bezüglich des Begriffes des Politischen bei den Völkern mit schwachen Staatsgefügen abgehandelt. Auf der Grundlage von vielen Zitaten deutscher, französischer, kroatischer und amerikanischer Autoren befaßt sich Sunic besonders mit dem Beispiel Kroatiens, ehe er seine Analysen mit der Beschreibung der „falschen Identitäten“ erweitert, die das Fundament des europäischen Nationalismus bilden.
Dieses wichtige Buch behandelt auch „Ersatzidentitäten“ oder Identitäten „aus zweiter Hand“. Die kommunistischen Opferlehren, begleitet von modernen Hagiographien, die von der westlichen Linken und hyperrealen Medien vermittelt wurden, waren auch Faktoren die zu der Zuspitzung des Konfliktes im ehemaligen Jugoslawien geführt hatten – und die wahrscheinlich morgen in der Europäischen Union auftauchen können.
Dem Leser werden außerdem im diesem Buche die semantischen Verschiebungen vorgeführt bezüglich der modischen Begriffe wie „Faschismus“, „Anti-Faschismus“, „Rassismus“ etc. sowie die dunkle Seite der Postmoderne, die von den Osteuropäern nachgeahmt wird.

Vorwort von Jure (Georges) Vujic

Dr. Tomislav (Tom) Sunic (
http://www.tomsunic.info) ist kroatisch-amerikanischer Schriftsteller, Übersetzer, ehemaliger Professor der Politikwissenschaft in den USA, und ehemaliger kroatischer Diplomat. Er ist Autor von Titoism and Dissidence (1991), Against Democracy and Equality: The European New Right (1991, 2002) und Homo americanus: Child of the Postmodern Age (2007). Er lebt zur Zeit in Kroatien.